Film d’écrivain en péril: L’oiseau au plumage de cristal

Film d'écrivain en péril

Hier soir, j’ai décidé que j’étais due pour un film d’écrivain en péril. Alors j’ai regardé L’oiseau au plumage de cristal, un giallo sorti en 1970.

(Un giallo, c’est un genre de film, surtout d’origine italienne, qui mélange des éléments de film policier et de film d’horreur. Le mot veut dire «jaune», parce que ça a l’air que le jaune était la couleur la plus utilisée sur les couvertures de romans policiers, en Italie.)

Donc, voici le résumé que Tubi donne de ce fameux film: «Après avoir été témoin de la tentative d’assassinat de la propriétaire d’une galerie d’art, à Rome, un écrivain Américain et sa petite amie mènent une enquête tandis que le tueur les prend pour cibles.»

Bon, j’ai vu le film en anglais, mais c’est cool de voir la bande-annonce en italien avec des sous-titres en français!

Le film raconte donc l’histoire de Sam Dalmas, un auteur Américain qui est venu s’installer temporairement à Rome, à la recherche d’inspiration pour écrire. Un de ses amis lui a recommandé de venir passer du temps en Italie, supposément parce que c’est calme et qu’il ne s’y passe jamais rien.

Deux ans plus tard, ce cher Sam a fait du tourisme avec sa blonde Julia, mais il n’a pas écrit une seule ligne. Il se prépare donc à rentrer chez lui, aux États-Unis…

Mais! Le soir avant son départ, il marche par hasard devant une galerie d’art, dans laquelle il voit une femme se faire poignarder par un homme mystérieux, habillé en noir, qui s’enfuit en constatant qu’il a été vu par quelqu’un.

Sam réussit à convaincre un passant d’appeler la police pendant qu’il essaie de voler au secours de la victime. C’était en 1970… les gens, à cette époque, étaient comme moi: ils n’avaient pas de téléphone dans leurs poches. Mais il devait y avoir des téléphones publics à tous les coins de rue, parce que la police est arrivée vraiment vite!

Assez vite pour sauver la vie de la victime. Ouf!

L’inspecteur Morosini questionne Sam sur ce qu’il a vu. C’est qu’il enquête sur une série de meurtres de jeunes femmes, et il espère trouver le coupable… Sam pourrait-il être un suspect?

Il raconte à l’inspecteur que quelque chose clochait dans ce qu’il a vu, mais qu’il est incapable de se souvenir de ce que c’était. L’inspecteur lui confisque donc son passeport, ce qui est une manière très sympathique de demander son aide pour résoudre le mystère des crimes, mais aussi une manière de le tenir à l’oeil.

Bon, j’ai trouvé que Morosini s’est carrément arrangé pour que Sam mène son enquête à sa place! C’était assez comique, en fait… Tsé, il a pris la peine de lui dire que la femme était sortie de l’hopital, et de lui donner son adresse pour être certain qu’il aille la visiter pour l’interroger.

C’est pas sensé être sa job à lui, ça? Pourquoi est-ce qu’il envoie un témoin/suspect interroger une victime? Voyons donc, Morosini!

Quand même, pour un écrivain qui n’écrit pas, Sam est un assez bon enquêteur. Mais bien sûr, le tueur aux gants noirs va essayer de s’en prendre à lui, et à Julia… Dans le fond, c’est une bonne tactique de la part de Morosini. Lui, il ne s’est pas fait menacer!

Une chose que j’ai trouvée cool, c’est que dans la musique du film, il y avait souvent des voix humaines. Soit des «lalalalalalalalalaa!», ou des soupirs et des gémissements. Ça ajoutait quelque chose de bizarre et de sinistre à l’ambiance.

Ah, et pourquoi est-ce que ça s’appelle L’oiseau au plumage de cristal? Il y a un lien avec un oiseau, dans l’enquête… Un oiseau rare qui, supposément, a des plumes blanches semblables à du verre.

Finalement, quand on voit l’oiseau, pendant quelques fractions de seconde, ses plumes sont beaucoup plus grises foncées que blanches… Ils n’ont pas pu créer un oiseau comme ça par ordinateur, à l’époque, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose.

Wikipédia m’apprend que l’oiseau qui joue le rôle d’un oiseau au plumage de cristal d’une manière peu convaincante est en fait une grue royale.

J’ai passé un bon moment avec ce film. Il y a même certaines scènes qui m’ont vraiment fait rire… mais je ne sais pas si c’était vraiment supposé être drôle, ou si c’est juste moi qui a un humour particulier. 😅

Si vous le voyez un jour, dites-moi ce que vous en pensez!

Oh, et ne vous inquiétez pas pour Sam: son aventure l’a bien sûr inspiré, et il a recommencé à écrire.

L’interminable quête de Sechora

2018 vient à peine de commencer, mais j’ai déjà travaillé fort! J’ai commencé à classer les bouts d’histoire que j’écris sur des bouts de papier depuis des années, et à faire un genre de plan pour mon histoire de Sechora, que j’ai déjà mentionnée un peu dans mon blogue…

J’ai aussi essayé de trouver une réponse à une question que je me pose souvent: Ça fait combien de temps que je travaille sur cette histoire-là??? Avant de vous parler un peu plus de cette fameuse histoire dans un prochain blogue, je vais vous partager le résultat de ma petite enquête…

Depuis quelques années, j’ai pris la bonne habitude de souvent écrire la date dans la marge de mes feuilles quand je travaille sur une histoire. Avant, au début, je ne faisais pas ça…

J’ai donc des chapitres de Sechora datés de 2016, 2015, 2014… 2008… Mais les premiers chapitres, les débuts de l’histoire, n’ont aucune date.

J’ai donc cherché dans mes papiers en désordre si je pouvais trouver une date de début quelque part… Le mieux que j’ai trouvé, c’est ça:

Des notes énigmatiques!

30 Octobre 2000… J’ai beaucoup d’autres papiers avec des notes et des dessins (et même la feuille de papier sur laquelle j’ai inventé les 4 personnages principaux de mon histoire!) mais il n’y a aucune date dessus. (Dommage que je ne puisse pas les faire dater au carbone 14!)

En 2000, donc, je travaillais déjà sur cette histoire interminable… Mais je sais que ce n’est pas l’année à laquelle j’ai commencé. J’ai trouvé dans mes papiers un début d’histoire débile que j’avais écrit, et qui se passait dans ma polyvalente. C’est clairement écrit que j’avais 15 ans dans cette histoire qui me mettait en vedette, avec les 4 personnages principaux de Sechora!

Je me souviens que j’étais dans un cours de… Physique(?) dans ma première école secondaire quand j’ai inventé le nom du pays où se déroulent les aventures de mes héros… Sechora = Roches à l’envers, mais avec le H et le C inversés, et avec un A rajouté à la fin, pour faire plus cute. Je m’en souviens parce qu’on étudiait des roches dans le cours, et le nom m’est venu et je trouvais ça ben, ben drôle…

J’étais donc soit en secondaire 1, ou en secondaire 2 quand j’ai commencé à travailler sur l’histoire de Sechora. Je devais avoir 13 ou 14 ans…

Ça fait donc 18 ou 19 ans que j’ai commencé, et je suis encore looooiiiiiiin d’avoir fini! Au moins, j’ai l’intention de mieux m’organiser pour réussir à écrire plus vite à partir de maintenant…

Je vous en reparle dans mon prochain blogue!