Il me semble que je l’ai dit plusieurs fois, dans mon blogue, sur Facebook, à mes amies auteures pendant des salons du livre… Je veux publier mon gros livre. J’ai hâte de le publier, mais malgré tout, je tiens absolument à prendre mon temps pour m’assurer que tout ce que je fais soit bien fait.
Comme je sais que quelques personnes attendent mon roman «dont vous êtes le héros» avec impatience, me voici, dans mon blogue, avec quelques nouvelles de mon projet!
Ces jours-ci, je suis en train de faire une grosse révision de la partie d’Ève. Il y a quatre personnages principaux dans mon roman, et il est donc divisé en quatre parties. Oui, on peut dire que j’ai écrit la même histoire quatre fois, sous quatre points de vue très différents, et avec, en plus, des choix à faire qui peuvent influencer ce qui se passe.
J’ai donc terminé de réviser les parties de Leïya, Damien, et Nycolah, et là, je révise celle d’Ève. Je suis rendue au chapitre 11 sur 24! Ça avance…
À quoi me sert cette grosse révision-là? Surtout à revisiter mon histoire du début, pour prendre des notes en vue d’écrire la conclusion de chaque personnage. Mais j’en profite aussi pour modifier des dialogues que je trouve un peu embarrassants, pour enlever des phrases qui n’ont pas rapport, ou pour changer des mots.
Ça fait quand même plus que 25 ans que j’ai commencé à écrire Sechora, alors c’est normal que ma plume ait évolué et que je relise certaines phrases en me disant ouf, je peux faire mieux que ça!
Les premiers chapitres sont ceux qui demandent le plus de modifications. À partir du chapitre 14, environ, ma révision avance plus vite: c’est plus récent, donc c’est mieux écrit. Et surtout, j’ai tapé le manuscrit de ces chapitres en 2024 et en 2025, donc j’en avais déjà profité pour améliorer ce qui avait besoin de l’être.
Est-ce que je suis minutieuse et perfectionniste? Oui. C’est un projet important pour moi, alors je veux qu’il soit aussi parfait que possible.
Quand je vais avoir fini de réviser la partie d’Ève, je vais écrire sa courte conclusion. Après ça… Je vais me lancer dans une deuxième grosse révision.
Pourquoi? Pour m’assurer que tout ce que j’ai écrit au cours des années est cohérent et pertinent. J’ai un fichier plein de notes de choses que je dois vérifier. Par exemple: dans tel chapitre, Nycolah a dit telle chose, mais est-ce qu’il en avait déjà parlé avant, et si oui, est-ce qu’il en avait parlé de la même manière?
Ça risque d’être long, mais selon moi c’est nécessaire.
Derrière mon cahier de révision, un petit aperçu du portrait d’Ève… C’est un test, mais à date je l’aime bien.
En plus de toutes mes révisions, je tiens aussi à dessiner et peindre toutes sortes de choses: les couvertures de mes livres (ben oui, car mon histoire n’entrera pas dans un seul livre, alors il va falloir qu’elle soit publiée en trois parties, mautadit!), mes signets, une carte améliorée de l’île de Sechora, et des portraits de mes personnages, qui vont se retrouver sur des chandails et autres articles offerts dans ma boutique.
J’ai d’ailleurs déjà commencé à travailler sur les portraits en question. Pour le reste, j’ai une petite idée de ce que je veux créer. Il faut juste que je prenne le temps de le faire, n’est-ce pas?
Tout ça pour dire que, même s’il me reste encore beaucoup de choses à faire, j’avance.
Est-ce que je sais si je vais être prête à publier tout ça avant la fin de l’année? Non, je ne le sais pas. Je l’espère, mais je n’en suis pas certaine.
J’espère surtout réussir à terminer d’accomplir cette quête importante pour moi avant que ce soit l’apocalypse. Parce qu’on dirait qu’on s’enligne un peu vers ça, ces temps-ci…
Bon, sur ce, je retourne travailler sur ma révision!
Déjà 2025? Maudit que 2024 a passée vite… même si, dans le fond, elle m’a donnée 12 mois pour me préparer mentalement à changer d’année. Tsé. Je n’étais quand même pas prête.
J’ai vu plein de gens, surtout des amies auteures, faire un bilan de ce qu’ils ont accompli en 2024, sur Facebook. Et je trouve ça cool, et je suis fière de voir ce que les gens ont accompli, et aussi qu’ils aient pris la peine d’en faire une liste. C’est important de se féliciter, dans la vie.
Je voulais publier mon gros roman de Sechora, et je croyais vraiment que j’allais le faire. J’y ai travaillé, j’ai progressé. Mais mon roman n’existe pas encore.
Et dans un sens, je m’y attendais. Même si je voulais le publier, je me doutais bien que ce ne serait pas aussi simple que ça. Parce que j’avais peur. Et que j’ai encore peur.
Concrétiser un projet gros comme celui-là, publier un livre sur lequel je travaille depuis plus que 20 ans… ça fait peur. Ou plutôt, j’ai peur de le publier et de constater que tout le monde s’en fout, ou que personne ne l’aime.
J’ai peur de l’échec.
Mais ma peur ne va pas m’empêcher d’accomplir cette quête super importante pour moi. Elle fait juste me ralentir. Je m’y attendais, et j’avais raison. Mais c’est correct… Le fait de ne pas l’avoir publié en 2024, ce n’est pas un échec, ni un abandon. Juste un petit contretemps!
Et là, Sechora, c’est devenu ma priorité pour 2025.
Allo 2025! Chaque année, je fais un petit graffiti sur le miroir dans ma chambre, pour ne pas oublier que le dernier chiffre a changé.
À part progresser avec Sechora, qu’est-ce que j’ai accompli d’autre, en 2024?
J’ai publié 2 nouvelles dans le recueil La Cantine, en collaboration avec mes copines auteures inconnues.
J’ai participé à 13 évènements littéraires. J’ai surmonté la fatigue intense générée par ces évènements, j’ai passé de beaux moments et fait de belles rencontres.
J’ai sauté en parachute même si j’avais peur d’avoir peur pendant le temps passé en chute libre. Et j’ai eu peur! Mais j’ai aussi vraiment aimé mon expérience.
J’ai enfin suivi la formation de copywriting The Copy Cure de Marie Forleo, qui m’intéressait depuis déjà quelques années. J’hésitais à me lancer à cause du prix, mais aussi parce que j’avais peur de n’obtenir aucun résultat. Et je n’ai en effet obtenu aucun résultat… pour le moment.
J’ai mené des combats (non terminés) contre les bogues de WiFi, et j’ai changé mon ordinateur, ce qui est toujours un évènement légèrement traumatisant pour moi.
J’ai transféré mon site internet sur la plateforme WordPress, parce que le prix que je payais sur Wix à chaque année était de plus en plus exagéré, et que je suis pauvre, tsé.
J’ai survécu à ma 2e extraction de dent en 2 ans. Si je continue à perdre mes dents à ce rythme-là, je serai complètement édentée dans 30 ans. Quand même pas trop pire, mais je préférerais éviter de me rendre là.
J’ai célébré le 10e anniversaire de la publication de mon premier roman Le Parfum du Vent avec une toile, et une édition intégrale qui rassemble mes deux livres de dragon.
J’ai bien avancé dans l’écriture de mon roman encore sans titre officiel qui se passe avant La quête de Marianne.
Je me suis fait tatouer une abeille, après quelques années à y réfléchir et à en avoir envie.
J’ai sûrement fait plein d’autres petites choses dont je suis fière, mais qui ne me viennent pas en tête.
Pour 2025, je VEUX finir Sechora. Et j’aimerais aussi garder la motivation de prendre le temps de faire les choses que je veux faire, au lieu de me désoler de ne pas avoir le temps.
Ah, et continuer à faire des choses même si j’ai peur de les faire, aussi. On dirait que ça fonctionne quand même bien.
MYRIAM: Bonjour tout le monde, et bienvenue à cette conférence de presse qui concerne mon roman dont vous êtes le héros appelé Sechora: Les Disciples de Nacci.
Sans plus tarder, je vous présente Ève, Nycolah, Leïya, et Damien. En tant que personnages principaux de mon roman, ce sont eux qui vont répondre aux questions des journalistes aujourd’hui.
Qui a une première question?
MIREILLE: C’est comment, de travailler avec Myriam Plante? Après toutes ces années à collaborer, vous entendez-vous bien?
NYCOLAH: C’est qui, Myriam Plante?
LEÏYA: Myriam, c’est notre créatrice! Et c’est elle qui a organisé cette… cette conférence.
NYCOLAH: Notre créatrice? Mais non, c’est Gehal, notre bienfaisant créateur…
LEÏYA: Non! Idiot… Je te parle de celle qui a écrit le livre! Elle est là-bas.
* Myriam, assise un peu plus loin, salue Nycolah d’un signe de la main. *
NYCOLAH: Oh… Oui, d’accord.
LEÏYA: Bon… Pour répondre à la question, je dirais que nous n’avons pas vraiment l’impression de travailler ensemble. C’est plus elle qui fait le travail, et nous, on existe. Alors oui, je suppose qu’on s’entend bien.
MICHELLE: Comment ça fait de vivre dans la tête de votre auteure pendant si longtemps?
LEÏYA: Je sais qu’elle travaille sur notre histoire depuis très longtemps. Pour nous, ça ne fait pas vraiment de différence. Mais j’ai quand même hâte que le livre soit publié, pour que plus de gens puissent nous connaître!
NYCOLAH: On ne vit pas dans sa tête, on vit à Sechora…
LEÏYA: Mais Sechora est dans sa tête, puisque c’est elle qui l’a inventée!
* Nycolah fronce les sourcils, en semblant se dire qu’il n’a pas dû faire attention à tout ce qu’on lui a expliqué avant qu’il vienne s’asseoir à cette table. *
MARLAINE: Les Disciples de Nacci, est-ce une secte spéciale?
LEÏYA: Non… Nacci, c’est le nom du démon qui s’est attaqué à Sechora, notre pays. Ses Disciples, ce sont des habitants de Sechora qu’il a choisis, et à qui il a donné des pouvoirs. Il a trois Disciples en tout.
NYCOLAH: Et nous, notre quête, c’est de trouver les Disciples, et de les vaincre! C’est la seule manière de sauver Sechora, en fait. Le problème, c’est qu’au début, on ne savait pas qui étaient les Disciples, ni où les trouver.
MARIE-ÈVE: Vous êtes vraiment des gens très différents les uns des autres. Comment arrivez-vous à travailler ensemble sans vous taper dessus?
* Leïya lance un regard accusateur à Nycolah. *
NYCOLAH: Euh… Hum. En fait, on n’y arrive pas vraiment… Pas toujours! Disons… qu’il y a peut-être un moment où j’ai… essayé de frapper Damien avec un couteau.
* Damien ne réagit pas, et se contente de continuer à fixer le plancher comme il le fait depuis le début de la conférence. *
NYCOLAH: Mais, bon… ce n’est pas bien grave, en fait! Parce que peu importe ce qui lui arrive, il s’en remet toujours… Sinon, il y a eu quelques disputes entre Leïya et moi. Mais avec le temps, je crois qu’on a appris à mieux s’entendre.
LEÏYA: Donc, voilà, quand il y a un conflit, Nycolah est impliqué.
NYCOLAH: Mais enfin! Je ne me dispute quand même pas tout seul…
LEÏYA: Non. Mais si tu n’avais pas été là, je ne pense pas qu’Ève, Damien et moi on se serait battus.
* Nycolah croise ses bras sur sa poitrine. *
NYCOLAH: Hum… J’imagine que tu as raison.
MICHELLE: Lequel d’entre vous a le meilleur caractère?
NYCOLAH: Ce n’est sûrement pas Leïya! Elle s’énerve toujours pour rien. Et moi… moi, c’est Damien, qui m’énerve. Alors je dirais que c’est Ève… elle est toujours calme, peu importe ce qui arrive.
LEÏYA: C’est vrai.
NICOLE: Votre créatrice est-elle gentille avec vous? Vous oblige-t-elle à faire des choses que vous ne voulez pas?
* Nycolah ricane en regardant Myriam. *
NYCOLAH: Elle a obligé Damien à venir ici alors qu’il n’en avait pas envie! En fait, je suis sûr qu’il n’avait pas envie d’être dans le livre non plus… Il n’a pas eu le choix!
LEÏYA: Je dirais qu’elle ne nous oblige pas à faire ce qu’on ne veut pas… C’est plutôt elle qui est à l’écoute de nous. C’est comme ça qu’elle sait ce qu’on doit dire, ou faire.
MARIE-NOËLLE: Avant cette aventure, quelle était la taille du plus long serpent que vous aviez vu de votre vie?
LEÏYA: Oh, tu dois faire référence aux serpents Nahar? Marie-Noëlle a déjà lu plusieurs chapitres du livre, c’est pour ça qu’elle sait pour les serpents. Moi, je ne pense pas que j’avais vu de serpent avant de voir ceux-là. Ils sont vraiment impressionnants!
NYCOLAH: Moi, j’ai souvent vu des petits serpents, dans les montagnes… Ils sont environ longs comme mon bras, et ils ne sont pas dangereux.
ÈVE: J’en ai vu aussi dans la forêt de Miaas. Mais ils ne sont pas aussi longs que les serpents Nahar.
JUDITH: En tant que personnages, est-ce qu’il y a des situations où vous avez été surpris de la tournure selon le choix du lecteur?
LEÏYA: Non, pas vraiment… Enfin, c’est sûr qu’il s’est passé plusieurs choses auxquelles on ne s’attendait pas pendant notre quête. Mais je pense que ça ne dépend pas vraiment des choix des lecteurs…
ÈVE: C’est plutôt une révélation faite vers la fin de l’histoire qui nous a surpris, et qui cherche à surprendre aussi les lecteurs.
LEÏYA: Oui, c’est vrai. Mais ça, évidemment, on ne peut pas en parler, parce qu’il ne faut pas gâcher la surprise.
OLIVIER: Pourquoi?
LEÏYA: Euh… parce que c’est mieux comme ça.
ADÉLAÏSE: Durant vos aventures, avez-vous croisé un certain chevalier du nom de Gontrand?
LEÏYA: Non… Je ne le connais pas.
NYCOLAH: Moi non plus!
DAVID: Je me suis toujours demandé comment on réussit à faire que chaque page différente « fit »?
LEÏYA: Hum… ça, je ne sais pas trop. Damien?
NYCOLAH: Oui, tu pourrais faire un effort pour au moins faire semblant de remarquer qu’il y a des gens qui nous posent des questions, Damien!
DAMIEN: Elle fonctionne avec des numéros, chaque partie de texte est numérotée. Pour chaque chapitre, elle dessine un plan pour chacun de nous. Quand un choix se présente dans l’histoire, le lecteur doit choisir entre deux numéros. Elle dessine deux lignes qui descendent du numéro, pour partir vers les deux nouveaux numéros. C’est ça son secret. Prendre des notes pour s’y retrouver facilement. Et prendre le temps de se relire souvent.
NYCOLAH: Je n’ai pas vraiment compris, en fait… mais tant pis.
ALAIN: Qui est le plus téméraire de vous tous?
NYCOLAH: Je pense que Leïya et moi, on est tous les deux téméraires à notre manière… Euh, mais elle réfléchit peut-être plus que moi avant d’agir? Je ne sais pas trop… Oh, et Damien, lui, il fait n’importe quoi! Il peut facilement guérir ses blessures avec sa magie, alors il ne prend pas vraiment la peine d’être prudent, en fait.
MÉLISSA: Qu’est-ce que vous aimez le plus de votre monde?
NYCOLAH: Moi, ce que j’aime le plus de Sechora, ce sont les Montagnes d’Anesir! C’est là où j’habite. Je trouve que le vent sent meilleur quand on est dans les montagnes… et on a vraiment une belle vue sur Sechora, et sur l’océan.
ÈVE: Pour moi, c’est la tour de cristal qui se dresse au centre de la forêt de Miaas. Il n’y a rien de plus magnifique. Pour moi et les Nemgelch, les gens de mon peuple, la tour est une grande source de réconfort parce qu’elle nous permet de nous rapprocher de Gehal, notre créateur.
LEÏYA: J’aimerais vraiment pouvoir voir la tour de cristal un jour! Je crois que ce que j’ai vu de plus beau à Sechora, moi, c’est la Cathédrale de Sgem. Je m’y suis toujours sentie bien. J’aime aussi savoir qu’il y a certainement plusieurs beaux endroits que je n’ai jamais visités, mais que je verrai peut-être un jour. Et toi, Damien?
* Damien ne bouge pas. Il doit être en train de réfléchir. *
LEÏYA: Damien? Qu’est-ce que tu aimes le plus, à Sechora?
DAMIEN: La nuit.
NYCOLAH: La nuit?
DAMIEN: Oui. Parce que tout est plus calme. Et qu’il n’y a personne qui me pose de questions.
* Nycolah pouffe de rire. *
KIMMY: Est ce qu’il y aura des écureuils dans Sechora?
LEÏYA: Oui, il y a des écureuils à Sechora.
OLIVIER: Où?
LEÏYA: Surtout dans la forêt, je suppose.
OLIVIER: Et des ornithorynques?
LEÏYA: Désolée, je ne sais pas ce que c’est… C’est une sorte d’animal? Damien, est-ce que tu sais?
* Damien hausse les épaules sans lever les yeux du plancher. *
MARIE-NOËLLE: Si vous pouviez devenir une plante ou un animal après votre mort, quelle plante ou quel animal choisiriez-vous?
LEÏYA: Euh… Je ne sais pas…
NYCOLAH: Moi, je choisirais de devenir un orni… enfin, ce truc, là! Pour pouvoir savoir ce que c’est.
ÈVE: Moi, je crois que j’aimerais devenir un arbre.
MYRIAM: Bon, merci à tout le monde pour votre présence et vos questions! Nous avons le temps pour une dernière.
MARIE-NOËLLE: Pouvez-vous nous raconter un bon souvenir de votre quête?
* Leïya plisse les yeux. Elle se creuse la tête en semblant se dire qu’elle n’a pas énormément de bons souvenirs associés à cette quête. *
NYCOLAH: Oh, je sais! Vous vous souvenez quand… enfin, c’était après le combat contre les créatures volantes sur la Plaine des Mages, je pense? On était tous sales, et blessés, et fatigués… Et il s’est mis à pleuvoir, et ça a fait du bien, là, tout d’un coup! Et je me suis dit… je me rappelle que je me suis dit que j’étais vraiment heureux et reconnaissant d’être encore en vie. Et je crois qu’on pensait à peu près tous la même chose, à ce moment-là. C’était un moment spécial.
LEÏYA: Oui, c’est vrai!
* Ève approuve en hochant la tête. *
FIN
Merci à Mireille Lacerte, Michelle Bouchard, Marlaine Bouchard, Marie-Ève Simard, Nicole Gauthier, Marie-Noëlle Audet/Adélaïse, Judith Gagnon, Olivier Girard, David Saint-Jean, Alain Leclerc, Mélissa Laurendeau, et Kim Dupuis d’avoir participé à mon petit jeu.
Ça n’aurait pas été aussi amusant sans vous!
Je continue à travailler à la grande révision de mon livre, et j’ai hâte de le partager avec vous tous! En attendant, vous pouvez en apprendre plus sur Sechora et sur mes personnages en visitant la page du projet sur mon site.
Le personnage qu’on voit sur la vitre, dans la photo, c’est Xoah, la grande prêtresse de Naharo.
Qui? 🤔
Oh, c’est juste un personnage vraiment très secondaire de mon «roman dont vous êtes le héros» Sechora: Les Disciples de Nacci. Un personnage secondaire qui va apparaître brièvement dans un ou deux chapitres de l’histoire, dépendant du chemin choisi.
On pourrait donc dire qu’elle n’est pas vraiment importante… Et pourtant, c’est elle que j’ai choisi de représenter sur ce morceau de vitre, pour un projet d’art réalisé en secondaire 5, je crois.
C’est écrit 2003, en dessous de ma signature. Ça veut dire qu’en 2003, Xoah existait dans ma tête. Je la voyais, et j’avais une bonne idée de qui elle était, et de ce que son rôle serait dans l’histoire. En 2003!!
Je ne sais pas avec certitude combien de temps j’ai passé à travailler sur l’histoire de Sechora. Mais mes quatre personnages principaux ont dû être inventés longtemps avant Xoah.
Peut-être en 2000… 1999… ou 1998. Ou avant. Je ne sais pas, parce que dans ce temps-là, je n’écrivais pas de date sur mes écrits ou mes dessins.
Ce qui ressort de tout ça, c’est que ça fait 📢 PLUS QUE DEUX DÉCENNIES QUE JE TRAVAILLE SUR CE LIVRE!! Oui, ça vaut la peine de le CRIER!!
Surtout parce que je n’ai pas encore terminé… même si j’espère bien fort réussir à publier mon énorme projet avant la fin de 2024.
Ça prend beaucoup de discipline et de persévérance pour travailler sur un livre aussi longtemps. Je suis persévérante, et un peu folle.
Et, oui, c’est décourageant de penser à tout le temps que ça m’a pris, et que ça continue de me prendre. Et ça fait peur, aussi, parce qu’au final, je ne suis pas certaine si je vais considérer que ça a valu la peine de m’accrocher à ce projet pendant tout ce temps-là.
Mais il faut bien essayer de voir le côté positif des choses, n’est-ce pas? Est-ce qu’il y a des avantages à travailler sur un livre pendant aussi longtemps?
Voyons voir…
Comme je côtoie mes personnages depuis longtemps, je les connais bien. Donc, quand j’écris ou que je révise un chapitre, c’est facile pour moi de me mettre à leur place et de savoir exactement de quelle manière ils doivent réagir selon la situation.
Je pense humblement pouvoir dire que mon livre va être bon. Je ne l’ai pas écrit en un mois, en me dépêchant (je n’ai jamais compris comment les gens faisaient pour participer au «NaNoWriMo» en novembre) et en ne me préoccupant pas trop de savoir si l’histoire se tient ou pas. (Bon, il y a sûrement des livres écrits en un mois ou deux qui sont excellents. Mais moi, je sais que je ne serais pas capable!)
J’ai la preuve que quand un projet me tient vraiment à cœur, je suis capable de m’y accrocher et de le mener jusqu’au bout, peu importe combien de temps et d’efforts ça prend. J’imagine que cette habileté pourrait m’être utile dans d’autres sphères de ma vie, si autre chose me tenait autant à cœur qu’écrire!
Tant que mon livre n’est pas publié, je ne peux pas être déçue si jamais il n’y a pas grand monde qui le lit et qui l’apprécie. Oui, j’ai ressenti cette déception avec mes autres livres. Mais pour l’instant, je peux continuer d’imaginer que Sechora sera LE livre que les gens vont vouloir lire, celui qui va faire de moi une auteure connue.
Tant que mon livre n’est pas publié, je ne peux pas, en tant qu’auteure, m’en désintéresser… C’est comme ça: une fois qu’une histoire est derrière moi, elle me passionne moins que pendant que je suis en train de l’écrire. C’est un peu difficile de donner envie à d’autres de la lire, quand mon attention est dirigée sur ma prochaine histoire!
Ça fait tellement longtemps que ça dure, ce projet, qu’à la fin, je ne pourrai pas vraiment me permettre d’être perfectionniste. Je vais faire de mon mieux pour que ça soit parfait… mais la perfection n’existe pas, alors je vais juste publier mon immense travail et en être fière!
Une fois mon livre publié, je suppose que je vais ressentir un grand vide dans ma vie… mais je vais aussi avoir quelque chose à célébrer! C’est un grand accomplissement, de travailler sur un projet depuis plus que la moitié de sa vie, et d’enfin le mener à terme!
Une fois la poussière retombée, je vais pouvoir commencer sérieusement à penser à écrire un autre livre se passant dans le même univers, sur l’île de Sechora. Il y a des personnages qui attendent impatiemment leur chance d’exister pleinement eux aussi!
Ça en fait, des avantages, non?
Bon, ceci étant dit, je retourne travailler sur mon livre… Ah, non, en fait, je dois travailler. Quelle perte de temps! 😒
Je travaille toujours sur plusieurs projets en même temps. Et j’ai souvent de nouvelles idées, alors je rajoute des projets sur ma liste de choses que je veux faire…
Mais bien sûr, je manque de temps. Comme tout le monde, j’imagine.
Mon projet le plus important cette année, celui que je veux absolument prioriser, c’est Sechora. Mon roman dont vous êtes le héros. Un gros livre… Un très gros livre.
On est en 2024. Est-ce que j’ai terminé d’écrire Sechora? Non.
Mais presque! Ma conclusion est presque terminée, et je me suis lancée dans une grande première révision. Il faut aussi que je termine de taper à l’ordinateur tout ce que j’ai écrit sur des feuilles lignées…
Il me reste encore énormément de travail à faire. Mais j’ai déjà tellement travaillé sur ce projet, et depuis tellement d’années (je vous parle d’un livre auquel j’ai déjà consacré plus que la moitié de ma vie!) que je VEUX absolument le terminer cette année.
Je veux terminer ce livre en 2024, le publier, et passer à autre chose… parce que si ça s’éternise encore, je pourrais finir par en être tannée. Je pourrais peut-être même finir par le détester! Et je ne veux pas que ça arrive, ça.
La seule solution, c’est donc de continuer à travailler, à travailler fort, et à tout faire pour réussir à accomplir mon objectif. Je veux que ça devienne ma priorité.
Mais c’est plus facile à dire qu’à faire, et je pense bien que c’est parce que j’ai peur.
Oui, j’ai peur. J’ai peur que les gens le lisent, et le trouvent sans intérêt, ou pire encore, qu’ils ne se donnent même pas la peine de le lire. J’ai peur que mon livre soit publié dans l’indifférence générale. J’ai peur que ce soit un échec.
J’ai peur que ce projet auquel j’ai déjà consacré plus que la moitié de ma vie soit un échec.
Et je pense être aussi réaliste que pessimiste en me disant que ça ne serait pas du tout impossible que ce soit le cas. Parce qu’en 10 ans de carrière d’auteure inconnue, je me suis prouvé à plusieurs reprises que je n’étais pas très douée pour vendre mes livres.
J’essaie. Je fais des efforts. Mais c’est extrêmement rare que ça fonctionne.
Bien sûr, Sechora, je l’ai écrit pour moi. Je l’ai écrit pour la jeune ado qui aimait les livres dont vous êtes le héros, mais qui n’aimait pas compter des points et utiliser des dés pour combattre les adversaires de son personnage. Elle trouvait aussi que les personnages des livres qu’elle lisait manquaient aussi souvent de profondeur, alors elle a eu l’idée d’écrire un livre avec quatre personnages distincts, bien développés.
J’ai écrit ce livre pour moi. Mais maintenant, j’ai besoin de le publier. J’ai besoin de le partager. Et par-dessus tout, j’ai besoin que des gens l’aiment.
J’ai besoin de pouvoir regarder derrière moi et me dire, oui, ma fille, tout ce que tu as accompli, toutes tes années de travail, ta passion, tes doutes, ta minutie, ton acharnement, ton amour pour tes personnages, ton rêve de voir ce projet prendre vie, tout, tout ça, ça a valu la peine. Tu as bien fait de ne pas abandonner, même si tu aurais pu le faire un milliard de fois. Tu as continué, tu as réussi, et je suis fière de toi!
Mais pour l’instant, même si je suis motivée, et même si je sais ce que j’ai à faire, et dans quelle direction je m’en vais… ça n’avance pas vite, parce que j’ai peur.
Et je sais que c’est normal. Ça s’appelle la résistance: la même résistance qui empêche souvent les auteurs d’écrire. La résistance, elle essaie de me protéger en m’empêchant d’accomplir quelque chose qui est important pour moi. Sa logique c’est que si mon livre n’est jamais publié, personne ne va le lire, et donc, personne ne va le détester, le trouver médiocre, ou le trouver tout à fait dénué d’intérêt. Personne ne va l’ignorer non plus, puisqu’il n’existera pas!
Au fond, la résistance, c’est mon amie. Ou en tout cas, elle veut mon bien. C’est juste qu’elle s’y prend un peu mal…
Il faut que je surmonte ma peur. Que je continue malgré tout.
Comme Leïya, Nycolah, Ève, et Damien, mes personnages, je dois continuer ma quête, sans savoir si je vais en sortir victorieuse… ou épuisée et amèrement déçue.
Au moins, contrairement à eux, je ne risque pas de me faire tuer par des créatures démoniaques!
Je vais avoir plein de dessins à faire, pour la publication de Sechora… Je vais donc m’amuser dans mon carnet de croquis fait à la main, avec des feuilles de papier et du fil!
Voici mon dernier portrait de personnage! Bon, je n’ai pas encore ajouté touuus les personnages que j’ai créés à mon répertoire, mais Ysichc est le dernier de ceux que j’avais planifiés.
J’en ajouterai sûrement d’autres dans le futur… Pour l’instant, concentrons-nous sur Ysichc, qui est un personnage secondaire dans mon futur roman dont vous êtes le héros: Sechora: Les Disciples de Nacci.
Ysichc est le roi d’Étéra, la capitale du sud de Sechora, le petit pays dans lequel l’histoire se déroule. En fait, Ysichc est un ancien prêtre de Gehal, qui est devenu conseiller du roi Naudapse et de son épouse. À la mort des deux souverains, il s’est vu confier la tâche de les remplacer jusqu’à ce que leur unique fille soit prête à régner.
Ysichc est sage, et il entretient une relation privilégiée avec Gehal, le Bienfaisant Créateur. Mais il est fatigué, et il fait face à un important problème: le démon Nacci s’est emparé du nord de Sechora, et il a décidé de s’amuser en lançant un défi aux gens du sud.
Ceux-ci doivent trouver ses trois Disciples, et les vaincre. S’ils réussissent, il les laissera en paix.
Ysichc fait donc appel à tous les aventuriers du pays pour les inciter à se lancer dans une quête insensée. Hélas, seules quatre personnes répondent à son appel: Leïya, Nycolah, Ève, et Damien. Ils semblent ne pas être tout à fait qualifiés, mais le roi n’a pas vraiment d’autre choix que de se fier à eux.
Avec sa longue barbe blanche, Ysichc ressemble, dans ma tête du moins, au personnage du Père Fouras dans l’émission Fort Boyard, que j’aimais beaucoup dans ma tendre enfance. Je le trouvais amusant, avec son visage bizarre et sa voix chevrotante, et quand j’ai commencé à imaginer l’histoire de Sechora, son apparence m’a naturellement inspirée pour créer le personnage d’Ysichc.
Oui, ça fait très longtemps tout ça… Des années de travail! Un de mes principaux objectifs, en 2024, c’est d’enfin le publier, ce fameux livre.
Nycolah est un Montagnard, c’est-à-dire qu’il vient d’un petit village perdu, quelque part au sommet d’une chaîne de montagnes.
Tous les habitants de ce village, et surtout les hommes, se doivent de se montrer forts, courageux, adroits, et travaillants. Et Nycolah… oui, il est fort et courageux, mais ses connaissances ont un peu tendance à le considérer comme un imbécile. Et je pense qu’il ne s’en rend pas tout à fait compte.
Il est généralement d’humeur joyeuse et insouciante, ce qui pourrait faire de lui un bon compagnon de voyage. Mais il aime un peu trop se plaindre et critiquer les autres, et il ne réfléchit pas toujours suffisamment avant de parler.
Même s’il m’a bien fait rire à quelques reprises pendant l’écriture de mon roman, je dirais qu’il n’est pas tout à fait un imbécile, et qu’il est plus logique que ce que les gens peuvent croire!
Il n’aura d’ailleurs pas le choix de perdre un peu de son insouciance pendant son aventure, car il fait partie des quatre personnages principaux de mon roman dont vous êtes le héros, qui auront pour périlleuse mission de trouver et de vaincre les Disciples de Nacci, un démon.
Il se montrera ravi de devoir participer à cette quête importante en compagnie de deux femmes… mais il sera beaucoup moins heureux de la présence d’un Mage, qu’il va se mettre à détester avec passion dès leur première rencontre.
À cause de son aversion pour Damien, il va même, sans le vouloir, compliquer un peu leur mission à quelques reprises…
Mais souvenez-vous qu’il n’est pas un imbécile! Pas tout à fait.
Nacci est probablement le plus diabolique de tous les personnages que j’ai créés. Il s’agit d’un démon puissant, qui a décidé de s’en prendre au minuscule pays de Sechora.
C’est lui que les quatre personnages de mon futur roman dont vous êtes le héros, c’est-à-dire Leïya, Nycolah, Ève, et Damien, devront chasser et combattre.
Mais en fait, ils ne vont pas lui faire face directement, mais plutôt essayer de trouver et vaincre ses Disciples, des humains auxquels il a transmis de grands pouvoirs.
C’est parce que Nacci, comme tous les démons, est immortel et invincible. S’il avait simplement voulu tuer tous les habitants de Sechora, il l’aurait fait, et rien n’aurait pu l’en empêcher.
Ce qui amuse Nacci, c’est de tourmenter les humains, les faire souffrir, et leur donner de faux espoirs en les amenant à participer à son petit jeu, qu’ils ont peu de chances de remporter. Ce qu’il aime, c’est faire mal aux humains, les corrompre, et semer le chaos et la destruction dans leur univers.
Il n’a pas vraiment d’apparence… Il peut choisir d’apparaître sous la forme d’une ombre ou d’un menaçant nuage noir, ou encore, sous les traits d’une grande créature ailée à la peau noire, et aux yeux complètement noirs. Un bien charmant personnage!
Il y aura beaucoup de personnes possédées dans mon roman. Mais elles ne seront pas en jaquette, attachées dans leur lit, à se tordre et à hurler des choses obscènes pendant que des prêtres essaient de les exorciser. Non.
Dans mon roman, les possédés vont pour la plupart se promener librement dans les rues, complètement fous, et ils vont attaquer les passants et même se dévorer entre eux, comme des bêtes. Ils vont ressembler à des zombies, en quelque sorte, puis qu’ils vont pouvoir se relever après avoir été tués.
Et si jamais les trois Disciples de Nacci sont vaincus et que le démon libère Sechora de son emprise, les possédés vont pouvoir guérir et retrouver la raison.
C’est un beau projet, alors ça vaut la peine d’en parler, encore et encore: 48 auteurs et illustrateurs ont collaboré pour créer un recueil de contes pour enfants, il est en vente seulement sur Amazon et seulement jusqu’au 30 septembre 2023, et ensuite, les profits vont être remis à l’organisme Soleil des Orphelins.
En plus de me poser des questions sur le recueil, Manon m’a aussi questionnée sur mes projets en cours. Alors bien sûr, comme chaque fois que je la vois pour parler de la publication d’un nouveau livre, je lui ai parlé de mon projet de roman dont vous êtes le héros.
Oui, on en a parlé plusieurs fois déjà, parce qu’à chaque fois, elle s’en souvient. Alors quand je lui ai expliqué que ça faisait plus que 20 ans que je travaillais là-dessus, elle a été très impressionnée!
«Toi, là, on se trompe pas en disant que tu es persévérante!» qu’elle m’a dit.
En effet! C’est de la persévérance, avec de l’obstination et un soupçon de folie, je suppose. Parce que oui, c’est assez ridicule, dans un sens, le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai commencé l’écriture de ce roman-là.
Plus que 20 ans. Plus que la moitié de ma vie!
C’est ridicule, mais c’est comme ça! Et surtout, j’en suis fière, de mon projet. Je suis fière de ne jamais avoir abandonné mes personnages en cours de route. Fière d’avoir tenu à la raconter jusqu’au bout, cette histoire-là.
Bon, il me reste encore un bout à écrire… juste un petit bout. Avant d’écrire la conclusion pour chacun des 4 personnages que les lecteurs et lectrices vont pouvoir choisir d’incarner, j’ai décidé de tout relire, depuis le début. Une première grande révision.
Relire et réviser, ça ressemble à ça. C’est palpitant! Ok, dit comme ça, ça n’a pas l’air palpitant pour vrai… mais ça l’est. J’aime mon histoire et mes personnages. Ça fait longtemps qu’on se côtoie!
Après ça, je vais me lancer dans une seconde grande révision. Et j’ai une idée, que je crois être enfin la bonne, pour la page couverture de mon livre. Il me reste encore beaucoup de travail, mais ça avance! Ça avance, et mon livre va exister un jour, et ça va être possible parce que je n’ai jamais abandonné.
Quand j’ai commencé à écrire cette grande histoire, j’étais naïve et pleine d’espoir. Je n’avais aucune idée de l’ampleur du projet dans lequel je me lançais. Un vrai de vrai projet à long terme!
Et ce n’est pas le seul. J’ai un autre projet qui va s’avérer être très long, quoi que sans doute moins compliqué que mon livre dont vous êtes le héros.
La quête de Marianne est reliée aux 6 premiers livres de ma Mini Collection, et aussi à une série de romans qui, selon moi, va en compter 5 en tout. Je travaille à l’écriture du premier. Et ce gros casse-tête d’histoires-là, il évolue dans ma tête depuis plus que 10 ans, maintenant.
Il faut croire que j’aime ça, les projets à long terme!
L’an prochain, ça va faire 10 ans que mon premier roman a été publié. Il y a des choses, dans la vie, pour lesquelles je ne suis pas toujours très persévérante… Mais ça, oui. Écrire, oui.
Ça me tient à coeur, et c’est pour la vie.
Et il va falloir que je perce le secret de l’immortalité, parce que sinon, je n’aurai jamais le temps de raconter toutes les histoires que j’ai envie de raconter… 🤷♀️
Leïya est une jeune femme qui cherche à venger ses parents, qui ont été tués quand elle était toute petite.
Eh oui, je sais, c’est très original, un personnage de roman qui n’a plus de parents!
Elle a passé une partie de son enfance et de son adolescence dans la rue. Elle a appris à se battre, et à manier l’arc et l’épée. Elle n’est d’ailleurs pas très douée avec son arc, et parvient rarement à atteindre sa cible!
Elle a un fort tempérament, mais aussi une grande sensibilité et beaucoup d’intuition.
C’est un peu pour échapper à sa tante, chez laquelle elle habitera pendant quelques années, qu’elle se joindra à Ève, Damien et Nycolah pour prendre part à une quête importante: sauver le pays de Sechora de l’emprise d’un démon!
Leïya est donc un des quatre personnages qu’il sera possible d’incarner en lisant mon futur roman dont vous êtes le héros… Et je dois avouer qu’en écrivant ce roman, j’ai presque toujours écrit la partie de Leïya en premier.
C’est justement parce que j’aime son intuition, sa manière de percevoir et de comprendre les choses. Donc, son point de vue me sert un peu de guide pour écrire les parties des autres personnages.
Au début de sa quête avec ses compagnons de voyage, Leïya a tendance à se mettre en colère pour des choses qui n’ont pas nécessairement beaucoup d’importance. Et elle a de la difficulté à faire confiance aux hommes, en particulier, à cause du drame qu’elle a subi dans son enfance…
C’est donc surtout ça qu’elle devra surmonter, en plus bien sûr d’essayer de trouver et de vaincre les Disciples de Nacci!