Un grand succès en librairies!

Un grand succès en librairies… C’est une des choses que mon premier roman, Le Parfum du Vent, n’est pas, et ne sera jamais.

J’avais placé des livres en consignation chez Buropro, il y a de cela quelques mois. Le procédé était quand même facile, et les responsables étaient sympathiques. À la fin de ma consignation, on m’a contactée pour que je vienne signer un formulaire pour la renouveler. Ce matin, j’ai reçu un message disant que ma deuxième période de consignation était terminée, et que je devais venir chercher mes livres.

Résultat: aucune vente.

J’ai découvert qu’une consignation chez Renaud-Bray ne serait pas très avantageuse et rentable dans mon cas, surtout si, là non plus, je ne faisais aucune vente.

Que puis-je retenir de cette expérience de consignation qui n’a donné aucun résultat? Premièrement, je ne blâme absolument pas la librairie! Mon livre était bien placé dans une section réservée aux auteurs locaux, et bien mis en valeur. Je ne blâme pas non plus les clients… Dans une librairie, il y a beaucoup de livres, et le mien n’a aucune raison d’attirer l’attention plus que n’importe quel autre livre. (Si mon roman était mis en vente dans un endroit où il n’y a absolument aucun autre livre, il aurait sans aucun doute une plus grande visibilité! Je pourrais essayer de le vendre dans un garage? Dans un kiosque à hot-dogs? Dans une salle de bain de centre d’achat, ou derrière une poubelle dans une ruelle sombre? Je suis la reine des bonnes idées de marketing!)

Bon, je ne blâme pas non plus mon roman. Il est intéressant, plusieurs lecteurs me l’ont déjà dit, et ils attendent la suite avec impatience.

Ce serait donc ma faute, si absolument personne n’a acheté mon livre à la librairie? Oui, je crois bien. C’est ma faute, parce que personne ne me connaît. Je suis une auteure inconnue, et personne ne veut acheter le livre d’une auteure qu’ils ne connaissent pas… N’est-ce pas? (La plupart des livres que j’ai vendus ont en fait été vendus par ma mère, à des amis ou des membres de la famille. Donc: ils me connaissent, et/ou connaissent ma mère, donc ils sont plus intéressés à acheter mon livre. Logique.)

C’est ma faute, parce que je ne suis absolument pas douée pour me faire de la publicité… Parce que je n’aime pas ça, et parce que, dans le fond, j’ai autre chose à faire que de parcourir le monde entier en frappant aux portes et en disant «J’ai écrit un livre, achetez-le!»

Pour conclure cette réflexion:

  • Je dois trouver de nouvelles manières de rejoindre des lecteurs potentiels. (Si vous êtes propriétaire d’un kiosque de hot-dogs et que vous êtes intéressé à vendre quelques copies de mon livre, faites-moi signe!)
  • Si vous avez déjà lu mon livre: S’il-vous-plaît, prenez quelques secondes pour m’écrire vos commentaires ici, et, si vous connaissez des gens que mon roman pourrait intéresser, n’hésitez pas à leur en parler… ou même à leur prêter votre copie!
  • Si vous ne possédez pas mon roman, sachez qu’il ne sera plus disponible dans aucune librairie. Pour vous procurer une copie, visitez cette page, ou recherchez-le en format numérique sur Amazon ou sur iTunes.
  • Je vais continuer à écrire, encore et encore, avec joie, tout en ne me souciant pas de savoir combien de personnes achèteront et liront mes futurs livres!