Finir et commencer à écrire

Écrire un livre, ce n’est pas toujours excitant.

Ça demande beaucoup de discipline, en fait. Pour réussir à écrire régulièrement, je pense qu’il faut en faire une habitude. Une routine. Et une routine… ce n’est pas toujours excitant.

Mais il y a deux moments qui se démarquent: finir d’écrire un livre, et commencer à écrire un livre.

Finir d’écrire un livre, c’est un exploit! C’est une réussite. C’est atteindre la ligne d’arrivée dans un long marathon. C’est constater que tout le temps, le travail, les efforts, et la discipline ont donné un résultat: le livre est terminé!

Ça, c’était moi le 13 mai 2022, quand j’ai commencé à écrire le tome 1 de l’histoire d’Henry. C’est ma tradition de prendre une photo de moi quand je commence, et quand je finis d’écrire un livre. Je garde ça précieusement dans mes archives.

Commencer à écrire un livre, c’est un peu comme commencer une randonnée qui va nous mener à escalader une montagne. C’est le début d’une belle et longue aventure. On a plein d’énergie et de motivation. On a plein d’idées… et c’est un moment où tout peut arriver.

Donc, je peux dire que je termine présentement une semaine très excitante!

Le dimanche, 23 mars, j’ai fini d’écrire le tome 1 de ce que j’appelle pour l’instant «l’histoire d’Henry». J’avais commencé ce livre en 2022, et il est maintenant fini, et je suis vraiment satisfaite de ce que j’ai créé. Écrire cette histoire a été une belle aventure, du début à la fin!

Ça, c’était moi le 23 mars 2025, quand j’ai fini d’écrire mon tome 1. On voit dans ma face que ma joie n’est pas pareille que celle que j’avais quand j’ai commencé mon projet!

La fin qui n’était pas vraiment une fin, dans le fond… Parce qu’hier, 27 mars, j’ai commencé l’écriture du tome 2!

J’avais laissé Henry, Benedict, Anders, et les autres dans une situation critique à la fin du tome 1. Je me disais que ça me prendrait un bon bout de temps avant de rassembler et organiser mes idées pour pouvoir aller les retrouver dans le tome 2…

Mais j’avais trop hâte. Il fallait que j’aille les aider à se sortir du trouble!

Alors j’ai fait un petit ménage dans mes notes, et j’ai écrit un très long « résumé » de ce qui allait se passer dans le tome 2. Et après, j’ai commencé à écrire. Et j’ai déjà presque fini mon premier chapitre!

Ça coule. Mes idées coulent, un peu comme de l’eau.

C’est quelque chose que j’avais déjà remarqué depuis longtemps. J’en ai même parlé dans mon blogue en 2014, dans un article appelé «Le robinet est ouvert».

C’était vrai dans ce temps-là, et c’est encore vrai maintenant: quand on commence à écrire une histoire, c’est un peu comme ouvrir un robinet. Nos idées peuvent se mettre à couler comme de l’eau, jusqu’à former une flaque, une rivière, un lac… un océan.

Je pense que c’est important quand même de connaître nos personnages, et le monde dans lequel ils évoluent. Je ne suis pas certaine que mes idées couleraient aussi facilement si j’essayais d’écrire l’histoire de personnages que je ne connais pas du tout. Peut-être, mais peut-être pas.

J’ai écrit un guide appelé Comment écrire un livre, et il y a des gens qui l’ont lu et qui l’aiment bien. Mais je ne pense pas que j’ai parlé de ma métaphore du robinet à l’intérieur…

Maintenant, après ma semaine excitante d’auteure, ça serait ça le conseil que je donnerais à quelqu’un qui a envie d’écrire un livre, et qui ne sait pas trop comment commencer: commence à écrire. Fais juste commencer.

Apprends à connaître tes personnages, apprends à les aimer (et/ou à les détester), et ensuite, commence à écrire leur histoire. Ouvre le robinet. Note les idées qui te viennent, et continue d’avancer, à ton rythme, jusqu’à ce que tu atteignes la fin de ton marathon.

Pour finir, ça, c’est moi hier, le 27 mars, quand j’ai commencé à écrire mon tome 2. En même temps, c’est une publicité pour mon gros cahier «J’écris mon livre», disponible sur Amazon et dans ma boutique en ligne.

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