Film d’écrivain en péril: Widow’s Point

Film d'écrivain en péril

J’ai trouvé un autre film d’écrivain en péril sur Tubi! Hier soir, j’ai regardé Widow’s Point, un film d’horreur paru en 2019.

Voici ma traduction de son résumé: «Afin de faire un coup de publicité pour son prochain livre, un auteur de romans d’horreur passe la fin de semaine enfermé dans un phare du 19e siècle réputé comme étant hanté.»

Ça a l’air d’une très bonne idée… n’est-ce pas?

Le film nous montre les prouesses de Thomas Livingston, un auteur déterminé à écrire un livre sur ce qu’il considère comme étant la légende du phare hanté de Widow’s Point. Il a loué la maison connectée au phare dans le but d’y passer la fin de semaine, mais à son arrivée sur les lieux, Parker, le vieux gardien, l’informe qu’il ne le laissera pas entrer dans la tour.

Thomas lui dit quelque chose du genre «Vous ne croyez quand même pas à ces histoires de fantômes?» Et Parker lui répond «Les histoires sont pour les enfants… et pour les adultes avec un caractère enfantin.»

Bien sûr, il lui dit ça en le regardant d’un air légèrement dédaigneux, comme pour bien lui faire comprendre ce qu’il pense de son métier d’écrivain.😅 Tout en affirmant subtilement que les histoires de fantômes entourant le phare ne sont pas des histoires, mais la vérité.

Thomas, grâce à son argent, réussit quand même à le convaincre de déverrouiller la porte menant au phare. Son plan est simple: Parker va verrouiller la porte derrière lui, et il va passer la fin de semaine enfermé dans le phare.

Pendant ce temps-là, sa publiciste va rester dans la maison, et surveiller un écran qui montre en direct ce que Thomas va filmer avec sa caméra.

Entretemps, on en apprend plus sur le passé du phare, grâce aux recherches effectuées par Thomas. Au cours des années, il y a eu des meurtres, des suicides, et plein d’évènements étranges entourant le fameux phare…

D’ailleurs, Thomas est rapidement témoin de choses étranges. Mais sa publiciste, elle, ne voit rien. Parce que la caméra, puis le micro, cessent mystérieusement de fonctionner!

Elle commence par s’inquiéter un peu… pour finir par se dire qu’il a sûrement fait exprès de fermer l’image et le son, pour ensuite pouvoir prétexter qu’il a vu des fantômes et vécu des choses effrayantes. Elle trouve ça ingénieux. C’est certain que le livre va bien se vendre!

Sauf que, oups! Thomas vit réellement des choses effrayantes. La pire chose qui lui arrive, selon moi, c’est que toutes les bouteilles d’eau qu’il a apportées dans sa glacière sont soudainement remplies d’eau salée, et que ses sandwiches et ses fruits moisissent rapidement et se retrouvent pleins de petits vers grouillants… Ark. Ark!!

Dès le début du film, j’ai trouvé que l’acteur principal avait des airs de Johnny Depp. C’est un peu comme si le directeur avait essayé de commander un Johnny Depp pas cher, sur un site internet douteux, et que ce gars-là était arrivé chez eux. «Ah… c’est pas exactement ça que j’ai commandé, mais… Ah oui, ça va faire la job! Parfait, j’ai ma star!»

Mon impression s’est renforcée dans les scènes où Thomas sombre dans la folie, qu’il se parle tout seul, rit de manière inquiétante, et ne comprend plus rien de ce qui se passe. J’aurais bien vu Johnny jouer ce rôle-là!

J’ai trouvé qu’il y avait quelques moments vraiment effrayants dans le film. Quant aux scènes où ce pauvre écrivain en péril devient fou, je ne suis pas certaine si c’était supposé être comique ou sérieux et dramatique… Moi, en tout cas, j’ai beaucoup ri! Et je ne dis pas ça d’une manière négative: j’ai trouvé le film dans son ensemble vraiment cool et amusant.

Il y avait des effets spéciaux d’une qualité douteuse, mais pas en quantité industrielle, heureusement. Et j’ai trouvé le punch final très efficace.

Et puis… Je dois avouer que si je devais passer une fin de semaine enfermée avec rien à boire ni à manger, moi aussi, je deviendrais folle! Alors, vraiment, je te comprends, Thomas.

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Film d’écrivain en péril: Exposé

C’est le retour de ma chronique inutile préférée, pour laquelle je regarde des films d’écrivain en péril pour que vous n’ayez pas besoin de le faire!

Bon, parfois, ce sont de bons films. Mais ce n’était pas le cas pour Exposé, un film de 1976 dont Frissons TV donnait cette description:

«Un écrivain paranoïaque est incapable de commencer l’écriture de son deuxième roman. Il engage une secrétaire et c’est là que ses ennuis commencent.»

Ah, la bande-annonce semble presque plus intéressante que le film… En fait, on dirait un cauchemar incohérent que quelqu’un aurait pu faire après avoir regardé Exposé.

Bon, le contenu est réservé aux 18 ans et plus… ben coudonc!

Le film était supposé être un film d’horreur, mais il semblait plutôt être une excuse pour tourner des scènes érotiques. Le gars portait d’ailleurs des gants de latex pour faire l’amour à sa petite amie… Je pense qu’il n’a pas bien compris le principe de «se protéger».

Donc, Paul Martin, auteur d’un roman à succès, était l’écrivain désagréable de ce film. Eh oui, cette chronique m’a fait constater que la grande majorité des écrivains dans les films sont désagréables, prétentieux, ou juste très très bizarres. Allez savoir pourquoi!

Paul a de la difficulté à écrire son deuxième roman, alors il engage une secrétaire pour taper ce qu’il lui récite. Ce qui laisse croire qu’au fond, il n’avait pas vraiment de problème d’inspiration… il devait plutôt avoir de la misère à bien utiliser une machine à écrire.

Mais la secrétaire, qui elle sait se servir d’une machine, est louche et semble avoir des intentions cachées.

On les découvre à la fin, mais ça ne rend pas le film plus intéressant pour autant!

Ce film m’a quand même enseigné que «quand on a du succès, il faut fuir les gens, c’est le prix à payer pour être bon dans ce qu’on fait». J’ai aussi appris qu’un homme qui s’est fait tirer dessus à bout portant pouvait survivre longtemps seul dans un champ: environ le temps que ça prend à une secrétaire pour taper à la machine 400 pages d’un roman.

Qui sait, peut-être que ces connaissances me seront utiles, un de ces jours… 😏

Film d’écrivain en péril: Retour vers le cauchemar

En tant qu’auteure, j’écris pas mal toujours à partir de mon bureau. Je n’ai jamais ressenti le besoin d’aller louer une maison hantée pour m’y installer et chercher de l’inspiration pour un prochain roman.

Pourtant, on dirait qu’il y a plein d’auteurs qui font ça… Peut-être pas dans la vraie vie, mais dans les films, oui!

J’ai regardé un film d’horreur appelé Retour vers le cauchemar, ou The Nesting, dans sa version originale. Le film est paru en 1981, et Frissons TV en donnait cette description:

«Une écrivaine cherchant l’inspiration pour son nouveau roman emménage dans un manoir qui se révèle hanté.»

Hum… Ça sonne familier, non? J’ai l’impression d’avoir vu ce film-là une centaine de fois, et d’en avoir parlé autant de fois dans mon blogue. Voyons voir…

Lauren Cochran est auteure de romans gothiques. Ou en tout cas, on peut voir qu’elle a publié au moins un roman, appelé The Nesting, sur lequel on voit l’illustration d’une maison et d’une femme qui semble s’en sauver.

Contrairement à ce que disait le résumé, elle n’a pas décidé de louer un manoir pour chercher de l’inspiration pour écrire, mais bien parce qu’elle était agoraphobe et qu’elle faisait des crises de panique juste en sortant de son appartement. Elle s’est donc dit qu’emménager à la campagne pourrait être une bonne chose pour sa santé mentale.

Oups… 😬

Comme c’est le cas pour beaucoup d’écrivains dans les films d’écrivain en péril que je regarde, j’ai trouvé le personnage de Lauren antipathique, pour ne pas dire vraiment gossant. Les auteurs ont souvent des caractères douteux dans les films… Pourtant, il me semble que la plupart d’entre eux ne sont pas si pires que ça, dans la vraie vie!

Lauren décide donc de quitter New York et d’aller habiter dans une vieille maison abandonnée. Maison qui ressemble à celle présentée sur son roman, même si elle insiste qu’elle ne l’a jamais vue de sa vie.

En trouvant cette maison par hasard, elle décide de tout simplement entrer à l’intérieur, étant certaine d’avoir vu quelqu’un par une des fenêtres de l’étage. Euh… oui, ok. C’est logique. J’imagine?

Son petit ami Frank, qui est venu lui donner un lift jusqu’à cet endroit, exprimait assez bien mon appréciation personnelle du manque de jugement de Lauren en lui disant des choses du genre «Pour quelqu’un qui a peur de sortir de chez toi, je te trouve très à l’aise chez les autres!».

Ah, Frank… Malheureusement, il est parti et n’est revenu qu’à la fin du film. Le tout aurait été beaucoup plus amusant s’il était resté là avec ses répliques sarcastiques et son attitude terre à terre.

Mais non, Lauren est restée là seule. Après avoir conclu que la maison était bel et bien abandonnée, elle l’a louée et s’y est installée. Aussitôt, elle s’est mise à faire d’étranges rêves et à voir des choses qui l’ont convaincue que la maison était hantée.

Elle a des hallucinations, des fantômes de femmes élégantes se moquent d’elle, tous les salauds du coin la harcèlent… oh, et des gens autour d’elle meurent!

Elle finira bien sûr par comprendre pour quelle raison cette mystérieuse maison apparaissait dans son roman, et pourquoi elle lui semblait si familière…

C’est bien beau, tout ça, mais a-t-elle écrit un nouveau roman, finalement? Pas vraiment… mais elle a passé du temps à taper sur sa machine à écrire, au lieu de juste fuir cet endroit sinistre et hanté tel que je l’aurais fait si j’avais été à sa place.

On n’apprend pas, non plus, si son court séjour l’a aidée à guérir de son agoraphobie. Peut-être qu’elle a juste acquis de nouvelles phobies…