1 mois plus tard

Le 8 Juin dernier, je me suis lancé le défi d’écrire au moins 30 minutes par jour.

Un mois plus tard, je peux fièrement dire que j’ai réussi mon défi, sauf pour 3 jours, dont un ou j’étais en voyage sur un ponton avec mes parents. Quoi que même là, j’ai écrit… Je n’ai juste pas continué la même histoire.

Écrire et pêcher, c'est du sport!

Écrire et pêcher, c’est du sport!

J’ai donc écrit au moins 30 minutes par jour, pendant 27 jours. Si je fais semblant d’être bonne en calcul, j’ai donc écrit pendant environ 13 heures et demi. Disons au moins 14 heures. 14 heures, en l’équivalent d’environ un mois. Est-ce que c’est beaucoup? En comparaison avec ce que je faisais d’habitude, probablement.

Le plus important, c’est que j’ai découvert qu’il était en effet beaucoup plus facile d’être motivée lorsque je n’ai «pas le choix» de m’asseoir à mon bureau et d’écrire, que lorsque je suis libre de me dire, bon, est-ce que j’ai envie d’écrire…?

Mon chapitre 8 avance bien, et je suis contente. Et je continue mon défi, bien évidemment! Parallèlement, je continue à travailler sur ma bande dessinée, et sur mon projet audio-visuel top secret concernant Le Parfum du Vent. Hourra!

Selon vous, quel est l'objet le moins pertinent qui se trouve sur ce coin de mon bureau?

Selon vous, quel est l’objet le moins pertinent qui se trouve sur ce coin de mon bureau?

Mon agenda

Aujourd’hui, j’ai jeté un coup d’oeil rapide à mon agenda. Pas un agenda comme ceux que j’avais à l’école, pas un agenda qui planifie mon temps à chaque jour de chaque semaine de chaque mois…

Cet agenda-là:

agenda

C’est l’agenda dans lequel je note, de manière très vague, les choses que j’ai l’intention de faire, dans l’ordre, pour me préparer à la publication de mon roman. Mais surtout, c’est dans ce carnet-là que je note, chaque jour, depuis le début de l’année 2014, ce que je fais par rapport à mon roman. Chaque action, petite où grande, que j’accomplis et qui est en lien avec mon roman, je l’écris dans mon agenda, que je garde sur la commode à côté de mon lit.

Aujourd’hui, donc, j’ai jeté un coup d’oeil rapide à mon agenda… Janvier, février, mars, avril… Je me suis rendue compte du fait que j’avais déjà fait beaucoup de choses. Le fait d’en faire un petit peu, chaque jour ou presque, me donnait l’impression de ne pas faire grand chose de concret, mais les petits peu se sont accumulés, et je suis maintenant très fière de ce que j’ai fait, de où je suis rendue, et des idées que j’ai eues, et qu’il me reste à réaliser.

Qu’est-ce que j’ai écrit dans mon agenda, dans la case du Vendredi, 16 mai 2014? J’ai écrit que je suis allée rencontrer les responsables des Carnets de Dame Plume, ma maison d’édition préférée. Eh oui!

Je suis sortie de cette rencontre vraiment fière, heureuse, et plus motivée que jamais!

Je pense que jusqu’à maintenant, la case du 16 mai, c’est ma case préférée dans mon agenda de L’Année de publication de mon premier roman.

Comme un poisson hors de l’eau

J’ai le regret de vous informer que j’ai décidé d’abandonner mon projet de livre… En relisant mon histoire, je réalise qu’elle n’est pas assez bonne, et que ça ne marchera pas comme je voulais. Et puis, publier un livre, c’est trop compliqué… J’ai autres choses à faire avec mon temps.

 

… Poisson d’avril!

Quelle bonne blague. Malgré cela, j’avoue qu’il y a quand même, parfois, une partie de moi qui pense comme ça. Une partie de moi que j’ai appris à désigner sous le nom de Résistance, et à laquelle je m’efforce d’accorder de moins en moins d’attention.

La page couverture de mon livre est presque terminée. Je travaille encore à la révision finale de tous mes chapitres, un par un… À force de relire mon histoire, de l’examiner à la loupe et de tenter de la perfectionner… on dirait que je suis de plus en plus tannée de la voir. C’est la même chose avec tout ce que je fais… Une peinture, un dessin, ou tout autre projet sur lequel je travaille depuis trop longtemps a de bonnes chances de finir par m’énerver au point où je ne suis plus capable de le voir, et encore moins capable d’en être fière. Ou plutôt, oui, j’en suis fière, mais je ne suis pas capable d’apprécier mon sentiment de fierté au maximum.

Oui, je suis fière de mon histoire. Je sais qu’elle est bonne. Mais le fait de la réviser, encore, amène mon amie la Résistance à me dire que mon livre n’est pas bien écrit, qu’il est sans intérêt, et qu’il ne plaira à personne. Un beau combat contre moi-même. Encore.

Écrire mon histoire m’a pris du temps, beaucoup trop de temps. Mais au moins, pendant que j’étais assise à mon bureau et que j’écrivais, je n’avais pas à me soucier de ce que le monde allait penser de mon histoire. Maintenant, je n’ai pas vraiment le choix d’y penser. Réviser, c’est différent. C’est plus difficile. Mais je tiens quand même à le faire moi-même…

Est-ce que mon livre est bien écrit? Est-ce qu’il est intéressant? Est-ce qu’il pourra plaire à quelqu’un? Il faut que je garde en tête que rendue où je suis rendue, ce n’est plus à moi à en juger. Ce sera aux lecteurs et lectrices potentiels, qui doivent bien exister quelque part. Ma job à moi, c’est de ne pas abandonner, et de publier mon livre, comme je veux le faire depuis longtemps.

Et si jamais le monde entier trouve que mon livre est vraiment poche, je pourrai me dire… «Wow, le monde entier a lu mon livre?? Cool!»

Gringoire célèbre le jour du Poisson d'Avril à sa manière... C'est à dire, en étant un poisson.

Gringoire célèbre le jour du Poisson d’Avril à sa manière… C’est-à-dire, en étant un poisson.

Public Cible

J’ai récemment lu quelques articles qui expliquaient comment rencontrer du succès avec son blogue. Malheureusement, je me souviens plus d’où provenaient ces articles, et je ne peux donc pas les citer directement… Mais je me souviens qu’ils affirmaient pas mal tous que pour écrire un blogue «qui fonctionne», il faut tout d’abord définir qui est le public cible de son blogue, et écrire pour ce public cible. C’est logique. Simple, je suppose.

Qui est le public cible de mon blogue? Humm… Comme je le dis moi-même dans la section À propos de moi du blogue en question: «Dans mon blogue, je parle des étapes de mes différents projets, ou encore des pensées qui m’occupent et que j’ai envie de relater, pour une raison ou une autre. Ce n’est pas nécessairement intéressant ou informatif, mais ça me permet justement de m’exprimer sans devoir chercher à être intéressante ou informative.»

Je pourrais donc conclure que le public cible de mon blogue est: Personne. Ou plutôt: Moi-même + les 2 ou 3 personnes qui lisent et commentent mes publications plus ou moins fréquemment. Pas étonnant que mon blogue rencontre un tel succès! Hourra!

Pourquoi changer une recette qui fonctionne si bien? Je vais continuer à écrire pour moi-même. Mais voyons voir…

Qui est le public cible de mon site internet? Hum… J’aimerais bien le savoir! J’y présente mon portfolio, un lien sur mon blogue (bien sûr!), un lien vers ma page Facebook, et j’y offre mes services pour dessiner des portraits ou diverses illustrations. Qui visite mon site? Je ne sais pas. Qui fait appel à mes services à partir de mon site? Personne. Le peu de contrats que je fais sont pour des gens que je connais déjà.

Qui est le public cible de Gontrand le Chevalier? Les gens qui aiment les bandes dessinées? Les gens qui aiment les chevaliers? Ceux qui peuvent apprécier mon humour quelque peu douteux? Pour l’instant, les fidèles lecteurs de ma bande dessinée sont: mes parents, quelques membres de ma famille, et quelques amies. Mes tentatives de faire connaître Gontrand à plus de gens sont généralement peu fructueuses.

Qui est le public cible de Le Parfum du Vent? Je vais bientôt faire publier mon premier roman. La peinture qui lui servira de page couverture est presque terminée, et je prépare quelques surprises… Qui est mon public cible? Les gens qui aiment lire? Les gens qui aiment les dragons? Les gens qui aiment les histoires plus ou moins fantastiques? Je ne sais pas qui pourrait aimer mon livre, et je ne sais pas comment rejoindre ces gens non plus.

Tant de questions, si peu de réponses! Le meilleur là-dedans, c’est que j’écris des articles et des textes pour une compagnie qui aide d’autres compagnies à se faire connaître. J’écris du contenu pour des sites internet. Ces temps-ci, ma job consiste à écrire des petites biographies basées sur ce que je peux lire sur les sites internet de diverses compagnies. Suis-je donc capable d’aider des concessionnaires automobiles, des avocats, des plombiers, une compagnie de location de limousines et un salon de massages érotiques à se faire de la publicité, mais incapable de trouver des gens qui pourraient s’intéresser à ce que je fais? Il semblerait que oui. Cordonnier mal chaussé? Oui oui.

Mais je continue à faire ce que j’aime, et à aimer ce que je fais. Je suis le public cible que je connais le mieux. Et puis, quand on y pense… Utiliser des gens comme cibles, ce n’est pas très gentil!

publiccible

Et c’est parti pour 2014!

Ce soir, j’ai écrit. Pas pour ma job, là… Ni dans mon blogue (même si en fait, je suis en train de le faire en ce moment, et qu’on est encore le soir)…

Ce soir, j’ai écrit pour de vrai. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas installée à mon bureau pour écrire. Je ne l’avais pas fait depuis Septembre 2013, après avoir terminé d’écrire Le Parfum du Vent. Je voulais prendre le temps de réviser des chapitres à l’ordinateur, et surtout, je devais préparer mes cadeaux de Noël.

Maintenant que tout ça est fini, j’ai écrit. J’ai commencé le Chapitre 7 de mon autre livre. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas assise en face d’un paquet de feuilles lignées, pour écrire, pour réfléchir, pour voir un bout d’histoire se dérouler dans ma tête, pour créer ou laisser se créer la phrase parfaite, écrire, effacer, barrer des mots, en souligner d’autres, perdre mon temps à retracer des lettres que j’ai mal faites… Ça s’est bien passé, je suis contente. Chapitre 7, tu m’enthousiasmes!

Je vais me motiver à écrire plus souvent cette année. Pas le choix. Je me suis fait un petit horaire… Bon, je déteste les horaires précis à la minute près (ça me rappelle des souvenirs d’école) et je préfère habituellement faire ce que je veux, quand je veux. Mais je veux faire un test. Cette année, je me suis inscrite à des cours de baladi. J’en ai pour 10 semaines minimum. Au début, le fait de devoir aller suivre un cours un soir par semaine ne m’enchantait pas vraiment, mais je me suis quand même inscrite. Et à bien y réfléchir, je me dis que si je peux me motiver à aller suivre un cours de danse chaque semaine, je pourrais aussi me motiver à écrire chaque semaine, à continuer ma bande dessinée chaque semaine, à continuer à peindre ce qui servira de couverture à mon premier roman chaque semaine, et ce, tout en continuant à travailler pour arriver à payer mon loyer, bien sûr!

Je fais donc le test d’essayer de respecter un horaire non contraignant, malléable et plutôt libre, mais qui devrait m’inciter à prendre plus de temps pour travailler de manière un peu plus organisée sur chacun de mes projets.

2014, tu me motives. On continue comme ça, ok?

Inspiration

«L’inspiration est le feu qui alimente vos rêves.» C’est ce qui est écrit sur cet objet magnifique que j’ai reçu en cadeau pour Noël.

Adieu 2013

En ce 2 janvier, je souhaite à mon blogue et à mon lectorat une «Bonne Année!!!!», ce qui est assurément une chose originale à faire.

Me voici de retour, après un temps des fêtes bien chargé… De retour dans mon antre, et dans la vie normale. Je viens de prendre un moment pour faire un survol de ce que j’ai écrit dans mon blogue en 2013.

Le 10 janvier 2013, j’écrivais: «Mon but, pour 2013, c’est d’arriver à enfin terminer, puis publier un de mes nombreux livres, ou, au moins, de m’en rapprocher le plus possible. Mon but, c’est d’écrire plus, même quand j’ai l’impression que je n’ai pas le temps, même quand j’ai l’impression que j’ai des choses plus importantes à faire, même quand j’ai l’impression que ça ne me tente pas. Surtout quand j’ai l’impression que ça ne me tente pas, pour me prouver que je n’ai pas raison.»

Le temps du bilan! Est-ce que j’ai réussi à terminer d’écrire un de mes livres? Oui! Est-ce que je l’ai fait publier? Pas encore. Est-ce que j’ai pris l’habitude d’écrire plus souvent? Plus ou moins… il y a encore du chemin à faire de ce côté là.

Je n’ai pas complètement rempli mon but de 2013, mais je n’ai pas échoué non plus. Et surtout, j’ai récemment fait une découverte d’une grande importance: en 2013, j’ai découvert ce qu’était la Résistance.

Pratiquez-vous une activité artistique quelconque? Si oui, vous est-il déjà arrivé d’avoir l’impression que vous n’aviez pas envie de pratiquer cette activité artistique en question, même si vous savez que vous adorez ça?

Moi ça m’est arrivé. Souvent. Ça m’arrive depuis des années, et c’est sans aucun doute une des raisons pour lesquelles ça m’a pris 10 ans pour terminer d’écrire Le Parfum du Vent. C’est la raison pour laquelle je travaille sur un autre livre depuis plus longtemps encore.

Chaque fois, ou presque, que j’envisage de prendre un peu de temps pour écrire, je ressens une sorte de sentiment bizarre, pas clair et pas très beau, et j’ai l’impression que je n’ai pas envie d’écrire. J’ai l’impression que je n’ai pas le temps, ou que ça ne sert à rien, ou que je ne suis pas bonne, que je perds mon temps et que je devrais juste abandonner. Pourtant, j’aime écrire. C’est ce que je veux faire depuis toujours. Et une fois que je me suis décidée à passer par-dessus mon sentiment bizarre, et à écrire, je suis contente, et je me rappelle à quel point j’aime ça. Mais la fois d’après, ça recommence… Je n’en ai jamais vraiment parlé à personne, parce que je trouvais ça juste bizarre, et peut-être même un peu honteux. Ce sentiment me ralentit et m’amène à me remettre en question depuis beaucoup trop longtemps.

En 2013, j’ai découvert que je n’étais pas seule dans mon cas! En lisant des blogues et des articles, j’ai découvert que beaucoup d’artistes souffraient (oui oui, souffraient!) de ce sentiment qu’ils appellent la Résistance.

Pour ce que j’en comprends, la Résistance, c’est une sorte de mécanisme d’auto-censure artistique, qui peut même devenir de l’auto-sabotage. C’est comme si un artiste s’empêchait inconsciemment de créer. Pourquoi? À cause de la peur, je suppose. La peur d’échouer, la peur d’être jugé, la peur de ne pas être à la hauteur.

J’ai pris une éternité à écrire mon premier livre, parce que j’avais peur.

En 2013, j’ai aussi découvert quelque chose de plutôt encourageant.

J’ai compris que ressentir de la Résistance, ce n’était pas un signe disant qu’il fallait cesser de créer. Ce n’est pas non plus un signe que ce qu’on essaie de créer est voué à l’échec.

Ressentir de la Résistance, c’est un signe que ce qu’on fait est important, et vaut la peine d’être fait.

Mon premier but, plutôt abstrait, pour l’année 2014, est de COMBATTRE LA RÉSISTANCE!

Sans titre

Si vous êtes un fervent lecteur ou une fervente lectrice de mon blogue, vous remarquerez que le 5 juillet, je m’étais donné comme défi de terminer d’écrire mon livre avant la fin du mois de juillet.

Nous sommes présentement le 5 septembre, bientôt le 6. Ai-je réussi à relever mon défi? Eh non, mais non. La fin n’est pas encore là, mais elle est encore plus proche, de plus en plus proche.

On dirait que j’essaie un peu de l’éviter. Quand je lis un livre que j’aime beaucoup, et que j’arrive proche de la fin, j’essaie toujours de lire le plus lentement possible, et le moins souvent possible, comme pour essayer de retarder l’inévitable moment où le livre sera fini. Maintenant que je suis de l’autre côté du livre, et que c’est moi qui l’écrit, je fais la même chose. On s’entend pour dire que c’est une méthode très productive…

Malgré tout, j’y travaille, la fin s’en vient. Mais j’ai un assez gros problème: mon histoire n’a pas encore de titre. Comme je l’ai précédemment écrit dans mon blogue, j’imagine qu’un livre sans nom, ce n’est pas très vendeur. Mais j’ai vraiment de la misère à avoir une bonne idée de titre. On dirait qu’aucun titre n’a vraiment rapport avec mon histoire.

Depuis le début, j’appelle cette histoire «Histoire du Dragon». C’est plus ou moins descriptif, mais come on! Ce n’est pas un titre. Si c’était un titre, ce serait, à mon humble avis, un mauvais titre.

Lecteurs! Lectrices! Personne qui ne me connaît pas et qui est tombée sur mon blogue par hasard! Je vous appelle à l’aide!

Je ne peux évidemment pas vous demander de trouver un titre à mon histoire pour moi, puisque vous ne l’avez pas (encore) lue. Les très rares personnes qui ont eu l’honneur d’en lire des parties n’ont pas encore terminé de la lire, entres autres raisons logiques, parce qu’elle n’est pas encore terminée.

Je peux toutefois vous poser quelques questions qui vont comme suit:

  • Qu’est-ce qui fait, à votre avis, un bon titre?
  • Qu’est-ce qui différencie un bon titre d’un mauvais titre?
  • Lorsque vous vous apprêtez à lire un livre où à regarder un film, à quel point un titre peut-il vous inspirer à faire un choix?
  • De quelle manière croyez-vous que les écrivains que vous connaissez trouvent des titres à leurs oeuvres?
  • Quelle autre question avec le mot «titre» dedans pourrais-je poser?

SI vous avez des réponses, des commentaires ou des réflexions, aussi pertinentes ou farfelues soient-elles, je vous invite à les partager avec moi. Peut-être aurons-nous tous ensemble une conversation enrichissante qui m’aidera dans ma quête du titre idéal… ou qui me compliquera la tâche encore plus, qui sait!

Elle est là!

Cette photo ne veut pas dire grand chose pour le commun des mortels, mais pour moi, c’est quelque chose de très important.

Un peu d’inspiration

En ce vendredi soir rempli d’action (je viens de survivre à l’attaque d’une araignée géante, carnivore et assoiffée de sang), j’ai eu envie de faire une petite récapitulation…

À l’entrée de ma chambre, sur le mur, il y a toujours une feuille blanche, accrochée sur une tablette à pince. Je m’en sers pour écrire des citations. Des citations, en anglais ou en français, que je vois sur Facebook, ou ailleurs sur Internet ou dans des livres, et qui attirent mon attention… Des citations à propos de l’art et à propos du fait d’écrire des histoires, surtout. Et d’autres qui rejoignent ma vision de la vie d’une certaine manière.

Je ne connais pas la plupart des gens à qui appartiennent ces citations… Mais il y en a quelques-uns que je connais, que j’admire et respecte, et même quelques-uns que j’ai déjà rencontrés.

J’ai maintenant deux feuilles pleines de citations inspirantes. Voici celles que je préfère et qui signifient le plus de choses pour moi, pour diverses raisons:

«Le but de l’art, c’est l’affirmation de l’âme humaine.» -Victor Hugo

«Qui n’est pas capable d’être pauvre n’est pas capable d’être libre.» -Victor Hugo

«Art saves. Make the pain a weapon you can use.» -Otep

«True art entails 5% talent, 5% dedication and 90% madness.» -Steven Juliano

«Every artist dips his brush in his own soul, and paints his own nature into his pictures.» -Henry Ward Beecher

«Creativity is allowing yourself to make mistakes. Art is knowing which ones to keep.» -Scott Adams

«Vous ne pouvez pas attendre de la vie d’avoir un sens. Vous devez lui en donner un.» -Romain Gary

«It’s not about being perfect. It’s not about sounding absolutely correct. It’s not about what goes on in a computer. It’s about what goes on in here (your heart) and what goes on in here (your head)… Long live Rock N’ Roll!» -Dave Grohl

«Good ideas stay with you until you eventually write the story.» – Brian Keene

«Imagination should be used, not to escape reality, but to create it.» -Colin Wilson

«L’art de faire un conte est là tout entier, dans ce don qui permet, du petit quelque chose qu’on a pu saisir de la vie, de tirer tout le reste; on noircit la page, puis on retourne à la vie, pour s’apercevoir que ce que l’on en pouvait connaître était au fond si peu que rien.» -Italo Calvino

«Doing one form of art might take time away from another in the short term, but in the long run the inspiration comes easier for all other forms of art along the way.» -Eric Victorino

«An editor lived in my brain for too long, wringing her hands over everything I thought, worrying about judgements, about consequence, about shame. I fired her. Purged her. Brought up the voodoo in my soul to banish her.» -Veronica Varlow

«Worry never robs tomorrow of its sorrow, it only saps today of its joy.» -Leo Buscaglia

«Aren’t you bigger than your FEAR? After all, it is you who manufactured it, so you can also destroy it seeing as Destruction is easier than Building in most scenarios.» -Karen Stever

«In my view, a writer is a writer because even when there is no hope, even when nothing you do shows any sign of promise, you keep writing anyway.» -Junot Diaz

«With a book I am the writer and I am also the director and I’m all of the actors and I’m the special effects guy and the lighting technician. I’m all of that. So if it’s good or bad, it’s all up to me.» – George R. Martin