
Marguerite est la petite soeur de Marianne Delisle. Elles sont très proches l’une de l’autre, même si, d’une certaine manière, elles n’habitent pas dans le même monde.
Marguerite est capable de parler, mais elle ne parle pas. Elle ne dit quelques mots que lorsque c’est absolument nécessaire, et qu’elle n’a pas d’autre choix.
Les membres de sa famille soupçonnent qu’elle doit avoir un quelconque problème de développement, mais ils préfèrent essayer de se convaincre que tout va bien, ou que tout ira mieux éventuellement, plutôt que de chercher à obtenir un diagnostique et une manière de peut-être réussir à l’aider.
Moi-même, en tant qu’auteure, je ne sais pas exactement pourquoi Marguerite ne veut pas parler. Mon travail à moi, c’est de la faire vivre à travers mes mots, et de vous faire découvrir sa manière de voir le monde et d’observer tout ce qui l’entoure. Je ne suis pas là pour expliquer précisément pour quelle raison elle ne parle pas, et certainement pas pour essayer de la réparer!
Parce que je considère qu’elle n’est pas brisée, Marguerite. Ce n’est pas un défaut de préférer le silence… (Mais ce n’est pas toujours pratique, et surtout, ça lui cause des problèmes à l’école, évidemment.)
Elle a beaucoup d’imagination, et une grande sensibilité. Et puis, même si elle peut être inquiète et anxieuse pour différentes raisons, tant qu’elle a sa grande soeur près d’elle, qu’elle peut jouer avec son ami Jimmy et passer beaucoup de temps dehors, c’est une jeune fille heureuse.
C’est justement la puissance de son attachement pour sa soeur qui va lui permettre de la suivre, quand Marianne va se faire enlever par des marins étranges venus sur un grand voilier…
Malgré le danger potentiel, ce qui est le plus important pour Marguerite, c’est de suivre sa soeur. Peu importe où elle va.
Livres dans lesquels Marguerite apparaît: