Benevolus

«BÉNÉVOLAT n.m. Situation d’une personne qui accomplit un travail bénévole.

BÉNÉVOLE adj. et n. (lat. benevolus, de bene, bien, et volo, je veux). Qui fait qqch sans être rémunéré, sans y être tenu.»

Ainsi parle mon très actuel Petit Larousse Illustré 2004.

Du 19 au 22 mai se tenait le 27e Festival International de Musique Actuelle de Victoriaville, aka FIMAV.
J’ai donné mon nom pour être bénévole. Je n’ai jamais assisté à un des concerts donnés dans le cadre du FIMAV auparavant, je ne savais même pas ce que signifiait le terme  »musique actuelle ». Mais j’avais envie de m’impliquer, parce que j’aime la musique, parce que j’aime aller voir des shows, et peut-être, aussi, parce que sans me l’avouer, j’ai toujours rêvé d’être un grand technicien barbu qui place et ajuste les instruments sur le stage entre les shows de deux bands. Peut-être pas non plus… mais je me suis toujours dit que ça avait l’air cool comme job.

J’ai donc donné mon nom pour être bénévole au FIMAV. Sur le site pour s’inscrire, on pouvait choisir dans quels domaines on souhaitait s’impliquer. J’ai coché aménagement de salle, aménagement extérieur et aide technique son et éclairage, parce que je croyais à tort que mes cours d’éclairage en présentation visuelle au Cégep me rendaient qualifiée à aider un éclairagiste. Il y avait aussi le domaine installation d’instruments, que je n’ai pas coché parce que je me disais que je n’avais pas les compétences pour. Ensuite, j’ai attendu avec impatience d’avoir des nouvelles. La responsable des bénévoles m’a appelé en me demandant d’abord si j’aimerais faire partie de l’équipe des instruments, en disant que les tâches que j’aurais à faire ne seraient pas très compliquées. J’ai dit oui! Elle m’a plus tard rappelé pour me demander si j’aimerais faire mon temps de bénévolat au kiosque d’informations, pour vendre des billets aux festivaliers et répondre aux questions… Cette perspective m’enchantait moins, mais j’ai répondu que s’il n’y avait personne d’autre, je le ferais. Puis, j’ai attendu encore.

J’ai finalement fait une journée en tant que aide technique son et éclairage… Journée, ou plutôt demi-journée pendant laquelle je n’ai pas eu grand chose à faire à part passer des câbles sous le stage, et me demander dans quoi je m’étais embarquée… J’ai fait une autre journée dans l’équipe d’aménagement de salle. Là, j’ai fait des tâches plus variées: mettre du push-push en cacanne à odeur de cerise synthétique dans les vestiaires des joueurs (les shows étant donnés au Colisée) qui devaient servir de loges aux artistes, placer un drap noir sur la table d’une console de son afin de la camoufler, placer des tables et des chaises… Une journée plus intéressante que la précédente, mais en fin de compte, une journée longue et fatiguante, parce que rester assise pas mal toute la journée en attendant de pouvoir accomplir une tâche quelconque, c’est plus fatiguant que ce qu’on pourrait croire.

Ensuite, j’ai fait trois jours dans l’équipe des instruments! J’étais  »la fille du band gear », seule fille dans une équipe de sympathiques techniciens qui avaient de l’expérience et savaient ce qu’ils faisaient, contrairement à moi. Ça a été ma plus belle expérience de bénévolat au festival. Même si je n’ai pas toujours été très utile en raison de mon incompétence avec les fils de branchement d’amplis et de moniteurs, et aussi en raison de ma force physique limitée qui ne me permettait pas de transporter seule les dits amplis, j’ai quand même essayé de me rendre utile autant que je l’ai pu. J’ai monté et placé des pieds de cymbales de drum, transporté des parties de drums, placé des lutrins et des lampes de lutrins sur le stage pendant que les artistes arrivaient et plaçaient leurs instruments… J’ai assisté à un show backstage avec un walkie-talkie, pour appeler le reste de mon équipe au cas où quelque chose tournait mal pendant le show. J’ai vu plein d’autres shows, aussi, ma passe de bénévole me donnant accès à tous les spectacles… et j’ai découvert que de la musique actuelle, c’est comme n’importe quoi: yen a que j’aime, yen a que j’aime pas. Mais surtout, j’ai été là, pendant trois jours, à vivre une expérience de faux grand technicien barbu comme jamais je n’en ai vécue auparavant! Oui, ça a été une belle expérience.

J’ai découvert un peu le fonctionnement du festival… J’avais l’impression de faire partie d’une grande machine, avec ses faiblesses et ses forces, une grande machine avec de l’expérience, menée par des gens d’expérience qui savent où ils s’en vont, et qui font ce qu’ils ont à faire par amour de la musique, par amour de l’organisation d’évènements, par amour du travail bien fait et de la satisfaction du travail accompli, je suppose. Une grande machine, une grande famille, quelque chose de plus grand que moi, où je me sentais parfois à ma place, parfois pas du tout. Je ne sais pas si j’aurai envie d’être encore bénévole l’année prochaine. Ça a été une belle expérience, oui, mais j’avoue que j’avais quand même vraiment hâte qu’elle se termine.

En environ une semaine, j’ai fait un peu moins qu’une quarantaine d’heures de  »travail » bénévole. J’avais l’impression de passer ma vie au Colisée, de n’avoir rien le temps de faire d’autre que d’aller travailler au Colisée, pour le festival, l’impression d’avoir perdu de vue mes projets à moi dans lesquels j’étais plongée totalement avant le festival, nouvelle page de bd, chapitre 5, plein de nouvelles idées à développer partout… Mais pas de temps, plus d’énergie pour continuer, même plus la motivation d’empêcher d’énormes piles de cossins de se former partout dans ma chambre. Bon, ma chambre n’est jamais en ordre, d’accord, mais là c’était pire, parce que je passais ma vie au Colisée. Tout ça pour dire, non, je ne suis absolument pas faite pour travailler 40 ou 30 heures par semaine, même en faisant quelque chose que j’aime faire. Le travail autonome à la maison, à mon rythme et selon mes règles, ça me convient beaucoup mieux. Je le savais déjà et je n’avais pas besoin de preuve, mais cette expérience de bénévolat me l’a prouvé.

Malgré tout, je suis contente d’avoir fait mes heures de bénévole, et d’avoir vécue une expérience de technicien préposé aux instruments… Même si j’étais très bien traitée, avec de bons repas et des shows gratuits, c’était encore une autre expérience de travail absolument non lucrative. Mais comme je le dis souvent: s’il fallait que je fasse juste des choses payantes, je n’aurais pas l’occasion de faire grand chose dans ma vie.

Je préfère encore avoir du temps pour vivre des expériences intéressantes, et pour travailler sur des projets qui me passionnent, et qui réclament du temps.

Une journée historique!

Aujourd’hui, 11 mai 2011, est une journée historique.

Pas parce que la journée a commencé par deux pannes de courant à répétition, non.
Mais parce que j’ai enfin trouvé le temps, la motivation et l’inspiration pour commencer mon fameux Chapitre 5. Déjà une page d’écrite. Ce n’est pas tant que ça, mais le plus dur, c’est de commencer. Et de trouver le temps de continuer après… Mais au moins, le commencement est commencé officiellement.

Je suis pas mal occupée ces temps-ci… Chapitre 5, nouvelle page de bande dessinée accompagnée d’un concours, travail sur le chapitre 30 de mon autre histoire…

Peut-être d’éventuels contrats d’illustrations de pages couvertures de livres bientôt… un jour… éventuellement, peut-être. Je croise les doigts!

Dernière prestation à vie d’eXterio dans les studios de Musique Plus la semaine dernière, show d’Alice Cooper samedi prochain, bénévolat pour le Festival International de Musique Actuelle de Victo la semaine prochaine, un autre show à la fin du mois… Pas mal occupée, mais par des choses le fun.

Mais surtout, j’ai enfin commencé mon Chapitre 5!

Ça ne pousse pas dans les arbres?

Depuis que j’habite en appartement, je me demande souvent comment je vais faire pour payer mes dépenses du mois prochain. Par dépenses, je veux dire le loyer, et l’épicerie, que je partage avec ma coloc. À part ça, je n’ai pas un mode de vie très luxueux: un cd, un dvd ou un livre de temps en temps, un film au cinéma, un petit voyage pour aller voir un show… Ça se résume à peu près à ça.

Mais voilà, en débarquant ici, dans la  »Vraie Vie » je me suis dit (et/ou fait dire) que je n’arriverais jamais à gagner assez d’argent pour bien vivre juste en étant artiste travailleure autonome. Il fallait que je me trouve une petite job à temps partiel… J’ai essayé. Je n’ai pas réussi.
Il semblerait que je ne sois pas assez qualifiée pour quoi que ce soit, même pas pour travailler au Tim Hortons ou pour être préposée à l’accueil dans un petit musée, 8 heures par semaine. (Bon, c’est peut-être juste un peu de malchance et de mauvais timing, mais étant de nature un peu paranoïaque, je suppose forcément que c’est dû à un manque de compétence de ma part.)

Il faut dire aussi que je n’ai jamais eu envie d’être caissière ou serveuse… Je pensais qu’il fallait que je m’y résigne, mais chaque fois que je remettais un c.v. quelque part, je me disais bon, je m’essaye ici… Si je l’ai, ça voudra dire que c’est la job pour moi. Sinon, ça voudra dire qu’il y a quelque chose de mieux qui m’attend ailleurs. Quand c’était pour un poste qui me semblait plus intéressant que les autres, je souhaitais vraiment avoir une chance de l’obtenir. Oui, je me suis découragée souvent… et j’attends toujours le  »quelque chose de mieux » en question… Mais peut-être aussi que je l’ai trouvé sans vraiment le chercher.

Depuis un peu plus d’un an, j’écris des articles pour une compagnie de marketing internet, Search Engine People. Au début, c’était environ un article par mois, donc, un minuscule revenu… Maintenant, c’est environ un article par semaine, ajouté à quelques autres petits contrats que je fais pour eux. J’aime écrire, donc ce n’est pas très compliqué d’écrire les articles en question, c’est une petite job sympathique que je peux faire en restant chez nous, et qui me laisse beaucoup de temps pour travailler sur mes projets. Vive internet pour ça! Je ne me rends pas riche avec ça, mais c’est pour le moment ma principale source de revenus, pour laquelle je suis très reconnaissante car c’est ça qui me permet de payer mon loyer chaque mois. Malgré tout, même si je réussis toujours à m’en sortir, le montant que je gagne chaque mois reste inférieur au montant que je dois dépenser… Ça reste un mystère, et une des raisons pour lesquelles je ne travaillerai jamais en analyse de budget.

Écrire ces articles là reste en tout cas beaucoup plus payant que faire des contrats en tant que travailleure autonome. Pour la simple raison que je n’obtiens pratiquement aucun contrat… À part ma mère, a peu près tous les gens qui ont fait appel à mes services dans la dernière année ont subitement oublié mon existence, ou décidé que finalement ils n’avaient plus besoin de ce qu’ils m’avaient demandé de faire pour eux, ou encore, qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour me payer, même si le prix que je demandais m’apparaissait très raisonnable et même très en dessous de ce qu’il devrait être. Comme je n’aime pas harceler les gens ou perdre mon temps à essayer de leur rappeler que je suis prête à travailler pour eux alors qu’ils ne m’écoutent pas, je n’insiste pas et je me dis, encore, que c’est sans doute dû à un manque de compétence ou de crédibilité de ma part en tant que travailleure autonome. Je sais que j’ai du talent… Ça a l’air que je ne l’ai juste vraiment pas pour me faire de la publicité. Avouez que si vous lisez mon blogue en tant que personne qui avait l’intention de faire appel à mes services, cela vous donne envie de m’engager? J’aime travailler sur différents projets… J’aime que des gens me disent ce qu’ils ont en tête, en me demandant si, et de quelle manière je pourrais le réaliser pour eux. J’aimerais avoir l’occasion de le faire plus souvent. Mais ça ne marche pas comme ça de ces temps-ci, ça a l’air. Je me dis que c’est peut-être juste une mauvaise passe… Je tente de rester optimiste.

Aussi, l’autre jour, en lisant le journal, j’ai vu un article annonçant que c’était le temps pour les artistes de faire des demandes de bourse au Fonds des arts et des lettres. Je suis une artiste, j’ai besoin d’argent: j’ai donc découpé l’article en question et je suis allée voir sur le site indiqué pour avoir plus d’informations. Juste à lire les prérequis pour être admissible, je me suis découragée. C’est compliqué avoir une bourse… Dans ce cas-ci, il fallait entre autres être un artiste reconnu par ses pairs et ayant déjà produit une oeuvre, un livre, par exemple, dans le cas d’un écrivain. Alors, je suis inconnue et je n’ai encore publié aucun livre, parce que, ben, je n’écris pas assez vite ni assez souvent, parce que ce n’est pas payant à court terme et que si je passais tout mon temps à travailler sur un de mes romans, alors là, je n’arriverais pas à payer mon loyer et je ne mangerais pas très souvent. J’aurais donc besoin d’une bourse pour m’aider à terminer et publier un roman sans avoir à me soucier de questions d’argent? Mais je ne peux pas faire de demande de bourse puisque je ne remplis pas les prérequis. Trop compliqué pour moi. Au moins, je me serai renseignée.

L’argent ne pousse définitivement pas dans les arbres. Mais selon moi, on pourrait dire que le bonheur pousse dans les arbres, mais qu’on oublie juste souvent de regarder en haut. Quand on l’aperçoit, on hésite parfois juste à tendre la main pour le cueillir. Il y a beaucoup de petites choses simples, d’occasions d’avoir du fun et de passer des beaux moments qui sont cachées tout autour, il faut juste pouvoir les reconnaître et foncer quand c’est le temps. Passer un dimanche soir en pyjama avec du faux sang partout dans la face, et se promener dehors quand il fait fucking frette avec une vingtaine d’autres personnes pour jouer le rôle d’un zombie dans un vidéoclip pour un band que je ne connaissais même pas… Ça, c’est le genre de chose qui me fait tripper et que je serais prête à refaire n’importe quand. Ce n’est pas payant? Je m’en fous. S’il fallait que je ne fasse que des choses payantes, je ne ferais pas grand chose dans ma vie.

Je suis tannée de devoir penser à l’argent parce qu’en y réfléchissant, c’est évident qu’il me détourne pas mal de mes buts.

Assez de blabla… Entrée de blogue super géante! (en comparaison avec ce que j’ai écrit ici jusqu’à maintenant, en tout cas…)
Je retourne travailler sur ma prochaine page de bd.

On passe au chapitre 5!!

Aujourd’hui, j’ai fait une constatation vraiment décourageante.

J’ai enfin fini le chapitre 4 d’un des livres que j’écris. J’aime écrire, oui, mais des fois, quand ça fait trop longtemps que je travaille sur quelque chose, j’ai hâte que ça finisse… c’était le cas pour ce chapitre là. Je me disais que ça faisait longtemps que je l’avais commencé, et qu’il était temps qu’il finisse par finir, tsé.

La constatation: dans toute ma paperasse, au début du chapitre 4 en question, une date: 18 juin 2009.

Quoi?? Ça m’a vraiment pris proche 2 ans écrire ce chapitre là??? Bravo…?

Oui, je sais que je n’ai pas fait juste ça pendant 2 ans. J’ai un autre roman que j’écris simultanément, j’ai ma bande dessinée, plein d’autres projets, et aussi le fait que j’ai besoin de gagner au moins un peu d’argent chaque mois pour payer mon loyer, avoir de quoi à manger et avoir une vie… Mais 2 ans?? Pour un chapitre?

Oui, je sais qu’il n’y a rien qui presse… Les grandes lignes de l’histoire sont déjà toutes tracées dans ma tête, il ne me reste qu’à trouver/prendre le temps de les mettre sur papier. Il n’y a rien qui presse. Mais 2 ans?? Je ne sais pas combien de chapitres mon histoire va avoir, mais à ce rythme là, je vais avoir fini en 2040, si la Terre existe encore rendu là!

Ça me décourage. Il faut juste que je réussisse à changer mon découragement en motivation. Go go go!! On passe au chapitre 5!

Les journées ont-elles toutes 24 heures?

J’admire les gens qui font plusieurs choses à la fois.
Je parle des gens qui sont capables de mener de front une vie sociale et familiale active et de parfois faire du bénévolat en plus d’écrire et de publier des romans, poèmes, articles, pièces de théâtre, de faire de l’artisanat, du dessin, de la peinture, de jouer et de composer de la musique, de chanter, d’avoir des talents d’acteur, de photographe, de scénariste, de réalisateur, de designer…
Bon, ok, les gens qui peuvent faire tout ça doivent être rares, mais il existe des gens qui font plusieurs de ces choses et qui, du moins du point de vue de la personne qui relate leurs exploits, réussissent bien dans tout.

Ces gens semblent avoir plus d’heures dans une journée que le commun des mortels, ou simplement plus de motivation, peut-être.

J’admire les artistes qui se lancent dans plusieurs domaines à la fois avec passion.
Même lorsque je fais quelque chose que j’adore faire, je suis incapable de rester concentrée trop longtemps sur le même projet, j’ai besoin de changement, de toucher à différentes choses dans la même journée.

Voyons voir… J’écris deux romans en même temps, je travaille sur un projet de bande dessinée, j’ai une peinture pas encore terminée accrochée sur mon mur de chambre, je dessine souvent, j’aime bricoler, j’ai plein d’idées de poèmes, j’ai commencé à pratiquer sérieusement la guitare depuis quelques semaines… Est-ce que je devrais m’admirer?

Pourtant, non. Je fais plein de choses, mais j’ai l’impression que rien n’avance assez vite à mon goût, et que je ne réussis vraiment jamais dans rien. Comment savoir quand on a  »réussi » quelque chose, de toute façon?

Je sais, en tout cas, que depuis que j’ai commencé mon blogue, j’essaie d’uploader une image d’en-tête, mais que ça ne réussi jamais. J’ai un message de confirmation me disant que mes changements ont été enregistrés, mais mon image d’en-tête n’apparaît pas!

Un jour, peut-être…

Commencement

Ça fait quelque temps que je me dis que je devrais écrire un blogue, mais je ne l’ai jamais fait avant parce que je me disais que ça n’intéressait personne.

Maintenant, j’ai décidé de le faire même si ça n’intéresse personne. Ce n’est pas une résolution de 2011, mais je pourrais faire semblant que oui, comme ça j’aurai tenu au moins une résolution de début d’année dans ma vie!

Ici, je vais surtout parler des projets artistiques que j’entreprends en tant que fille qui essaie d’être travailleure autonome. Pour l’instant, je suis à l’étape où je cherche des clients potentiels et des projets à réaliser… Ces jours-ci, j’écris et je peins, pour moi, pour mes propres projets…
C’est l’fun, mais ce n’est pas ça qui va payer mon appartement du mois prochain, malheureusement.

J’ai trop mal aux doigts de la main gauche pour écrire plus longtemps: décider de se mettre sérieusement à pratiquer sa guitare, ça fait ça.

…à la prochaine?