L’épopée d’une couverture de livre

Quand j’ai créé la couverture de mon roman La quête de Marianne, j’avais une image précise en tête. Je voulais peindre une sorte de nébuleuse, quelque chose de coloré et de lumineux, avec beaucoup d’étoiles. Et je voulais y intégrer le navire sur lequel se déroulent les aventures de Marianne.

Parce que même si l’action se déroule en mer, le ciel, les étoiles, et l’espace ont quand même une grande importance dans l’histoire. Je trouvais donc ça plus original et représentatif que de juste créer une couverture avec une image de grand voilier qui vogue sur l’eau.

Je pensais que l’aquarelle serait idéale pour peindre une nébuleuse. Mais comme je me doutais bien que ça ne fonctionnerait pas si j’utilisais de l’aquarelle sur un carton noir, je l’ai fait sur un carton blanc. Ça a peut-être été une erreur…

Quand j’ai publié mon roman, j’étais contente de ma couverture. Je la trouvais belle, et j’étais satisfaite.

Mais le temps a passé, et je me suis mise à la regarder différemment. J’ai commencé à en être un peu déçue: oui, c’est beau, mais ce n’est pas ça que j’avais en tête. Pas tout à fait.

Parce qu’une nébuleuse, c’est coloré et lumineux, mais en même temps, c’est sombre. Parce que ça se passe devant un fond noir.

En 2023, j’ai appris que c’était possible de changer la couverture d’un livre déjà publié, sans avoir à lui attribuer un nouveau ISBN et à refaire son dépôt légal. Et j’ai donc commencé à me demander: si je veux changer la couverture de Marianne, je fais ça comment? Comment est-ce que je peux l’améliorer? Comment est-ce que je pourrais peindre des couleurs vaporeuses et lumineuses… sur un fond noir?

Ces questions sont restées tranquilles dans un coin de ma tête. Jusqu’au soir où, en regardant un tutoriel de Bob Ross, j’ai eu l’illumination dont j’avais besoin! Il peignait un ciel nocture, avec du rouge et du bleu, sur une toile noire!

Donc je me suis dit que c’était ça que je devais faire: peindre avec de la peinture à l’huile sur un fond noir, en essayant d’appliquer la technique de Bob.

Voici mes deux oeuvres, côte à côte, avant l’intervention de Photoshop!

Alors j’ai essayé. Je ne voulais pas créer quelque chose de totalement différent, mais seulement améliorer ce que j’avais déjà fait. Alors je me suis appliquée à peindre à peu près les mêmes formes, les mêmes couleurs…

Malgré tout, je regardais ce que j’avais peint sur ma toile noire, et je me sentais encore un peu déçue. Je ne voyais pas comment j’allais réussir à améliorer mon concept avec ça.

J’ai pensé à juste abandonner le projet. Puis, je me suis dit, ben non, tant qu’à avoir essayé, je vais au moins scanner ma nouvelle oeuvre, pour voir ce que ça va donner. Je vais lui laisser une chance de me surprendre!

Mais une fois la toile scannée… Bof. Je n’étais vraiment pas impressionnée.

Jusqu’à ce que, un peu par hasard, j’applique mes deux nébuleuses une par-dessus l’autre, en transparence! C’est là que ça m’a sauté aux yeux: c’était ça qu’il fallait faire, mélanger les deux!!

Des couleurs avec un fond blanc… et des couleurs avec un fond noir.

Et voici mes deux couvertures, côte à côte! Grâce à l’intervention de Photoshop, la deuxième couverture a été créée en combinant mes deux oeuvres.

Il m’a suffit de faire quelques retouches pour que ça soit parfait! Le changement est subtil, mais je suis vraiment fière du résultat. Enfin, j’ai fini de ressentir une légère déception en regardant mon roman préféré!

En fait… pas tout à fait. Parce qu’il me reste encore environ une vingtaine d’exemplaires à vendre, alors je vais devoir continuer de fréquenter mon ancienne image de couverture pendant encore un moment.

Mais je suis vraiment contente d’être allée jusqu’au bout de mon idée. Être artiste, c’est un cheminement qui n’a pas de fin. Il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre, à comprendre, à expérimenter.

J’ai déjà hâte à ma prochaine couverture de livre! Et je risque d’en avoir plus qu’une à créer… 😉

Fabriquer de la neige en été

Mais pourquoi donc voudrais-je fabriquer de la neige en plein mois de Juillet?

Précisément parce qu’il n’y en a pas dehors, et que j’en avais besoin. Pourquoi? Pour une petite séance de photos.

Si vous suivez un peu ce qui se passe du côté de ma Mini Collection, vous savez que mon prochain petit livre, «Beanedich», sort officiellement le mois prochain. Cette histoire se déroule en Lvistuanie, une île sur laquelle la neige ne fond jamais…

C’est peut-être un choix un peu étrange de sortir ce livre au mois d’Août, au lieu de le sortir en hiver. Mais en même temps, lire une histoire qui se déroule dans un hiver perpétuel pendant qu’il fait chaud dehors, c’est rafraîchissant… non?

Et puis, pour des raisons qui vous paraîtront peut-être évidentes si vous lisez les 6 premiers livres de la collection, je ne pouvais pas sortir «Beanedich» après «Vincent» et «Jimmy et Marguerite». Il fallait qu’il soit publié avant eux. Donc, en Août, vu que je vous offre un nouveau petit livre à tous les deux mois.

Pour prendre une photo de mon livre, donc, j’avais besoin d’un peu de neige… Pour en fabriquer, rien de plus simple: quelques glaçons broyés, et voilà une belle poignée de neige!

Cet article de blogue n’est pas commandité par le Magic Bullet.

Quand j’ai publié le premier petit livre de ma collection, au mois de Février, je l’ai juste pris en photo devant un fond très simple (mon plancher)… Pour mon deuxième livre, j’ai eu l’idée de créer un petit décor en rapport avec son histoire. Je l’ai fait aussi pour mon troisième livre, et j’ai beaucoup aimé le résultat!

Tellement, que je pense que je vais éventuellement ajouter ces photos sur mon site internet… Elles le méritent bien!

Voici un petit aperçu de ma séance de photos… Bon, ma neige ressemblait plus à de la slush à moitié fondue, mais ça fonctionnait bien avec mon concept!

J’ai utilisé mes restes de glaçons à moitié broyés pour me faire un thé glacé très glacé… Vous verrez la photo finale très bientôt!

Le vrai visage de Flint et Cal

Ces derniers jours, j’ai demandé l’aide de mes amis, amies, admirateurs et admiratrices sur Facebook.

Le troisième livre de ma Mini Collection, qui s’appelle «Flint et Cal», va être disponible dès le 1er Juin. C’est dans environ un mois, mais comme la livraison est gratuite sur lulu.com d’ici au 2 Mai, c’est certain que je vais me dépêcher à finaliser et commander mon nouveau livre pour pouvoir profiter de ce rabais. Ça vaut la peine.

Les premières personnes qui ont vu la couverture du livre «Flint et Cal» n’ont pas compris l’illusion contenue dans le dessin que j’avais créé. Moi, j’étais fière de mon concept, mais j’avais l’air d’être la seule à voir l’image cachée dans mon dessin!

Donc, comme le temps est venu de finaliser mon livre et d’en commander une petite caisse, je me suis dit que j’allais faire appel à Facebook pour voir s’il y avait au moins une autre personne qui pouvait voir ce que moi, je voyais. La réponse a été négative, ce qui m’a encouragée à modifier un peu mon dessin initial.

Des petites modifications qui font une grande différence!

Quand j’ai posté la première version de l’image sur ma page Facebook en demandant aux gens ce qu’ils voyaient à part un tas de roches, j’ai eu droit à toutes sortes de réponses surprenantes!

Les gens m’ont dit voir une souris, un ours, un hiboux, un loup, un renard, un pied droit, une paire de pieds, un bébé écrasé ou qui dort sous quelque chose, et quelques autres choses qui m’ont fait me dire hein? Voyons donc? Où ça?

Après avoir fait quelques modifications à mon image, et après avoir obtenu quelques autres réponses originales, quelques personnes se sont mises à voir un crâne, un genre de masque de créature boursouflée, un monstre, ou un petit diable. Enfin!

J’ai repris mon dessin original, et j’ai fait quelques tentatives avant d’arriver à une nouvelle version qui me plaît!

Même en ayant ajouté des détails à mon dessin, trouver l’image cachée ne semble pas être évident pour tout le monde. Et c’est correct comme ça. En fait, c’est parfait comme ça. Je veux que mon livre montre un tas de roches sur sa page couverture, mais un tas de roches un peu bizarre qui pourrait amener les lecteurs à mieux l’observer, et à y découvrir quelque chose…

Je ne voulais pas que le côté monstrueux de l’image soit trop évident. Pourquoi? Parce que ça fonctionne avec le concept de l’histoire.

En voici d’ailleurs un petit extrait:

« En arrivant sur la place du marché, il passa devant deux hommes âgés qu’il connaissait de vue seulement. En le voyant, ils le fixèrent avec mépris et se mirent à chuchoter entre eux. Flint n’en était pas certain, mais il lui semblait que l’un des deux hommes venait de le traiter de démon. Il continua son chemin en tâchant de les ignorer, mais au bout de quelques pas, il s’arrêta, les dents serrées et la mâchoire tendue.

Mû par l’envie de comprendre ce que ces deux hommes avaient contre lui, il fit demi-tour et revint vers eux. Ils le regardèrent sévèrement tandis qu’il s’approchait, et il ne savait pas trop de quelle manière les aborder.

– Qu’est-ce que je vous ai fait? dit-il finalement d’une voix qui manquait d’assurance.

Un des deux hommes eut un mouvement de recul, et serra les dents. Le deuxième, le plus âgé des deux, se fâcha contre le jeune garçon :

– P’tit insolent! Tu nous as rien fait, à nous, mais le pauvre chat, hein?

– Quel chat? demanda Flint en fronçant les sourcils.

– Ça fait plusieurs fois qu’on te voit le pourchasser et lui lancer des pierres, et on t’dit d’le laisser tranquille, c’te pauvre animal! cracha le vieil homme. Là, ça fait d’jà deux jours que M’dame Crall cherche son chat, qu’elle le cherche partout! Qu’est-ce que tu lui as fait?

– J’ai rien fait, se défendit Flint sans hausser le ton. J’vous jure que j’ai jamais fait de mal à un chat…

Le vieil homme grommela quelques insultes, mais, lorsqu’il sembla convaincu de la sincérité du jeune Hulligan, il hocha la tête, puis le fixa d’un œil perçant :

– Si c’est pas toi, c’est ton frère, alors. Ton jumeau. C’est lui, le monstre qu’on a vu s’acharner sur le chat de M’dame Crall!

Embarrassé, Flint pinça les lèvres, hocha la tête, puis s’éloigna rapidement pour ne plus rien entendre. »

Ah, et au fait, pourquoi est-ce que je tiens à montrer un tas de roches sur mon livre? Bonne question… Vous découvrirez la réponse si vous le lisez! (Vous pouvez d’ailleurs le précommander dès maintenant sur mon site…)

Je peux cependant vous dire que Flint veut dire «silex» en anglais. Cal est le diminutif de Callan, un nom d’origine écossaise qui peut vouloir dire «combat», ou «pierre». Et le père de ces deux enfants s’appelle Roch. Quel concept merveilleux!

Au cas où vous n’avez toujours pas réussi à trouver l’image cachée, ceci devrait vous aider…

Chercher le chaos

Cette année, j’ai décidé de devenir membre de Culture Centre-du-Québec. Ça n’a pas vraiment changé grand-chose dans ma vie, mais récemment, j’ai été intriguée par une offre de formation pour artistes appelée «Inviter le chaos: Incorporer le hasard et ses accidents dans un tableau», et donnée par le peintre Jaber Lutfi.

Ça m’a interpellée parce que, quand je peins, j’ai toujours tendance à partir d’un croquis très détaillé, et à peindre des petits détails avec des pinceaux minuscules, la face collée sur ma toile, avec un excès de minutie. Je me suis dit qu’apprendre à travailler avec un peu de chaos et de hasard pourrait m’aider à avoir une nouvelle perspective quand je peins, à me laisser aller avec mes toiles, peut-être, et à créer quelque chose de plus spontané.

Je me suis donc inscrite à la formation, mais je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter un peu… À part quand j’étudiais au Cégep en Design de présentation, ou quand j’étais en arts plastiques enrichis au secondaire, je n’ai jamais suivi de formation avec des artistes. Ça remonte à longtemps.

Et ça m’inquiétait parce que j’avais peur que les autres gens inscrits à la formation soient des artistes renommés, des «vrais» artistes, des artistes qui vendent des toiles, qui ont déjà plusieurs expositions derrière eux, et qui sont là pour perfectionner un peu leur art déjà reconnu dans toute la région. J’avais peur de ne pas être à ma place, de ne pas être à la hauteur, et de ne pas réussir à créer quelque chose de beau pendant les 2 jours que durerait la formation.

Eh oui, avoir peur et douter, je pense que ça fait partie de la vie de plusieurs artistes. Pas juste de la mienne. Les artistes que j’ai rencontrées là-bas, même celles qui avaient vendu des toiles et participé à des expositions, semblaient pour certaines hésiter à se donner le titre d’artiste.

Le formateur et les élèves étaient sympathiques, et je me suis sentie à ma place, finalement. J’ai appris, entendu, vu des choses intéressantes. On a surtout fait du collage, et un peu de peinture. Et si je ne sais pas encore si le chaos va vraiment s’inviter dans mes prochaines toiles, je suis sûre qu’au moins une partie de cette formation va m’être utile à quelque chose un jour.

Surtout, j’ai été heureuse de côtoyer des artistes, des artistes passionnés par leur art, par leur besoin de créer. Comme quand je parle avec d’autres auteurs pendant les petits salons du livre, je me suis sentie heureuse et inspirée.

Et ça m’a donné envie de continuer à être passionnée par mon art, et de créer encore plus. Même si ça avait été le seul résultat de la formation, ça aurait vraiment valu la peine.

Voici ma principale oeuvre réalisée lors de la formation. Il s’agit d’une peinture de poisson, agrémentée d’un collage complexe… Je l’ai intitulée «Oeuvre à la Gloire de Cardi», mon betta.

Précommandes du livre à colorier Gontrand le Chevalier

Enfin! Enfin, mon livre à colorier de Gontrand le Chevalier existe!!

Après plusieurs mois de travail de ma part, et d’attente de la part des centaines de milliers de gens* qui sont impatients de se le procurer pour commencer à colorier, mon fameux livre à colorier est prêt!

Je voulais absolument le finir hier soir, et j’ai réussi. J’en ai commandé une copie de vérification, et dès que je la reçois et que je peux confirmer que tout est parfait, je passe une plus grosse commande, et, si tout va bien, je la reçois à temps pour la vente trottoir du 16 et 17 Août au centre-ville de Victoriaville!

Si vous voulez une copie du livre, ou 2, ou 3, vous pourrez l’acheter à partir du site de lulu.com dès que j’aurai fini d’admirer ma copie de vérification.

Mon site internet et le site internet de Gontrand sont tous les deux bogués depuis presque 2 semaines, comme pour me donner LE signe que j’attendais pour décider que j’en avais assez du niaisage, et qu’il fallait que j’aille voir ailleurs. Webs, ils offrent pas un bon service. C’était mieux avant, dans mon jeune temps, mais dernièrement, ça s’est dégradé… Je vais chercher une meilleure option (qui, malheureusement, ne sera certainement pas plus abordable, mais bon, on paye pour la qualité, n’est-ce pas…) et je vais refaire mes deux sites, et tout ça, si possible, avant la vente trottoir.

Après tout ça, je vais peut-être me reposer un peu.

Pour l’instant, comme je ne peux pas faire de page de précommande sur mon site, je vous présente le bouton Paypal ci-dessous, que vous pouvez utiliser pour précommander une copie de mon livre à colorier d’ici au 6 Août 2018!

Cette offre fantastique est présentée aux lecteurs et lectrices de mon blogue, et prendra fin au moment où j’enlèverai le bouton de cette page. Si vous profitez de cette offre, je vous enverrai votre copie par la poste ou vous la remettrai en mains propres, selon l’option la plus pratique.

Go!!

Précommander le livre à colorier de Gontrand le Chevalier (5$)

Mise à jour: Le temps des précommandes est terminé! Vous pourrez bientôt acheter votre copie du livre pour 7$.

Voici la page couverture du livre à colorier de Gontrand le Chevalier.

*Par «des centaines de milliers de gens», je veux réellement dire 3 ou 4 personnes.

Des attentes à colorier

Les 16 et 17 Août prochains, je vais avoir un magnifique kiosque à la vente trottoir du centre-ville de Victoriaville!

Pour l’occasion, j’aimerais être capable de lancer mon livre à colorier de Gontrand le Chevalier sur lequel je travaille depuis le début de l’année. Il me reste encore pas mal de travail à faire, mais je crois que c’est possible!

Quand j’ai commencé à travailler sur ce projet-là, je ne pensais pas que ça serait aussi long. C’est long, mais c’est amusant, et ça fait changement! Même si mon livre à colorier est un projet très lié à ma bande dessinée, le fait de créer les images du livre est quand même très différent de préparer une nouvelle page des aventures de Gontrand.

Quelles couleurs utiliseriez-vous pour colorier Glorian le Ménestrel?

J’aimerais que les gens qui aiment déjà ma bande dessinée aiment aussi mon livre à colorier, et s’amusent à découvrir mes dessins, autant que je me suis amusée à les dessiner. J’aimerais qu’ils essaient d’en colorier quelques images, même s’ils n’aiment pas vraiment colorier. J’aimerais attirer l’attention de gens qui ne connaissent pas ma bande dessinée, et leur donner envie de la découvrir. J’aimerais que les gens qui ont colorié des images les partagent avec moi, en m’envoyant des photos par courriel, ou en les publiant sur la page Facebook de Gontrand. J’aimerais voir mes dessins mis en couleurs par d’autres personnes, pour faire changement!

Je suis habituée à ce que mes attentes soient déçues par rapport à mes livres, et à mes oeuvres en général, quand je les laisser aller et faire leur chemin dans le vaste monde. Organiser le lancement de mon livre à colorier pendant la vente trottoir pourra peut-être changer quelque chose à ça…

Mais pour ça, il faut que je le finisse à temps!

La fabrication d’une boîte lumineuse

L’autre jour, pour ma job, (pas ma job d’artiste et d’auteure inconnue, mais ma job qui me permet de payer mon loyer chaque mois et de manger!) j’ai écrit un article qui donnait 10 idées pour réutiliser des boîtes de carton. J’ai déjà écrit sur des sujets beaauuucoup plus étranges que ça…

En faisant des recherches pour écrire mon article, je suis tombée sur un article, en anglais, qui explique comment faire une «DIY Photo Light Box», et je trouvais que c’était un projet intéressant. J’ai donc décidé de m’en faire une moi aussi: une boîte qui aide à faire de belles photos d’objets, devant un fond blanc, sans reflets, et sans ombres…

J’avais déjà tout le matériel nécessaire dans mon atelier bordélique!

C’est assez facile à faire: il faut avoir une boîte de carton, et découper des fenêtres dans 3 des côtés. Il faut ensuite couvrir chaque fenêtre avec du papier de soie blanc, et du tape transparent. Moi, j’ai aussi décidé de peindre les parties intérieures de ma boîte en blanc…

Revoici ma boîte avec les 3 fenêtres découpées!

La dernière étape, c’est de couper un bout de carton blanc assez grand pour être replié à l’intérieur de la boîte. Ensuite, il faut la placer sous une bonne source de lumière, mettre des objets à l’intérieur, et prendre des photos!

Ma première idée a été de placer ma boîte lumineuse terminée sur le dessus de mon poêle, et d’ouvrir la lumière de ma hotte…

Ces deux sympathiques petits gars sortis d’oeufs Kinder Surprise sont devenus des stars!

Comme ils sont mignons! Après avoir pris cette première photo avec succès, j’ai mis un de mes livres dans ma boîte… C’était un peu pour ça que je voulais m’en fabriquer une: pour prendre des meilleures photos de mes livres pour internet. Prendre des bonnes photos de livres, c’est pas facile.

Cette photo n’a pas encore été recadrée et retouchée…

Mettons que je suis un peu déçue du résultat… Je m’attendais à pouvoir prendre des photos de livres parfaites, mais finalement, pas vraiment. Bon, j’ai quand même réussi à prendre des bonnes photos, en déplaçant ma boîte sous d’autres éclairages… Peut-être qu’il me faudrait plus de lumière. Peut-être que je devrais attendre un jour de soleil pour placer ma boîte près d’une fenêtre et prendre mes photos. Peut-être qu’une fois recadrées et retouchées, mes photos vont être très satisfaisantes! On va voir…

C’était quand même un projet amusant, et je vous le recommande si ça vous arrive souvent de prendre des photos de petits objets pour un site internet, un blogue ou une boutique en ligne!

Créer un livre à colorier

Depuis que j’ai recommencé à travailler sur mon histoire de Sechora, j’y ai passé du temps presque chaque jour! J’avais peur que ça soit dur de me replonger dedans, vu que ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit, mais finalement, tout se passe bien et je suis super contente!

Je continue aussi à travailler sur la prochaine page de ma bande dessinée… Et depuis quelques jours, j’ai commencé à faire des dessins pour mon futur livre à colorier de Gontrand le Chevalier! J’en ai déjà 3 de terminés, et j’ai commencé le 4e aujourd’hui.

Je trouve ça vraiment le fun! J’ai fait plusieurs minis croquis, et mon but c’est de présenter plusieurs des personnages de ma BD, et de les mettre dans différentes situations. Ça fait changement de pouvoir les dessiner dans un aussi grand espace, au lieu d’essayer de les faire entrer dans des petites cases!

Marcellin. le célèbre cultivateur de pommes de terre, est dans les patates!

Mon but est de faire 25 différentes images pour mon livre à colorier. Il devrait y en avoir pour tous les goûts là-dedans!

Quand j’aurai fini, je pourrai les rassembler pour créer un joli livre à colorier pour tous les amis et admirateurs de Gontrand…

On voit ici le début d’un dessin qui montrera la Princesse Gisèle dans un jardin fleuri.

Collectionnez-les tous!

Qu’y a-t-il de plus amusant que de coller des aimants sur son frigidaire?

Bon, d’accord, plein de choses… Mais là n’est pas la question!

Aujourd’hui, j’ai reçu les nouveaux aimants que j’ai commandés sur Vistaprint! Je les ai commandés avant hier, le service a vraiment été rapide…

Si vous avez déjà visité ma table pendant un salon du livre, vous avez peut-être remarqué que j’offrais des aimants qui montrent les toiles que j’ai peintes pour chacun de mes livres… L’exception c’est Gontrand le Chevalier, car ce n’est pas une peinture, et que j’avais commandé ces aimants bien avant que le premier album des aventures de Gontrand soit prêt…

J’ai donc maintenant des aimants pour mon roman Le Goût de l’Eau! Eh oui!

Voici ma collection d’aimants pour le frigo, créés par une grande artiste!

Avez-vous déjà un ou plusieurs de mes aimants? Si vous voulez ajouter Le Goût de l’Eau à votre collection, vous pourrez en avoir un dans les prochains salons du livres auxquels je participerai!

Une démarche qui se démarque

Hier, lors d’une petite discussion avec mon amie Marilyn, on a remarqué que toutes les deux, quand on peint une toile, on le fait sans nécessairement chercher à donner du sens à ce qu’on fait… On peint quelque chose parce qu’on trouve ça beau, parce qu’on veut représenter une image qu’on voit dans notre tête, sans se poser des milliers de questions.

Quand un artiste veut s’inscrire pour recevoir une bourse, ou pour participer à une exposition ou à un autre événement culturel, on lui demande de produire un dossier pour décrire sa démarche artistique… Sa démarche artistique? J’avoue que quand je vois cette question-là, j’abandonne tout de suite.

Peut-être que c’est simplement moi qui comprend mal la question… Peut-être que si on me demandait juste quelque chose comme «Dis-nous, pourquoi tu fais de l’art?» ou «Qui es-tu en tant qu’artiste?», je serais plus inspirée… Mais «Décris-nous ta démarche artistique.», pour moi, ça ne veut rien dire.

Ou plutôt, ça me donne l’impression que chaque toile, chaque dessin, chaque petite parcelle d’art produite par un artiste devrait absolument avoir un but précis: tenter de dénoncer quelque chose, mettre en valeur des matériaux recyclés, essayer de sauver le monde… comment, et pourquoi, en 1000 mots, à double interligne.

Est-ce que je ne peux pas créer quelque chose juste parce que je trouve ça beau? Parce que je trouve ça cool? Parce que j’aimerais accrocher dans ma salle de bain une toile qui fitte avec mon nouveau rideau de douche? Est-ce que mon art n’est pas de l’art, juste parce que je n’ai pas de cause plus noble que d’avoir envie, et besoin, de créer, et de vouloir le faire à ma manière?

Peut-être que ma démarche artistique à moi, c’est de me dire que de devoir décrire sa démarche artistique de manière précise et professionnelle, ce n’est pas pour moi.

Peut-être que ma démarche artistique à moi, c’est mon blogue.

Au moins, on ne m’a jamais demandé de décrire ma démarche artistique pour mes livres… Mais là, ce n’est pas pareil, non? Bien sûr, il y a des thèmes dans mes histoires, il y a des messages, des réflexions… Mais ça reste que mes histoires sont des histoires.

On peut me demander «Bon, de quoi ça parle, ton livre?», mais on ne me demandera pas d’expliquer ma démarche et mes motivations… Genre, lis le livre, et si tu en retires quelque chose, s’il te fait réfléchir sur quelque chose, tant mieux, sinon, tant pis, et j’espère que tu auras au moins apprécié l’histoire sans trop te questionner.

Je n’ai pas à expliquer ou à justifier les histoires que j’écrit, tout est là, et la personne qui les lit peut les interpréter comme elle veut. Je pense que c’est la même chose avec mon art, mes toiles et mes dessins.

Je pense que c’est pour ça que même si je peignais des centaines de toiles au cours de ma vie, elles ne seraient jamais exposées dans une galerie d’art.

Je pense que ça ne me dérange pas vraiment.

Bonjour. J’aime bien peindre. Voici ma démarche artistique.