
Après une longue absence, je fais un retour en force avec une nouvelle chronique de Film d’écrivain en péril!
Hum… Bon, ok, je ne peux vraiment pas appeler ça un retour en force. Désolée.
Hier soir, j’ai regardé le film Winifred Meeks, un film d’horreur britannique paru en 2021.
Voici la traduction du résumé qu’en donnait Tubi:
«Une auteure de romans policiers pour adolescents loue une maison pour y finir un roman, mais un esprit inquiétant ayant déjà vécu dans cette maison a sa propre histoire à raconter.»
Le film semblait prometteur. Pendant sa première nuit dans sa maison louée, Anna James, l’auteure, regarde la version originale de Nosferatu, pour ensuite s’endormir sur House on Haunted Hill avec Vincent Price, mon héros.
Et c’est à peu près ce qui s’est passé de plus intéressant dans le film… Ah, oui, il y a aussi un gros plan sur un beau geai bleu venu se nourrir dans une mangeoire!
Sinon, on voit Anna regarder la télé… Boire une coupe de vin en écoutant des émissions qui n’ont aucun rapport à la radio. Dormir. Se réveiller. Écrire un peu. Faire du yoga. Parler au téléphone. Prendre une marche. Vivre sa vie.
On voit très souvent des corbeaux voler dans le ciel. Des nuages. La mer. Une falaise. Des couchers de soleil… Oui oui, c’est très beau, tout ça, mais je me demande quand même si c’était nécessaire de voir ces images aussi longtemps, et aussi souvent.
Comme le résumé nous le fait savoir, bien sûr, la maison est hantée. Il se passe des choses un peu étranges. Anna se sent de plus en plus mal à l’aise, et pourtant, elle ne songe pas une seule seconde à simplement ramasser ses affaires, et partir. La location a dû lui coûter vraiment cher, et elle ne devait pas pouvoir demander de remboursement, j’imagine!
Il y a bien quelques petites scènes effrayantes et stressantes, mais elles ne sont pas toujours très efficaces, soit parce qu’elles se déroulent surtout dans le noir (tsé, si tu es un fantôme et que tu veux faire peur à quelqu’un, commence par allumer la lumière, ça va être plus facile si la personne te voit au moins un peu), ou parce que la caméra ne montre tout simplement pas ce qui se passe, et que moi, dans ces moments-là, je ne suis pas très bonne pour deviner.
Quand même, ça prouve une fois de plus qu’écrire des livres, ça peut être dangereux, ou en tout cas, plus ou moins épeurant si on le fait dans une vieille maison louée!
Je vais continuer à écrire chez moi. C’est plus sécuritaire.
La bonne nouvelle c’est qu’il me reste plein de films d’écrivain dans ma liste… Je devrais essayer de les regarder plus régulièrement.

