Ma priorité pour 2024: Sechora

Je travaille toujours sur plusieurs projets en même temps. Et j’ai souvent de nouvelles idées, alors je rajoute des projets sur ma liste de choses que je veux faire…

Mais bien sûr, je manque de temps. Comme tout le monde, j’imagine.

Mon projet le plus important cette année, celui que je veux absolument prioriser, c’est Sechora. Mon roman dont vous êtes le héros. Un gros livre… Un très gros livre.

Il y a quelques années, en 2018, plus précisément, j’avais calculé et prédit que je terminerais de l’écrire en 2024.

On est en 2024. Est-ce que j’ai terminé d’écrire Sechora? Non.

Mais presque! Ma conclusion est presque terminée, et je me suis lancée dans une grande première révision. Il faut aussi que je termine de taper à l’ordinateur tout ce que j’ai écrit sur des feuilles lignées…

Il me reste encore énormément de travail à faire. Mais j’ai déjà tellement travaillé sur ce projet, et depuis tellement d’années (je vous parle d’un livre auquel j’ai déjà consacré plus que la moitié de ma vie!) que je VEUX absolument le terminer cette année.

Je veux terminer ce livre en 2024, le publier, et passer à autre chose… parce que si ça s’éternise encore, je pourrais finir par en être tannée. Je pourrais peut-être même finir par le détester! Et je ne veux pas que ça arrive, ça.

La seule solution, c’est donc de continuer à travailler, à travailler fort, et à tout faire pour réussir à accomplir mon objectif. Je veux que ça devienne ma priorité.

Mais c’est plus facile à dire qu’à faire, et je pense bien que c’est parce que j’ai peur.

Oui, j’ai peur. J’ai peur que les gens le lisent, et le trouvent sans intérêt, ou pire encore, qu’ils ne se donnent même pas la peine de le lire. J’ai peur que mon livre soit publié dans l’indifférence générale. J’ai peur que ce soit un échec.

J’ai peur que ce projet auquel j’ai déjà consacré plus que la moitié de ma vie soit un échec.

Et je pense être aussi réaliste que pessimiste en me disant que ça ne serait pas du tout impossible que ce soit le cas. Parce qu’en 10 ans de carrière d’auteure inconnue, je me suis prouvé à plusieurs reprises que je n’étais pas très douée pour vendre mes livres.

J’essaie. Je fais des efforts. Mais c’est extrêmement rare que ça fonctionne.

Bien sûr, Sechora, je l’ai écrit pour moi. Je l’ai écrit pour la jeune ado qui aimait les livres dont vous êtes le héros, mais qui n’aimait pas compter des points et utiliser des dés pour combattre les adversaires de son personnage. Elle trouvait aussi que les personnages des livres qu’elle lisait manquaient aussi souvent de profondeur, alors elle a eu l’idée d’écrire un livre avec quatre personnages distincts, bien développés.

J’ai écrit ce livre pour moi. Mais maintenant, j’ai besoin de le publier. J’ai besoin de le partager. Et par-dessus tout, j’ai besoin que des gens l’aiment.

J’ai besoin de pouvoir regarder derrière moi et me dire, oui, ma fille, tout ce que tu as accompli, toutes tes années de travail, ta passion, tes doutes, ta minutie, ton acharnement, ton amour pour tes personnages, ton rêve de voir ce projet prendre vie, tout, tout ça, ça a valu la peine. Tu as bien fait de ne pas abandonner, même si tu aurais pu le faire un milliard de fois. Tu as continué, tu as réussi, et je suis fière de toi!

Mais pour l’instant, même si je suis motivée, et même si je sais ce que j’ai à faire, et dans quelle direction je m’en vais… ça n’avance pas vite, parce que j’ai peur.

Et je sais que c’est normal. Ça s’appelle la résistance: la même résistance qui empêche souvent les auteurs d’écrire. La résistance, elle essaie de me protéger en m’empêchant d’accomplir quelque chose qui est important pour moi. Sa logique c’est que si mon livre n’est jamais publié, personne ne va le lire, et donc, personne ne va le détester, le trouver médiocre, ou le trouver tout à fait dénué d’intérêt. Personne ne va l’ignorer non plus, puisqu’il n’existera pas!

Au fond, la résistance, c’est mon amie. Ou en tout cas, elle veut mon bien. C’est juste qu’elle s’y prend un peu mal…

Il faut que je surmonte ma peur. Que je continue malgré tout.

Comme Leïya, Nycolah, Ève, et Damien, mes personnages, je dois continuer ma quête, sans savoir si je vais en sortir victorieuse… ou épuisée et amèrement déçue.

Au moins, contrairement à eux, je ne risque pas de me faire tuer par des créatures démoniaques!

Un carnet sur lequel c'est écrit Croquis pour Sechora.
Je vais avoir plein de dessins à faire, pour la publication de Sechora… Je vais donc m’amuser dans mon carnet de croquis fait à la main, avec des feuilles de papier et du fil!

Portrait de personnage: Ysichc

Voici mon dernier portrait de personnage! Bon, je n’ai pas encore ajouté touuus les personnages que j’ai créés à mon répertoire, mais Ysichc est le dernier de ceux que j’avais planifiés.

J’en ajouterai sûrement d’autres dans le futur… Pour l’instant, concentrons-nous sur Ysichc, qui est un personnage secondaire dans mon futur roman dont vous êtes le héros: Sechora: Les Disciples de Nacci.

Ysichc est le roi d’Étéra, la capitale du sud de Sechora, le petit pays dans lequel l’histoire se déroule. En fait, Ysichc est un ancien prêtre de Gehal, qui est devenu conseiller du roi Naudapse et de son épouse. À la mort des deux souverains, il s’est vu confier la tâche de les remplacer jusqu’à ce que leur unique fille soit prête à régner.

Ysichc est sage, et il entretient une relation privilégiée avec Gehal, le Bienfaisant Créateur. Mais il est fatigué, et il fait face à un important problème: le démon Nacci s’est emparé du nord de Sechora, et il a décidé de s’amuser en lançant un défi aux gens du sud.

Ceux-ci doivent trouver ses trois Disciples, et les vaincre. S’ils réussissent, il les laissera en paix.

Ysichc fait donc appel à tous les aventuriers du pays pour les inciter à se lancer dans une quête insensée. Hélas, seules quatre personnes répondent à son appel: Leïya, Nycolah, Ève, et Damien. Ils semblent ne pas être tout à fait qualifiés, mais le roi n’a pas vraiment d’autre choix que de se fier à eux.

Avec sa longue barbe blanche, Ysichc ressemble, dans ma tête du moins, au personnage du Père Fouras dans l’émission Fort Boyard, que j’aimais beaucoup dans ma tendre enfance. Je le trouvais amusant, avec son visage bizarre et sa voix chevrotante, et quand j’ai commencé à imaginer l’histoire de Sechora, son apparence m’a naturellement inspirée pour créer le personnage d’Ysichc.

Oui, ça fait très longtemps tout ça… Des années de travail! Un de mes principaux objectifs, en 2024, c’est d’enfin le publier, ce fameux livre.

Ysichc compte sur moi pour le faire!

Livre dans lequel Ysichc apparaît:

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Portrait de personnage: Nycolah

Nycolah est un Montagnard, c’est-à-dire qu’il vient d’un petit village perdu, quelque part au sommet d’une chaîne de montagnes.

Tous les habitants de ce village, et surtout les hommes, se doivent de se montrer forts, courageux, adroits, et travaillants. Et Nycolah… oui, il est fort et courageux, mais ses connaissances ont un peu tendance à le considérer comme un imbécile. Et je pense qu’il ne s’en rend pas tout à fait compte.

Il est généralement d’humeur joyeuse et insouciante, ce qui pourrait faire de lui un bon compagnon de voyage. Mais il aime un peu trop se plaindre et critiquer les autres, et il ne réfléchit pas toujours suffisamment avant de parler.

Même s’il m’a bien fait rire à quelques reprises pendant l’écriture de mon roman, je dirais qu’il n’est pas tout à fait un imbécile, et qu’il est plus logique que ce que les gens peuvent croire!

Il n’aura d’ailleurs pas le choix de perdre un peu de son insouciance pendant son aventure, car il fait partie des quatre personnages principaux de mon roman dont vous êtes le héros, qui auront pour périlleuse mission de trouver et de vaincre les Disciples de Nacci, un démon.

Il se montrera ravi de devoir participer à cette quête importante en compagnie de deux femmes… mais il sera beaucoup moins heureux de la présence d’un Mage, qu’il va se mettre à détester avec passion dès leur première rencontre.

À cause de son aversion pour Damien, il va même, sans le vouloir, compliquer un peu leur mission à quelques reprises…

Mais souvenez-vous qu’il n’est pas un imbécile! Pas tout à fait.

Livre dans lequel Nycolah apparaît:

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Portrait de personnage: Nacci

Nacci est probablement le plus diabolique de tous les personnages que j’ai créés. Il s’agit d’un démon puissant, qui a décidé de s’en prendre au minuscule pays de Sechora.

C’est lui que les quatre personnages de mon futur roman dont vous êtes le héros, c’est-à-dire Leïya, Nycolah, Ève, et Damien, devront chasser et combattre.

Mais en fait, ils ne vont pas lui faire face directement, mais plutôt essayer de trouver et vaincre ses Disciples, des humains auxquels il a transmis de grands pouvoirs.

C’est parce que Nacci, comme tous les démons, est immortel et invincible. S’il avait simplement voulu tuer tous les habitants de Sechora, il l’aurait fait, et rien n’aurait pu l’en empêcher.

Ce qui amuse Nacci, c’est de tourmenter les humains, les faire souffrir, et leur donner de faux espoirs en les amenant à participer à son petit jeu, qu’ils ont peu de chances de remporter. Ce qu’il aime, c’est faire mal aux humains, les corrompre, et semer le chaos et la destruction dans leur univers.

Il n’a pas vraiment d’apparence… Il peut choisir d’apparaître sous la forme d’une ombre ou d’un menaçant nuage noir, ou encore, sous les traits d’une grande créature ailée à la peau noire, et aux yeux complètement noirs. Un bien charmant personnage!

Il y aura beaucoup de personnes possédées dans mon roman. Mais elles ne seront pas en jaquette, attachées dans leur lit, à se tordre et à hurler des choses obscènes pendant que des prêtres essaient de les exorciser. Non.

Dans mon roman, les possédés vont pour la plupart se promener librement dans les rues, complètement fous, et ils vont attaquer les passants et même se dévorer entre eux, comme des bêtes. Ils vont ressembler à des zombies, en quelque sorte, puis qu’ils vont pouvoir se relever après avoir été tués.

Et si jamais les trois Disciples de Nacci sont vaincus et que le démon libère Sechora de son emprise, les possédés vont pouvoir guérir et retrouver la raison.

Peut-être…

Livre dans lequel Nacci apparaît:

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J’aime les projets à long terme

L’autre jour, je suis allée rencontrer la sympathique journaliste Manon Toupin, du journal La Nouvelle, pour parler de ma participation au recueil Les Contes du Vent d’ici.

C’est un beau projet, alors ça vaut la peine d’en parler, encore et encore: 48 auteurs et illustrateurs ont collaboré pour créer un recueil de contes pour enfants, il est en vente seulement sur Amazon et seulement jusqu’au 30 septembre 2023, et ensuite, les profits vont être remis à l’organisme Soleil des Orphelins.

En plus de me poser des questions sur le recueil, Manon m’a aussi questionnée sur mes projets en cours. Alors bien sûr, comme chaque fois que je la vois pour parler de la publication d’un nouveau livre, je lui ai parlé de mon projet de roman dont vous êtes le héros.

Oui, on en a parlé plusieurs fois déjà, parce qu’à chaque fois, elle s’en souvient. Alors quand je lui ai expliqué que ça faisait plus que 20 ans que je travaillais là-dessus, elle a été très impressionnée!

«Toi, là, on se trompe pas en disant que tu es persévérante!» qu’elle m’a dit.

En effet! C’est de la persévérance, avec de l’obstination et un soupçon de folie, je suppose. Parce que oui, c’est assez ridicule, dans un sens, le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai commencé l’écriture de ce roman-là.

Plus que 20 ans. Plus que la moitié de ma vie!

C’est ridicule, mais c’est comme ça! Et surtout, j’en suis fière, de mon projet. Je suis fière de ne jamais avoir abandonné mes personnages en cours de route. Fière d’avoir tenu à la raconter jusqu’au bout, cette histoire-là.

Bon, il me reste encore un bout à écrire… juste un petit bout. Avant d’écrire la conclusion pour chacun des 4 personnages que les lecteurs et lectrices vont pouvoir choisir d’incarner, j’ai décidé de tout relire, depuis le début. Une première grande révision.

Relire et réviser, ça ressemble à ça. C’est palpitant! Ok, dit comme ça, ça n’a pas l’air palpitant pour vrai… mais ça l’est. J’aime mon histoire et mes personnages. Ça fait longtemps qu’on se côtoie!

Après ça, je vais me lancer dans une seconde grande révision. Et j’ai une idée, que je crois être enfin la bonne, pour la page couverture de mon livre. Il me reste encore beaucoup de travail, mais ça avance! Ça avance, et mon livre va exister un jour, et ça va être possible parce que je n’ai jamais abandonné.

Quand j’ai commencé à écrire cette grande histoire, j’étais naïve et pleine d’espoir. Je n’avais aucune idée de l’ampleur du projet dans lequel je me lançais. Un vrai de vrai projet à long terme!

Et ce n’est pas le seul. J’ai un autre projet qui va s’avérer être très long, quoi que sans doute moins compliqué que mon livre dont vous êtes le héros.

La quête de Marianne est reliée aux 6 premiers livres de ma Mini Collection, et aussi à une série de romans qui, selon moi, va en compter 5 en tout. Je travaille à l’écriture du premier. Et ce gros casse-tête d’histoires-là, il évolue dans ma tête depuis plus que 10 ans, maintenant.

Il faut croire que j’aime ça, les projets à long terme!

L’an prochain, ça va faire 10 ans que mon premier roman a été publié. Il y a des choses, dans la vie, pour lesquelles je ne suis pas toujours très persévérante… Mais ça, oui. Écrire, oui.

Ça me tient à coeur, et c’est pour la vie.

Et il va falloir que je perce le secret de l’immortalité, parce que sinon, je n’aurai jamais le temps de raconter toutes les histoires que j’ai envie de raconter… 🤷‍♀️

Portrait de personnage: Leïya

Leïya est une jeune femme qui cherche à venger ses parents, qui ont été tués quand elle était toute petite.

Eh oui, je sais, c’est très original, un personnage de roman qui n’a plus de parents!

Elle a passé une partie de son enfance et de son adolescence dans la rue. Elle a appris à se battre, et à manier l’arc et l’épée. Elle n’est d’ailleurs pas très douée avec son arc, et parvient rarement à atteindre sa cible!

Elle a un fort tempérament, mais aussi une grande sensibilité et beaucoup d’intuition.

C’est un peu pour échapper à sa tante, chez laquelle elle habitera pendant quelques années, qu’elle se joindra à Ève, Damien et Nycolah pour prendre part à une quête importante: sauver le pays de Sechora de l’emprise d’un démon!

Leïya est donc un des quatre personnages qu’il sera possible d’incarner en lisant mon futur roman dont vous êtes le héros… Et je dois avouer qu’en écrivant ce roman, j’ai presque toujours écrit la partie de Leïya en premier.

C’est justement parce que j’aime son intuition, sa manière de percevoir et de comprendre les choses. Donc, son point de vue me sert un peu de guide pour écrire les parties des autres personnages.

Au début de sa quête avec ses compagnons de voyage, Leïya a tendance à se mettre en colère pour des choses qui n’ont pas nécessairement beaucoup d’importance. Et elle a de la difficulté à faire confiance aux hommes, en particulier, à cause du drame qu’elle a subi dans son enfance…

C’est donc surtout ça qu’elle devra surmonter, en plus bien sûr d’essayer de trouver et de vaincre les Disciples de Nacci!

Livre dans lequel Leïya apparaît:

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Portrait de personnage: Héléna

Héléna est un Mage de la Vallée de Baldar, comme Damien. (Il existe d’ailleurs un certain lien entre ces deux personnages, mais ce lien n’est pas prêt à être révélé…)

De manière générale, les Mages sont des gens sérieux et calmes. Taciturnes, et respectueux des règles de leur communauté. Ils passent de longues années de leur vie à étudier la magie et à perfectionner leurs pouvoirs. Mais ces pouvoirs, ils ne font rien d’utile avec. Ils souhaitent donc devenir puissants pour leur simple satisfaction personnelle…

Mais Héléna est différente. Elle est enjouée et curieuse, et elle aime s’amuser! Elle regrette d’ailleurs le fait que la plupart des hommes qu’elle côtoie n’aient pas envie de s’amuser avec elle, parce qu’ils sont trop concentrés sur leurs études…

Elle, elle ne prend pas vraiment l’étude de la magie au sérieux, parce qu’elle trouve que c’est stupide de travailler autant pour acquérir une grande puissance… et ensuite vivre une vie paisible et ennuyeuse, sans chercher à utiliser sa magie pour améliorer le monde.

Contrairement à Damien, qui est un des personnages principaux dans le roman dont vous êtes le héros sur lequel je travaille depuis une éternité, Héléna n’est qu’un personnage secondaire. Mais comme elle rêve d’aventures et de liberté, il y a fort à parier que dans le futur, elle va prendre une place plus importante dans une autre histoire.

Pour finir, comme (presque) tous les Mages, elle est grande, avec des cheveux noirs et une peau très pâle, et elle a les yeux d’un bleu très foncé.

Livre dans lequel Héléna apparaît:

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Portrait de personnage: Ève

Ève est une Nemgelch.

Qu’est-ce que c’est, ça? Les Nemgelch sont un peuple de mon invention, qui ressemble un peu aux Elfes dans le Seigneur des Anneaux. En tout cas, ils ont les oreilles pointues, et ils vivent au milieu d’une forêt!

En plus d’avoir des oreilles pointues, Ève a de longs cheveux blond cuivré, et des yeux d’un vert très vif.

Pour bien comprendre qui elle est, il faut comprendre qui sont les Nemgelch… Pour faire une histoire courte, cette race est apparue quand un cristal magique, créé par le dieu Gehal, a été planté dans une clairière et est devenu une tour de cristal.

Les Nemgelch sont donc, en quelque sorte, les enfants du dieu qui est vénéré par les habitants de l’île de Sechora, qui eux, sont simplement humains. Ce sont des êtres purs, gracieux, paisibles, et bienveillants… Ils sont aussi très sensibles et fragiles, et ont tendance à être facilement blessés par la haine, la colère et la violence.

De manière générale, ils se croient supérieurs aux humains. Ils ont donc un petit côté fier et arrogant, et plutôt que de se mêler aux humains pour les regarder de haut, ils préfèrent leur cacher leur existence et rester isolés dans leur forêt.

Pour les humains, la tour de cristal et les Nemgelch sont donc un mythe relié à la création du monde…

Mais Ève est un peu différente des autres. Elle ressent le besoin de partir à la rencontre des humains et d’apprendre à les connaître, même si elle sait que le fait de les côtoyer risque de lui faire du mal et de l’affaiblir.

Elle décidera donc de se joindre à Leïya, Nycolah et Damien pour participer à une quête visant à sauver Sechora. Au cours de leurs péripéties, elle devra développer son courage et devenir plus forte.

Livre dans lequel Ève apparaît:

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Portrait de personnage: Damien

À première vue, Damien n’est vraiment pas un personnage sympathique. Il est grand et maigre, avec de longs cheveux noirs, et sa peau est d’une pâleur cadavérique. Il ne parle pas beaucoup, il ne rit pas, et il ne sourit pas.

Quand il n’a pas l’air d’être en colère, il a l’air distant, distrait, ou indifférent. En plus, Damien est un Mage doté de puissants pouvoirs magiques… et dans le petit pays de Sechora, les Mages sont craints par tout le monde. On raconte même qu’ils sont amis avec des démons!

Pourtant, quand on se donne la peine de mieux le connaître… bon, il ne devient pas vraiment plus sympathique. Mais c’est plus facile de l’apprécier quand on le comprend un peu mieux.

Moi, en tout cas, j’adore ce personnage! J’aime particulièrement son sens de l’humour douteux et extrêmement subtil, qui prend parfois les autres au dépourvu.

Damien n’est pas un homme mauvais, et il ne veut de mal à personne. Tout ce qu’il aimerait, en fait, c’est rester seul dans son coin et avoir la paix. Pour toujours.

Il sent bien qu’il y a, quelque part au fond de lui, quelque chose qui ne fonctionne pas. Quelque chose de brisé, peut-être. Quelque chose qui l’empêche de vivre comme une personne normale, d’apprécier sa propre compagnie, de s’intéresser aux autres et de ressentir de la compassion ou de l’affection pour eux. Mais comme il déteste se sentir vulnérable, il préfère ignorer tout ça et agir comme si tout était parfaitement normal dans sa tête.

Et il est vraiment très, très doué pour vivre dans le déni. On pourrait dire que sa devise est «Si j’ignore ce problème, peut-être qu’il va finir par disparaître».

Livre dans lequel Damien apparaît:

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#Sechora2024

Quelque part en 2018, j’avais calculé que je devrais être capable de publier mon roman dont vous êtes le héros en 2024.

Il me semble que j’avais utilisé #Sechora2024 à quelques reprises sur Facebook, en me trouvant bien comique. À cette époque-là, c’était un objectif lointain. Ça ne me semblait pas tout à fait réaliste, parce que je savais bien qu’il me restait beaucoup à écrire avant d’atteindre la fin de cette longue histoire, mais en même temps, je pouvais me permettre d’y croire.

Maintenant, on est au début de l’année 2023… Est-ce que j’ai fini d’écrire l’histoire de Sechora?

Non, pas encore. Mais je suis en train d’écrire le dernier chapitre! Bon, ensuite, il va me rester à écrire une petite conclusion pour chaque personnage que les lecteurs vont pouvoir incarner. Mais j’ai presque fini!

Ces gens-là et cette carte-là sont affichés sur le mur, juste devant mon bureau d’écriture!

Si vous n’avez jamais entendu parler de Sechora, sachez que c’est un projet qui me tient à coeur. Un projet à long terme. Ça fait sérieusement plus que la moitié de ma vie que je travaille sur l’histoire de Sechora!

Quand je vois des auteurs écrire un roman en moins d’un an, voire en quelques mois, je me demande vraiment comment ils font. Je le répète: j’ai travaillé sur ce livre pendant plus que la moitié de ma vie! Et il n’est pas encore fini…

(J’ai présentement 37 ans, si ça peut vous donner une idée du temps que j’ai passé sur ce projet.)

Je pense donc que c’est un peu normal que j’appréhende les étapes suivantes… Parce que oui, réviser tout ce que j’ai écrit, vérifier si tout est cohérent, illustrer et faire la mise en page de mon roman, ça va être très long.

Pour l’instant, mon manuscrit ressemble à ça. Parce que oui, c’est un vrai manuscrit, écrit à la main! Des paquets de feuilles lignées, un pour chaque chapitre de chaque personnage, mis en valeur dans un présentoir en plastique acheté pendant la vente de fermeture du Zellers.
(Un autre détail qui témoigne de l’âge du projet…)

Et puis, c’est épeurant. Imaginez travailler sur quelque chose pendant plus que 20 ans, et présenter avec fierté votre projet au monde entier… pour ensuite éprouver de la déception parce que le monde entier, au fond, n’en a rien à faire de ce projet, de vos efforts, de votre travail, et de votre ténacité.

Ça me fait peur, ça.

Et je sais très bien que plus un projet est important, plus on espère qu’il va recevoir un bon accueil. On espère que d’autres gens vont le découvrir, l’apprécier, le trouver important eux aussi. On espère avoir du succès, quoi.

Et du succès, j’ai l’impression que c’est quelque chose d’assez rare, dans ma carrière d’auteure inconnue…

Je vais finir d’écrire Sechora, et je vais travailler fort pour le réviser, le publier, et le promouvoir. Je vais le publier en 2024, si possible.

Je vais le faire, parce que c’est important pour moi.

Mais j’ai peur. Et je me dis que c’est probablement une raison de plus pour le faire.

Après tout, Sechora: Les Disciples de Nacci, c’est un roman dont vous êtes le héros qui rassemble 4 personnages assez différents les uns des autres, qui se lancent dans une quête qui semble un peu perdue d’avance.

Ils doivent apprendre à collaborer ensemble, et surtout, à trouver en eux le courage de continuer…

Je vais donc être courageuse, donner enfin naissance à mon bébé, et ensuite passer le reste de ma vie à essayer de convaincre les gens de le lire.

Défi accepté!