Changer de robinet

La plupart du temps, quand je vais en ponton avec mes parents, je développe et prends en note des idées pour un roman à écrire. J’en parlais dans mon blogue intitulé «Le robinet est ouvert», en 2014… Je vous racontais que j’avais inventé un village et tous ses habitants, qui ont enfin eu leur moment de gloire en 2019, puisque j’ai commencé à écrire l’histoire dont ils font partie!

Mais cet été, je trouve ça plus dur d’avoir des idées pour cette histoire… En fait, mon imagination a juste refusé de partir dans cette direction-là lors de mes deux récentes aventures en ponton.

On dirait que vu que l’histoire a déjà commencé à exister, ma tête voit moins l’intérêt de la planifier… J’ai déjà plein de notes et d’idées, il me reste juste à les écrire! C’est un peu comme si le futur de cette histoire était déjà tracé, et que je risquerais de le changer, peut-être pas pour le mieux, si j’y ajoutais d’autres idées.

Évidemment, ça ne sert à rien de se forcer à avoir des idées sur un sujet en particulier, si elles ne veulent pas se présenter. À la place de rêvasser à mon histoire en cours, je me suis donc demandé, juste comme ça, de quoi ça aurait l’air si j’écrivais une histoire sur Regor pour ma Mini Collection! J’avais déjà pensé à le faire, mais je n’avais pas d’idées précises, et encore moins d’intentions de l’écrire bientôt.

Mais là, j’ai eu des idées, et je les ai notées…

Ça veut dire que si vous avez lu mes livres Le Parfum du Vent et Le Goût de l’Eau, et si vous vous êtes déjà demandé ce qui arrivait au personnage de Regor après tout ça, vous aurez l’occasion de le découvrir un jour!

Peut-être en 2020… Oui, je pourrais écrire et publier ça quelque part l’année prochaine.

Il y avait du brouillard sur le lac Aylmer. C’était beau, et ça m’a permis de vérifier certaines choses, vu qu’il y a justement du brouillard au-dessus de l’eau dans le chapitre de Sechora que je suis en train d’écrire!

 

L’art du résumé

Ça fait déjà 15 films dont je vous parle dans ma section «Le film de la semaine», et ça m’a permis de faire quelques constatations. Premièrement, je trouve ça le fun de prendre le temps de faire quelques recherches sur chaque film, et de vous le présenter dans mon blogue.

Deuxièmement, même si je trouve ça le fun, j’aime aussi ça prendre une pause et sauter une semaine de temps en temps. La Terre ne s’arrêtera pas de tourner si je ne vous parle pas d’un film cette semaine… N’est-ce pas?

Troisièmement, ce qui m’amène à enregistrer des films et à les regarder par la suite, c’est surtout leur résumé. Chaque semaine, je prends un moment pour regarder les films à l’affiche sur mes chaînes préférées. Quand un titre m’intrigue, je lis le résumé… Et si le résumé m’intrigue, j’enregistre, sinon, je passe au suivant.

Parce que c’est surtout ça… Si le résumé d’un film m’intrigue, je ressens le besoin de le voir. Le résumé n’a même pas besoin d’être bon, il faut juste qu’il attire mon attention. Souvent, les résumés sont juste vraiment ridicules et bizarres, et ça devient un peu comme des jokes étranges dont je veux absolument connaître le punch final.

Parfois, le résumé fait que je me pose des questions… et pour trouver les réponses à mes questions, il faut que je regarde le film. Est-ce que je trouve toujours des réponses à mes questions? Pas toujours, non. Mais je pense que le plus important, c’est de me les poser. Une fois que j’ai commencé à regarder un film, son résumé n’a plus vraiment d’importance.

Un résumé étrange ou intrigant, ça peut aussi me donner envie de lire un livre, bien sûr. Mais je pense que de manière générale, un résumé de livre, c’est plus complet que les résumés de films que je peux lire grâce au guide horaire de Vidéotron. Ceux-là, ils ont seulement une, deux ou trois phrases la plupart du temps, et donc, ça permet de se poser beaucoup de questions.

Les résumés de livres, d’un autre côté, sont souvent moins énigmatiques. Ils sont plus longs, ils résument l’histoire du livre, et ils sont un peu comme une mini histoire, ce qui fait que je peux parfois trouver des réponses à mes questions (que mes réponses soient correctes ou non) en lisant le résumé.

Je ne sais pas si je suis la seule à penser qu’un résumé plus court et plus mystérieux, c’est plus accrocheur qu’un long résumé qui permet de donner une bonne idée de ce qui se passe dans une histoire?

Si je ne suis pas la seule, il faudrait peut-être que je m’améliore dans l’art du résumé, pour mes prochains romans!

Pourriez-vous prendre une minute pour faire ce petit exercice? J’aimerais qu’au moins quelques personnes se rendent sur la page de ma Mini Collection, lisent les résumés des six livres, et me disent en commentaire lequel ils préfèrent, et pourquoi. Lequel vous intrigue le plus? Lequel vous donne le plus envie de lire le livre? Si vous vous sentez brave et généreux de votre opinion, vous pouvez aussi me dire lequel vous attire le moins, et pourquoi.

Vos réponses pourraient peut-être m’aider à mieux résumer mes histoires à l’avenir. Merci à l’avance pour votre aide!

Voici le résumé du livre «Flint et Cal», vedette du moins de Juin. Qu’en pensez-vous? Que pensez-vous des autres résumés?

 

Le film de la semaine: Au coeur de la démence

Le dernier film dont j’ai parlé dans mon blogue montrait à quel point ça pouvait être dangereux d’écrire des livres… Mon nouveau film de la semaine montre, cette fois-ci, à quel point un écrivain peut devenir puissant!

J’ai écouté le film Au coeur de la démence, ou L’Antre de la folie, ou In the mouth of madness en version originale. C’est toujours un peu mêlant, quand un film a plus qu’un titre en français! Lire la suite

Le film de la semaine: Tango macabre

Le film de la semaine, que j’ai regardé avant la vente trottoir mais dont je n’ai pas encore eu le temps de vous parler, est Tango macabre selon son titre québécois, ou La reine du mal selon son titre Français, ou Seizure selon son titre original. Quel dommage que je n’aie pas tout simplement oublié de vous en parler!

Le film est sorti en 1974, et Frissons TV en donnait ce résumé: «Un écrivain en proie à des cauchemars organise chez lui une fête qui vire au carnage lorsque trois de ses créations maléfiques s’invitent parmi les invités.» Lire la suite

Il y a des moments où je suis juste découragée

Aujourd’hui, c’était la première journée de la vente trottoir. En principe, ça devait durer jusqu’à 9h ce soir, mais à cause du vent et de la pluie, je suis rentrée chez nous plus tôt que prévu.

Il y avait quand même un peu de monde sur la rue, mais très peu d’intérêt pour mon kiosque. Malgré tout, je souriais aux passants, je faisais des efforts pour rester positive, pour me dire que je n’avais pas investi mon temps, mes efforts et mon argent pour rien. Comme je le fais à chaque fois.

Puis, la pluie qui est venue gâcher la journée, et qui risque de gâcher aussi les deux prochaines journées de la vente trottoir.

Ce qui me décourage, ce n’est pas la mauvaise température. Ce qui me décourage, me fait de la peine, et me fait un peu mal, aussi, c’est le constat que l’indifférence et le manque d’intérêt des gens, ajoutés au sentiment d’être insignifiante et d’avoir travaillé fort pour rien, c’est exactement ce qui se passe à chaque fois.

À chaque fois que j’essaie quelque chose. À chaque fois que je participe à un évènement avec mes livres, à chaque fois que j’ai une idée, un projet, un plan. Peu importe le temps, les efforts, et l’argent que j’investis. Peu importe à quel point je suis passionnée, enthousiaste et déterminée. Ça ne donne jamais rien, ou si ça donne quelque chose, c’est quelque chose de minuscule: un tout petit peu de fierté, un tout petit peu de joie, un tout petit peu d’argent. Deux ou trois nouvelles personnes qui vont peut-être lire un de mes livres, qui vont peut-être l’aimer, mais qui ne m’en parleront probablement pas.

Et quand je pense à tout ça, je me mets à penser à une idée géniale que j’ai eue pour le lancement de mon livre dont vous êtes le héros. Ça fait une éternité que je travaille dessus, et quand il va être enfin prêt, je veux organiser un «lancement de livre dont vous êtes le héros»… J’adore mon idée. C’est un projet sur lequel j’ai hâte de travailler, mais en même temps, je suis terrifiée… Il n’y aura probablement personne. Ça n’intéressera personne, ça n’attirera personne, et je pense au temps et aux efforts que je vais fournir pour essayer d’en faire un évènement unique et vraiment cool, et j’ai peur de juste être déçue et découragée à la fin de cette journée-là. Avoir des plans précis pour son futur, c’est important, non?

Un des voisins de mes parents est passé devant mon kiosque à la vente trottoir, et il m’a demandé comment je trouvais le temps et l’énergie pour écrire et publier autant de livres. Je lui ai répondu, avec un sourire, que dans la vie, il faut choisir ses priorités… Et je le pense vraiment. Écrire, pour moi, c’est une priorité. J’ai besoin d’écrire. Mes histoires, mes personnages, mes livres, c’est important pour moi.

Mais le monde s’en fout, de mes livres. Le monde n’a pas besoin de mes livres. Je pense que la seule personne qui a vraiment, vraiment besoin de mes livres, c’est moi.

Mais je ne dois pas être la seule artiste à penser comme ça au moins une fois de temps en temps… n’est-ce pas?

C’est pour ça que malgré les déceptions, les frustrations, et tout le reste, je n’abandonnerai pas. Je ne peux pas abandonner. J’aime écrire, j’aime créer mes livres. J’aime ce que je fais. Je n’ai pas peur de continuer à travailler fort et à essayer de me lancer dans des nouveaux projets. Mais j’aimerais juste ça, au moins une fois de temps en temps, avoir l’impression que je n’ai pas travaillé pour rien.

Il me semble que ça doit être agréable et valorisant…

Opération Bibliothèques, version 2

L’année passée, j’ai écrit à plusieurs bibliothèques pour leur proposer, gratuitement, un de mes romans. J’avais appelé cette tentative Opération Bibliothèques, et j’en avais parlé dans mon blogue.

Mon but était, entre autres, de recevoir enfin un peu d’argent grâce au Programme du droit de prêt public. Peu de bibliothèques se sont montrées intéressées par mon offre, mais j’ai quand même réussi à me mériter un chèque d’un peu plus que 50$ au mois de Février.

Je suis un peu tannée d’écrire à des bibliothèques, de guetter les réponses et de ne presque jamais en recevoir… alors je me suis dit qu’il existait sûrement une meilleure manière de procéder.

Je vois parfois des amis auteurs, sur Facebook, qui proposent aux gens de demander à leur bibliothèque locale de commander leurs livres. Je ne sais pas si ça donne beaucoup de résultats…

Moi, j’ai eu l’idée de simplifier (ou de compliquer…?) un peu les choses. Au lieu de proposer aux gens de rendre visite à leur bibliothécaire et de dire «Bonjour, j’aimerais beaucoup si vous pouviez commander le livre, de chose, là, l’auteure…» ou quelque chose dans ce genre, j’ai créé des formulaires. Et une page internet qui explique mon intention.

Mon intention est toujours d’offrir des livres gratuitement aux bibliothèques publiques… Elles ont, apparemment, l’obligation d’acheter leurs livres dans des librairies, et mes livres ne sont pas disponibles en librairie. Donc, je suis prête à faire des petits cadeaux, en me croisant les doigts pour recevoir un chèque du Programme du droit de prêt public à la fin de l’année.

Peut-être que si l’abonné d’une bibliothèque demande un livre, ça a plus de poids que si une auteure inconnue offre son livre…

Mes livres ont besoin d’aide pour voyager…

Pour faire une histoire courte: si vous voulez m’aider à dominer le monde grâce à mes livres, visitez la page Opération Bibliothèques sur mon site, téléchargez et imprimez le formulaire de votre choix, donnez-le à votre bibliothécaire, et parlez-en à tous vos amis qui ont envie de lire un de mes livres gratuitement en l’empruntant à leur bibliothèque locale.

Parce que c’est ça (à part le bonheur de pouvoir aider une auteure inconnue) l’avantage pour vous: si votre bibliothécaire communique avec moi pour demander un de mes livres, vous allez pouvoir l’emprunter à votre bibliothèque, et le lire! Youppi!

Merci de m’aider à faire d’Opération Bibliothèques un succès.

Le film de la semaine: La cité des morts

Le film de la semaine est La cité des morts, un film que j’ai bien aimé, mais qui m’a causé un peu de confusion… Frissons TV le présentait comme un film de 1998, avec ce résumé: «Un médecin légiste aide une collègue à résoudre le mystère entourant une série de décès suspects dans un foyer pour personnes âgées.»

Le film commence avec une scène où une sorcière se fait brûler sur un bûcher après avoir lancé une malédiction à son village, et le tout est en noir et blanc. Je me suis dit, ok… il me semble que ça ne marche pas vraiment avec le résumé du film, mais coudonc! On va voir… Lire la suite

Le film de la semaine: Le club des monstres

Le film de la semaine est Le club des monstres, un film «d’horreur» qui date de 1981, et qui met en vedette Vincent Price. Frissons TV en donnait cette description: «Trois histoires d’horreur se déroulent dans un club disco spécialisé dans le genre.»

J’avais déjà vu ce film, en anglais et sur Youtube, il y a quelques années. Je me souvenais de quelques petites choses, mais plus de souvenirs me sont revenus hier soir pendant que je le regardais. Lire la suite

6 livres en 1 an

C’est au mois de Juin que je vais lancer le troisième livre de ma Mini Collection! Vous pouvez déjà précommander le livre «Flint et Cal» sur mon site, et en apprendre plus sur les autres petits livres à venir.

Quand j’ai eu l’idée fabuleuse de lancer 6 livres en 1 an, je n’avais pas exactement pensé au travail que ça représenterait. Bon, mes 6 livres sont déjà écrits, c’est une bonne partie de la job de faite!

Mais pour chacun des livres, qui sont publiés à chaque deux mois, il faut que je révise une dernière fois, que j’écrive une nouvelle introduction, que je crée la version finale de la page couverture avec le numéro ISBN, que j’envoie des copies aux archives du Québec et du Canada pour le dépôt légal, que je prenne des petites photos promotionnelles, que je planifie une séance de signature, et, bien sûr, que j’essaie de faire de la publicité et de convaincre des gens d’acheter mes livres.

J’ai sans doute oublié quelques petites choses, mais en gros, c’est ce qu’il faut que je fasse. Pour chaque livre.

En plus, il y a le fait que je doive parfois m’imposer des dates limites qui n’ont pas toujours de l’allure, pour sauver de l’argent. Je fais imprimer mes livres avec le site lulu.com, et de temps en temps, ils ont des promotions qui permettent d’économiser les frais de livraison. Et quand les frais de livraison montent à presque 100$ pour une boîte de livres, ça vaut la peine de faire des efforts pour ne pas avoir à les payer!

Il y a justement une promotion en cours, qui se termine le 28 Mai, et qui me donne envie de finaliser et commander le cinquième livre de ma Mini Collection, qui va sortir en Août… C’est loin, le mois d’Août, mais je ne sais pas s’il va y avoir une autre promotion d’ici là, donc je ne veux pas risquer de perdre ma chance de ne pas payer la livraison…

Alexander, Henry, et bientôt, Flint et Cal…

Bref, c’est beaucoup de travail, et il faut que je pense à beaucoup de choses, et tout ça pour ne vendre environ que 10 copies de chaque nouveau livre qui sort.

C’est du travail que j’aime faire malgré tout… mais c’est certain que je ne vais pas prendre l’habitude de publier 6 livres à chaque année!

Le film de la semaine: Le Golem

Le film de la semaine est Le Golem, ou «Der Golem : Wie er in die Welt kam» dans sa version originale Allemande. C’est un film qui date de 1920; c’est donc un film muet, en noir et blanc.

Avez-vous déjà vu des films muets? C’est une activité que je ne recommande pas si vous êtes très fatigués, parce que ça devient difficile de rester réveillé et de bien comprendre ce qui se passe dans le film! Comme les personnages ne parlent pas (ou plutôt, ils parlent, mais on n’entend pas ce qu’ils disent) il faut vraiment observer ce qui se passe, et se fier aux rares moments où il y a une description écrite de l’action ou des dialogues. Lire la suite