Le fantôme dansant qui apporte de la joie

C’est la première fois que j’écris dans mon blogue depuis que j’ai 35 ans!

Eh oui, c’était ma fête, l’autre jour… juste 4 jours après l’Halloween. Je suis contente que l’Halloween n’ait pas été annulée, et j’ai aussi réussi à passer une très belle journée de fête.

L’Halloween, c’est toujours un moment spécial pour moi. Depuis que je suis trop «vieille» pour me déguiser et aller récolter des bonbons… je me déguise et je donne des bonbons, à la place.

Je me déguise, et j’organise parfois des petites mises en scène pour accueillir les enfants… Mon but n’est pas de leur faire peur ou de les faire sursauter, mais j’aime les impressionner, les faire sourire, peut-être les inquiéter un très bref instant, ou simplement les faire réagir parce qu’ils trouvent que la personne qui vient de leur donner des bonbons est bizarre.

Cette année, j’étais un fantôme sympathique qui saluait les passants, et qui se mettait à danser quand les enfants le fixaient pendant un peu trop longtemps. J’ai fait rire des gens, et je pense aussi avoir causé un peu de confusion et d’étonnement…

Salut! Oh… ne faites pas attention au gars qui se promène sur la voiture de mes parents…

Parfois, il y a des gens qui se souviennent qu’il y a toujours quelque chose de spécial dans cette maison-là pour l’Halloween. Mais de manière générale, je ne peux pas savoir si les enfants oublient mes costumes et mes décorations au bout de 5 minutes, ou s’ils vont s’en souvenir longtemps, et si ça pourrait même leur donner envie de faire pareil quand ils vont être plus vieux. Qui sait?

J’aime me déguiser, et j’aime penser que mes costumes apportent au moins un tout petit peu de joie à des gens que je ne connais pas, et que je ne fais que croiser très brièvement.

J’aimerais que ça soit aussi simple pour mes livres. Simplement les créer, et ne pas me soucier du tout de savoir si quelqu’un les achète ou pas, si quelqu’un les aime, ou si mes histoires n’intéressent personne.

J’aimerais être capable d’écrire et publier en me disant simplement que mes histoires font rire, sourire, ou réfléchir des gens, et que c’est tout à fait correct de ne jamais savoir si c’est vraiment le cas, ou si je ne fais que l’imaginer.

Mais la différence entre écrire un livre et porter un costume pendant quelques heures pour donner des bonbons, c’est énorme! Écrire un livre, ça peut prendre des années, et d’une certaine manière, j’y pense chaque jour, j’y travaille chaque jour même quand je ne suis pas en train d’écrire. J’y investis du temps, mais aussi beaucoup d’efforts, et même, une partie de mon âme de petit fantôme dansant…

Malgré tout, je pense que la meilleure chose qui pourrait m’arriver, ça serait d’écrire et de publier exactement de la même manière que je me déguise et passe la soirée de l’Halloween à attendre que les enfants passent pour leur donner des bonbons. Ça, je le fais toujours dans la joie, comme si c’était la chose la plus merveilleuse du monde, et sans me préoccuper de si les enfants trouvent ça cool ou non de se faire donner des bonbons par une personne déguisée… et surtout sans jamais me demander si ça vaut la peine, si ça rend quelqu’un d’autre joyeux, ou si je suis la seule personne qui aime ça.

Avoir exactement le même état d’esprit par rapport à ma carrière d’auteure, ça serait un bel idéal à atteindre, non?

Des attentes à colorier

Les 16 et 17 Août prochains, je vais avoir un magnifique kiosque à la vente trottoir du centre-ville de Victoriaville!

Pour l’occasion, j’aimerais être capable de lancer mon livre à colorier de Gontrand le Chevalier sur lequel je travaille depuis le début de l’année. Il me reste encore pas mal de travail à faire, mais je crois que c’est possible!

Quand j’ai commencé à travailler sur ce projet-là, je ne pensais pas que ça serait aussi long. C’est long, mais c’est amusant, et ça fait changement! Même si mon livre à colorier est un projet très lié à ma bande dessinée, le fait de créer les images du livre est quand même très différent de préparer une nouvelle page des aventures de Gontrand.

Quelles couleurs utiliseriez-vous pour colorier Glorian le Ménestrel?

J’aimerais que les gens qui aiment déjà ma bande dessinée aiment aussi mon livre à colorier, et s’amusent à découvrir mes dessins, autant que je me suis amusée à les dessiner. J’aimerais qu’ils essaient d’en colorier quelques images, même s’ils n’aiment pas vraiment colorier. J’aimerais attirer l’attention de gens qui ne connaissent pas ma bande dessinée, et leur donner envie de la découvrir. J’aimerais que les gens qui ont colorié des images les partagent avec moi, en m’envoyant des photos par courriel, ou en les publiant sur la page Facebook de Gontrand. J’aimerais voir mes dessins mis en couleurs par d’autres personnes, pour faire changement!

Je suis habituée à ce que mes attentes soient déçues par rapport à mes livres, et à mes oeuvres en général, quand je les laisser aller et faire leur chemin dans le vaste monde. Organiser le lancement de mon livre à colorier pendant la vente trottoir pourra peut-être changer quelque chose à ça…

Mais pour ça, il faut que je le finisse à temps!

Savoir à quoi s’attendre

Avez-vous déjà écouté un film sans savoir si c’était un drame, un film d’horreur, ou une comédie?

Ça m’est arrivé, il y a quelques mois. J’avais enregistré un film parce que la description dans le guide horaire m’intriguait… Ça parlait d’une femme, mariée avec un psychologue, qui revoit son amie imaginaire d’enfance. Quelque chose comme ça. Ça avait sûrement l’air plus intriguant et plus intéressant dans la description, sinon, je ne l’aurais pas enregistré.

C’était un film dont je n’avais jamais entendu parler (je ne me souviens d’ailleurs pas du titre) et quand le film a commencé, je me demandais sérieusement si c’était un drame ou une comédie… Finalement, c’était un genre de film d’horreur, mais pas exactement. C’était plutôt un genre de drame/suspense étrange, avec quelques scènes un peu creepy.

En fin de compte, ce n’était pas vraiment important pour moi de savoir quel genre de film c’était… C’est juste que je me demandais si je devais me préparer à avoir peur ou à faire le saut! Ce n’était pas le meilleur film au monde, mais je l’ai quand même apprécié.

Depuis que je fréquente, de temps à autres, des salons du livre pour auteurs peu ou pas connus, je me suis mise à acheter des livres écrits par des auteurs qui, comme moi, essaient de se faire connaître. Plusieurs d’entre eux ont publié à compte d’auteur.

Quel est le lien avec mon film étrange? Eh bien, récemment, j’ai lu quelques livres, sans savoir à quoi m’attendre… Et de plus en plus, je trouve que c’est le fun de commencer à lire une histoire, sans savoir si c’est une histoire de meurtrier, ou une histoire de fantômes, de magie, ou d’extra-terrestres.

Tant que l’histoire m’intéresse, je n’ai pas besoin de savoir à l’avance où elle va m’emmener. C’est aussi le fun de lire un livre dans un genre particulier, mais je trouve qu’il y a quelque chose de spécial dans le fait de ne pas savoir. C’est comme recevoir et déballer un cadeau, en prenant son temps pour ne pas déchirer le papier…

En plus, je n’aime pas ça quand un film ou un livre est trop prévisible, et que j’arrive à deviner ce qui va se passer, pour le meilleur ou pour le pire! Donc, ne pas savoir à quoi s’attendre, c’est un bon début.

Je suppose, par exemple, que la majorité des gens aiment savoir à quoi s’attendre quand ils choisissent un film ou un livre.

Dommage…

J’ai de la misère à faire de bons résumés de mes livres ou à dire dans quels genres ils sont.

Peut-être que plus de gens achèteraient mes livres s’il leur suffisait de regarder la page couverture et de lire quelques mots du résumé pour se dire, «Ah ben, j’vais lire ça, c’est sûrement ben bon!»