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À propos de Myriam Plante

Je m'appelle Myriam Plante, et je suis une artiste et une auteure inconnue qui a beaucoup d'histoires à raconter.

L’épopée d’une couverture de livre

Quand j’ai créé la couverture de mon roman La quête de Marianne, j’avais une image précise en tête. Je voulais peindre une sorte de nébuleuse, quelque chose de coloré et de lumineux, avec beaucoup d’étoiles. Et je voulais y intégrer le navire sur lequel se déroulent les aventures de Marianne.

Parce que même si l’action se déroule en mer, le ciel, les étoiles, et l’espace ont quand même une grande importance dans l’histoire. Je trouvais donc ça plus original et représentatif que de juste créer une couverture avec une image de grand voilier qui vogue sur l’eau.

Je pensais que l’aquarelle serait idéale pour peindre une nébuleuse. Mais comme je me doutais bien que ça ne fonctionnerait pas si j’utilisais de l’aquarelle sur un carton noir, je l’ai fait sur un carton blanc. Ça a peut-être été une erreur…

Quand j’ai publié mon roman, j’étais contente de ma couverture. Je la trouvais belle, et j’étais satisfaite.

Mais le temps a passé, et je me suis mise à la regarder différemment. J’ai commencé à en être un peu déçue: oui, c’est beau, mais ce n’est pas ça que j’avais en tête. Pas tout à fait.

Parce qu’une nébuleuse, c’est coloré et lumineux, mais en même temps, c’est sombre. Parce que ça se passe devant un fond noir.

En 2023, j’ai appris que c’était possible de changer la couverture d’un livre déjà publié, sans avoir à lui attribuer un nouveau ISBN et à refaire son dépôt légal. Et j’ai donc commencé à me demander: si je veux changer la couverture de Marianne, je fais ça comment? Comment est-ce que je peux l’améliorer? Comment est-ce que je pourrais peindre des couleurs vaporeuses et lumineuses… sur un fond noir?

Ces questions sont restées tranquilles dans un coin de ma tête. Jusqu’au soir où, en regardant un tutoriel de Bob Ross, j’ai eu l’illumination dont j’avais besoin! Il peignait un ciel nocture, avec du rouge et du bleu, sur une toile noire!

Donc je me suis dit que c’était ça que je devais faire: peindre avec de la peinture à l’huile sur un fond noir, en essayant d’appliquer la technique de Bob.

Voici mes deux oeuvres, côte à côte, avant l’intervention de Photoshop!

Alors j’ai essayé. Je ne voulais pas créer quelque chose de totalement différent, mais seulement améliorer ce que j’avais déjà fait. Alors je me suis appliquée à peindre à peu près les mêmes formes, les mêmes couleurs…

Malgré tout, je regardais ce que j’avais peint sur ma toile noire, et je me sentais encore un peu déçue. Je ne voyais pas comment j’allais réussir à améliorer mon concept avec ça.

J’ai pensé à juste abandonner le projet. Puis, je me suis dit, ben non, tant qu’à avoir essayé, je vais au moins scanner ma nouvelle oeuvre, pour voir ce que ça va donner. Je vais lui laisser une chance de me surprendre!

Mais une fois la toile scannée… Bof. Je n’étais vraiment pas impressionnée.

Jusqu’à ce que, un peu par hasard, j’applique mes deux nébuleuses une par-dessus l’autre, en transparence! C’est là que ça m’a sauté aux yeux: c’était ça qu’il fallait faire, mélanger les deux!!

Des couleurs avec un fond blanc… et des couleurs avec un fond noir.

Et voici mes deux couvertures, côte à côte! Grâce à l’intervention de Photoshop, la deuxième couverture a été créée en combinant mes deux oeuvres.

Il m’a suffit de faire quelques retouches pour que ça soit parfait! Le changement est subtil, mais je suis vraiment fière du résultat. Enfin, j’ai fini de ressentir une légère déception en regardant mon roman préféré!

En fait… pas tout à fait. Parce qu’il me reste encore environ une vingtaine d’exemplaires à vendre, alors je vais devoir continuer de fréquenter mon ancienne image de couverture pendant encore un moment.

Mais je suis vraiment contente d’être allée jusqu’au bout de mon idée. Être artiste, c’est un cheminement qui n’a pas de fin. Il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre, à comprendre, à expérimenter.

J’ai déjà hâte à ma prochaine couverture de livre! Et je risque d’en avoir plus qu’une à créer… 😉

5 bonnes raisons de demander mes livres à votre bibliothèque

La fin du mois de février, c’est le moment idéal pour vous rappeler une manière toute simple d’aider les auteurs indépendants que vous aimez: demandez leurs livres à votre bibliothèque locale.

Pourquoi? Parce que c’est en février que les auteurs inscrits au Programme du droit de prêt public reçoivent de l’argent si leurs livres se retrouvent dans les bonnes bibliothèques, au bon moment. Alors moi, quand je reçois mon enveloppe du DPP, je me dis: ah oui, c’est vrai, ça serait une bonne idée d’essayer de faire entrer plus de mes livres dans les bibliothèques!

Sauf que je ne peux pas vraiment y arriver seule… J’ai besoin de votre aide.

J’imagine que pour ce qui est des auteurs publiés par les grandes maisons d’édition, leurs livres ont de bonnes chance d’automatiquement se retrouver dans un grand nombre de bibliothèques… Mais pour les auteurs indépendants et autoédités, c’est un peu plus compliqué.

Les bibliothèques ne peuvent pas acheter de livres directement de nous. Elles doivent les acheter dans une librairie agréée. Et elles risquent de ne pas le faire si personne ne leur en fait la demande. C’est là que nos lecteurs et lectrices peuvent nous aider!

Pour me donner un coup de main, vous pouvez contacter votre bibliothèque locale pour leur dire que vous aimeriez qu’elle fasse l’acquisition de certains de mes livres. Et pendant que vous y êtes, pourquoi ne pas leur demander des livres de tous vos auteurs indépendants préférés, ou de ceux dont vous aimeriez découvrir l’univers?

Ça vaut la peine de le faire, et pour plusieurs raisons… 📚

1 – Si votre bibliothèque achète mes livres, vous pourrez les lire gratuitement! C’est pratique si vous n’avez pas un gros budget, ou vraiment plus de place dans la bibliothèque de votre salon.

2 – Vous m’aiderez à me faire connaître, puisque d’autres gens qui fréquentent votre bibliothèque locale pourront eux aussi lire mes livres gratuitement!

3 – Vous ferez découvrir mes livres à votre bibliothécaire, qui est probablement une personne passionnée par la lecture et qui aime peut-être découvrir de nouveaux auteurs.

4 – Grâce à votre demande, je pourrai recevoir un montant d’argent de la part du Programme du droit de prêt public… mais seulement si votre bibliothèque fait partie de leur échantillonnage.

5 – Une fois par année, je pourrais donc recevoir grâce à vous une plus grosse compensation monétaire pour tout le travail non rémunéré que je fais pour écrire, réviser, illustrer, publier, et promouvoir mes livres. Et tout ça, sans que ça vous coûte quoi que ce soit, à part quelques minutes de votre temps!

Je vous l’avais bien dit que ça valait la peine! 😊

Pour finir, j’aimerais faire une petite précision à propos du fonctionnement du programme du DPP. Je crois que la plupart des gens supposent que dès qu’un livre est dans une bibliothèque, l’auteur reçoit un petit montant d’argent chaque fois que quelqu’un l’emprunte pour le lire…

Mais ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Un livre présent dans une bibliothèque rapportera le même montant à son auteur, que personne ne l’emprunte ou qu’il soit emprunté 1000 fois par mois.

Mais seulement si:

👉 L’auteur en question s’est inscrit au Programme du droit de prêt public et qu’il a également inscrit son livre au programme.

👉 La bibliothèque en question fait partie de l’échantillonnage du DPP pour l’année en cours. Ce ne sont pas toutes les bibliothèques qui en font partie, ce qui limite le montant que l’auteur peut recevoir.

Tout ça pour dire que je vous serais très reconnaissante de demander un ou plusieurs de mes livres à votre bibliothèque locale… Si vous le faites, assurez-vous de me le dire pour que je vous remercie!

Ah, mais vous pouvez d’abord vérifier si mes livres se trouvent déjà dans votre bibliothèque, bien sûr… 😉

Portrait de personnage: Ysichc

Voici mon dernier portrait de personnage! Bon, je n’ai pas encore ajouté touuus les personnages que j’ai créés à mon répertoire, mais Ysichc est le dernier de ceux que j’avais planifiés.

J’en ajouterai sûrement d’autres dans le futur… Pour l’instant, concentrons-nous sur Ysichc, qui est un personnage secondaire dans mon futur roman dont vous êtes le héros: Sechora: Les Disciples de Nacci.

Ysichc est le roi d’Étéra, la capitale du sud de Sechora, le petit pays dans lequel l’histoire se déroule. En fait, Ysichc est un ancien prêtre de Gehal, qui est devenu conseiller du roi Naudapse et de son épouse. À la mort des deux souverains, il s’est vu confier la tâche de les remplacer jusqu’à ce que leur unique fille soit prête à régner.

Ysichc est sage, et il entretient une relation privilégiée avec Gehal, le Bienfaisant Créateur. Mais il est fatigué, et il fait face à un important problème: le démon Nacci s’est emparé du nord de Sechora, et il a décidé de s’amuser en lançant un défi aux gens du sud.

Ceux-ci doivent trouver ses trois Disciples, et les vaincre. S’ils réussissent, il les laissera en paix.

Ysichc fait donc appel à tous les aventuriers du pays pour les inciter à se lancer dans une quête insensée. Hélas, seules quatre personnes répondent à son appel: Leïya, Nycolah, Ève, et Damien. Ils semblent ne pas être tout à fait qualifiés, mais le roi n’a pas vraiment d’autre choix que de se fier à eux.

Avec sa longue barbe blanche, Ysichc ressemble, dans ma tête du moins, au personnage du Père Fouras dans l’émission Fort Boyard, que j’aimais beaucoup dans ma tendre enfance. Je le trouvais amusant, avec son visage bizarre et sa voix chevrotante, et quand j’ai commencé à imaginer l’histoire de Sechora, son apparence m’a naturellement inspirée pour créer le personnage d’Ysichc.

Oui, ça fait très longtemps tout ça… Des années de travail! Un de mes principaux objectifs, en 2024, c’est d’enfin le publier, ce fameux livre.

Ysichc compte sur moi pour le faire!

Livre dans lequel Ysichc apparaît:

-> Retour au Répertoire des personnages

C’est le temps de visiter La cantine

Bonne année!! 🎉

Eh oui, je peux encore le dire même si on est maintenant le 17 janvier, parce que c’est la toute première fois que j’écris quelque chose dans mon blogue en 2024.

Cette nouvelle année promet d’être assez chargée pour moi. J’ai déjà quatre évènements de prévus, et je veux absolument réussir à enfin publier mon fameux roman dont vous êtes le héros, Sechora

En plus, il y a de très fortes chances pour que je finisse d’écrire le premier tome de l’histoire d’Henry cette année!

J’aime ça, avoir plein de projets sur ma liste. Mais c’est certain que souvent, je manque de temps pour faire tout ce que j’aimerais faire.

Quand même, 2024 commence en force avec la publication d’un premier livre!

La cantine…

La cantine, c’est un recueil de nouvelles horrifiques que j’ai écrit en collaboration avec quatre auteures dynamiques qui sont devenues des amies et des alliées précieuses pour moi, en 2023.

Il y a maintenant des gens qui nous connaissent en tant que «la gang des auteures inconnues», ce qui est légèrement paradoxal, quand on y pense!

Donc, notre beau recueil, La cantine, va être disponible sur Amazon dès le 24 janvier. Mais vous pouvez dès maintenant précommander votre copie grâce à ce formulaire de précommande.

Mais attention, ce recueil n’est pas pour tout le monde! Nos histoires ont toutes un côté sombre: horreur, sang, folie, violence, sexe, et nourriture peu appétissante sont au rendez-vous, entre autres choses. C’est donc pour un public averti.

Mais… pourquoi est-ce que nous avons écrit des histoires d’horreur sur un thème comme celui-là, vous demandez-vous peut-être? 🤔

Après tout, les cantines, c’est sympathique… On peut y manger de la poutine, des frites, des hot dogs, et plein d’autres mets délicieux et pas chers.

Laissez-moi vous raconter l’histoire derrière le recueil La cantine… Je vous la raconte ici à ma manière, parce que je me suis rendue compte que nous, les cinq auteures, n’avions pas toutes exactement la même version de l’histoire en mémoire. Je trouve ça assez fascinant, même si ça veut dire que nous n’avons probablement pas toutes raison!

(L’important, c’est le résultat de tout ça… et le résultat, c’est un recueil de nouvelles dont nous sommes fières!)

Donc, voici l’histoire telle que je me la rappelle…

Le 1er avril 2023, je me suis rendue dans le charmant village de Saint-Isidore pour y participer à un salon du livre. J’y suis allée avec Josée et Nicole, et en chemin, nous avons remarqué, sur le bord de la route, une petite bâtisse qui semblait vaguement être abandonnée, et sur laquelle c’était écrit «Cantine», et «Salle à manger complète»…

Nous avons évidemment trouvé ça très drôle, puisque ça n’avait pas du tout l’air d’une cantine, et encore moins d’une cantine avec une salle à manger. Nous avons donc poursuivi notre chemin, et le salon du livre à été un beau succès! (J’ai d’ailleurs passé la journée avec un poisson en papier collé dans le dos… Je me l’étais collé là moi-même, c’est ça la joke, tsé. C’est ma tradition du Poisson d’avril!)

Au moment de retourner à Victoriaville, Mélissa, que nous avions déjà rencontrée à un autre évènement, nous a demandé si elle pouvait monter avec nous. Nous avons bien sûr accepté, et nous lui avons parlé de la fameuse cantine.

Nous avons eu beaucoup de fun sur le chemin du retour de St-Isidore, comme en témoigne cette photo!

C’est surtout là que les souvenirs diffèrent. Certaines disent que nous avons revu la cantine sur le chemin du retour. Moi, je ne me souviens pas de l’avoir revue. Je me souviens, par contre, que nous en avons beaucoup parlé, et nous avons élaboré plusieurs théories farfelues sur le possible emplacement de la salle à manger, et sur ce qui pouvait bien s’y passer.

Quatre auteures ensemble dans une auto, ça part facilement dans toutes les directions! On n’a pas le choix d’avoir beaucoup d’imagination pour écrire des livres, après tout.

Nous sommes retournées à Saint-Isidore le 26 août, mais cette fois-ci, c’est Marilyne qui a fait la route avec Nicole, Josée et moi. Nous avons bien sûr encore parlé de la mythique cantine, et nous avions l’intention de la prendre en photo… mais nous ne l’avons jamais revue.

Entretemps, Mélissa nous avait proposé d’écrire un recueil de nouvelles sur le thème de la cantine louche, et nous avons joyeusement embarqué dans ce projet. C’est à cause de cette histoire qu’il se passe des choses louches et inquiétantes dans les cantines de nos nouvelles… Parce que oui, dans chaque nouvelle, on retrouve une cantine différente.

Les deux histoires que j’ai écrites s’appellent Le grand projet du père de Sophie, et Une bonne poutine.

Je vous en offre ici, en exclusivité, de petits résumés:

  • Le grand projet du père Sophie: Sophie va passer l’été avec son père dans le village d’enfance de celui-ci. Il veut écrire un livre auquel il pense depuis longtemps, et elle, elle essaie d’oublier son petit ami qui l’a trahie. La maison qu’ils ont louée pour l’été se trouve juste à côté d’une cantine abandonnée. Et en fait, Sophie découvrira que le village entier semble presque abandonné, et qu’il s’y passe des choses étranges à la tombée de la nuit…
  • Une bonne poutine: Louis a reçu la mission d’aller chercher une commande dans une cantine douteuse située très loin de l’appartement qu’il partage avec Clara. Manger un bon repas en regardant un film une fois par semaine amène du positif dans leur couple, selon Clara. Mais est-ce vraiment le cas? Et surtout… quelle est cette chose à texture bizarre que Louis trouvera dans sa poutine?
La cantine, c’est un projet amusant… mais c’est du sérieux!

Si ça vous intéresse de visiter de mystérieuses et douteuses cantines, vous pouvez précommander votre exemplaire du recueil dès maintenant!

Pour finir, je vous invite à aller découvrir ce que font mes collègues auteures inconnues, si vous ne les connaissez pas encore:

Film d’écrivain en péril: Nez Rouge

Pour conclure mon année de films d’écrivain en péril, j’ai regardé le film Nez Rouge, qui m’a été recommandé par ma chère amie Lou Benedict. En fait, elle m’a prêté son DVD spécialement pour que je le regarde et que j’en parle dans mon blogue!

Nez Rouge est donc une «romance comédique» québécoise, parue en 2003. En voici le résumé :

«Félix est critique de métier. Céline est une auteure dont le premier roman a été démoli par Félix. Forcés par les circonstances à faire du bénévolat pour Opération Nez Rouge, le destin veut qu’ils fassent équipe ensemble.»

Premièrement, j’ai vite remarqué que le résumé qui se trouve à l’arrière du boîtier du DVD (il est rouge, le boîtier! Je pense que c’est la première fois que je vois ça!) ne nous dit pas tout à fait la vérité…

Au moment où le film commence, Céline, qui est journaliste pour un magazine, s’apprête à lancer son tout premier roman. Ce que Félix a critiqué, ce n’est donc pas son premier roman, mais une pièce de théâtre qu’elle a écrite quelques années auparavant…

Et la critique de Félix était tellement mauvaise que la pièce de théâtre en question a été un échec monumental, et que son auteure a dû subir plusieurs dommages collatéraux. Félix lui a même conseillé d’arrêter d’écrire et de plutôt s’ouvrir un Bed & Breakfast… ce qu’elle ne lui a jamais pardonné.

Donc, quand Céline apprend que le lancement de son premier roman, qu’elle a écrit malgré tout, a été annulé par son éditeur et que son livre va simplement apparaître dans les librairies, elle reçoit la mission de faire du bénévolat pour Opération Nez Rouge dans le but d’écrire un article au sujet de cet organisme.

Le hasard veut que Félix, qui a été arrêté parce qu’il conduisait sa voiture après avoir bu (et lèché un sapin sent bon…?) soit obligé de faire du bénévolat pour Nez Rouge. Son avocat, un homme excentrique appelé Léon, a décidé que cette sentence serait idéale pour lui… et justement, il fait lui aussi du bénévolat pour Nez Rouge!

Ils font donc équipe ensemble, et Céline se voit obligée de se joindre à leur équipe : elle conduit les voitures des gens trop saouls pour conduire, Félix est son accompagnateur, et Léon les suit (ou plutôt essaie de les suivre) avec son vieux camion rouge.

Évidemment, elle est furieuse de devoir faire équipe avec celui qu’elle perçoit comme un homme arrogant et sans coeur. Mais lui, il ne la reconnaît pas, et ne sait pas qu’elle a écrit une pièce de théâtre qu’il a méchamment critiquée… Il a le coup de foudre pour elle, tout simplement.

Céline profite donc de la situation pour le torturer un peu, et elle trouve plein de façons… méchantes, de lui faire payer sa méchanceté.

Je suppose que c’était supposé être drôle, les scènes de vengeance, et aussi les scènes où ils raccompagnent des fêtards saouls qui radotent n’importe quoi… Pour ma part, je dirais que j’ai plutôt trouvé ça embarrassant! Le personnage que j’ai vraiment trouvé sympathique et comique, c’est le personnage de Léon, l’avocat.

Bien sûr, comme le film est une romance, la relation entre Félix et Céline finit par évoluer… Ah, et à moment donné, Céline croit découvrir la raison pour laquelle Félix est aussi dur envers les auteurs.

Serait-il lui-même un auteur frustré dont le premier roman a été démoli par la critique…?

La morale de cette histoire est que les auteurs ne doivent pas s’empêcher de suivre leurs rêves, malgré les commentaires blessants qu’ils peuvent recevoir.

Hum… ou peut-être que la morale, c’est que c’est tout à fait normal de tomber en amour avec quelqu’un qu’on trouve désagréable et arrogant… ou encore, avec quelqu’un qui fait exprès pour nous causer du tort par simple désir de vengeance…?

Non, je préfère la première morale!

Pour finir, une mention toute spéciale à l’apparition du vrai de vrai Père Noël, vers la fin du film. Je ne m’attendais pas à ça et ça m’a fait rire!

Joyeux Noël tout le monde!

La petite histoire de mon chandail d’auteure inconnue

Si je me fie aux archives de mon blogue, c’est en 2017 que mon fameux t-shirt «auteure inconnue» est apparu dans ma boutique Spreadshirt.

Mais avant de le rendre disponible dans ma boutique, j’en avais fait imprimer un seul, pour moi.

Parce que j’avais l’impression d’être la plus inconnue de toutes les auteures inconnues du monde! Parce que je participais à des salons du livre rassemblant des auteurs indépendants, et qu’alors que j’en voyais vendre plusieurs exemplaires de leurs livres et avoir un succès que je n’avais pas du tout, je me sentais souvent invisible et insignifiante. Sans aucun intérêt.

(Alors qu’en fait, je pense que mon problème c’était, et c’est encore, que je suis introvertie et que je ne suis pas douée pour vendre… Mais quand même, quand personne ne s’intéresse à tes livres, tu finis par te dire qu’ils ne sont peut-être pas intéressants, dans le fond!)

J’ai donc eu l’idée d’essayer de transformer mes sentiments plutôt désagréables en quelque chose de positif: un t-shirt avec «auteure inconnue» d’écrit dessus. Je me disais que c’était ça que j’étais, une auteure inconnue, et que ce n’était pas une mauvaise chose. Il faut bien commencer quelque part! Déclarer que je suis une auteure, et que je suis inconnue, c’est une invitation à me connaître, à découvrir mes livres. Je me disais que ça pourrait être aussi une manière d’attirer l’attention…

Et ça a fonctionné! Il y a des gens qui m’ont regardée bizarrement en se demandant pourquoi c’était écrit ça sur mon chandail, mais sans oser me le demander. Et il y a des gens qui ont souri et qui ont ri!

Quelques auteurs m’ont même dit qu’ils aimeraient avoir un chandail comme le mien, et c’est pour ça que j’ai fini par l’ajouter dans ma boutique. Mais à ce moment-là, je ne me doutais pas de l’impact que ce chandail allait avoir…

Au cours des années, j’ai fait de belles rencontres grâce à lui. Il y a tout d’abord ma chère amie Karine Vienneau, qui m’a contactée sur Facebook après avoir acheté son chandail auteure inconnue, je crois. Ça n’a jamais adonné qu’on prenne une photo ensemble avec nos chandails, par contre…

Moi, Judith, et Karine! Il existe seulement deux photos de nous trois ensemble… Ce n’est pas écrit sur nous, mais nous sommes des auteures inconnues, et fières de l’être!

Et c’est par le biais de Karine que j’ai connu Judith Gagnon… Et on a créé ensemble le blogue des Trois auteures inconnues! D’ailleurs, il manque un peu d’amour, ce blogue, ces temps-ci…

En 2023, je suis devenue membre de la désormais presque célèbre gang des cinq auteures inconnues, avec Nicole Gauthier, Josée Doucet, Mélissa Laurendeau, et Marilyne Laurendeau.

Faire de la route avec les filles pour participer à un évènement littéraire ensemble, c’est toujours une aventure géniale. Surtout quand on porte nos chandails pour faire une petite séance de photos!

Marilyne, Josée, moi, Mélissa, et Nicole, pendant notre première séance de photos d’auteures inconnues… Je ne suis pas certaine, mais je pense que c’est ce jour-là qu’on a découvert qu’on aimait avoir l’air folles!

C’est Josée qui a eu l’idée de faire imprimer ces chandails, parce qu’elle aimait le mien! À l’endos des leurs, c’est écrit «Auteure en voie d’être connue». À ma connaissance, il existe une autre variante du concept: l’auteur Alain LeClerc a eu l’idée de se faire un t-shirt qui dit «Auteur qui gagne à être connu»! Je trouve ça tellement cool de voir que d’autres auteurs s’identifient à mon idée de départ, et y ajoutent leur touche personnelle!

Maintenant, dans les évènements, il y a des gens qui nous reconnaissent à cause de nos chandails, et des photos qu’on s’amuse à prendre…

Mais ce n’est pas un club exclusif! N’importe qui peut décider de s’identifier comme un auteur inconnu… J’ai d’ailleurs fait faire des macarons, que je vends sur internet et pendant les salons du livre. Il y a quelques auteures qui en ont profité, comme les fabuleuses Mireille Lacerte et Lou Benedict.

Ah, et il y a l’extraordinaire chroniqueuse, et future auteure, Stéphanie Pinard, qui porte fièrement sa casquette auteure inconnue quand elle vient nous voir dans les salons!

Je suis fière de ça. Mon idée de départ, qui s’est formée dans ma tête pendant un salon où je me sentais particulièrement découragée, s’est transformée en un concept positif, simple, et rassembleur. 🥰 Et je me suis même fait des amies!

Peut-être qu’un jour, moi-même et les gens formidables que j’ai mentionnés, on portera tous des chandails «auteure connue» ou «auteur riche et célèbre». Mais pour l’instant, on est des auteurs inconnus, en voie d’être connus, et qui gagnent à être connus. Et c’est parfait comme ça!

Dans mon ordinateur, j’ai beaucoup de photos de moi qui pose fièrement devant mon rideau de douche. Ah, mais je n’ai aucune photo de moi qui pose de l’autre côté de mon rideau de douche… au cas où quelqu’un se posait la question!

Ceci étant dit, il y a bien sûr une collection d’articles pour les auteurs inconnus dans ma boutique sur Spreadshirt… mais vous pouvez aussi créer les vôtres.

Vive les auteurs inconnus!

Portrait de personnage: Regor

Regor est le fils d’un roi, ce qui fait de lui un prince. Il est aussi magicien, ce qui ne plaît pas du tout à son père, qui se méfie de la magie. Ils n’ont donc pas une très bonne relation… en fait, selon Regor, son père le déteste et souhaiterait le voir mort!

Regor a un frère appelé Nadd, pour lequel il a beaucoup d’affection. Hélas, un jour, Nadd se fait tuer par un dragon à cause d’un malentendu. Plutôt que d’ordonner aux soldats de son royaume d’attaquer le dragon en question et de le tuer, Regor décide plutôt de lui sauver la vie et de le cacher dans le château où il habite.

Pourquoi? Parce qu’il est curieux, et qu’il se considère comme un érudit. Il a toujours été fasciné par les dragons, alors il a voulu profiter de l’opportunité de se rapprocher de l’un d’eux. Pour l’étudier, en quelque sorte. Grâce à sa magie, il réussit à discuter avec lui, alors que les autres humains ne peuvent pas le comprendre.

C’est donc par le regard de Dragon, le narrateur de deux de mes romans, qu’on apprend à connaître Regor. Selon le dragon, il n’est pas très patient, et plutôt intolérant. Il ne semble jamais content, jamais satisfait, et jamais de bonne humeur…

Mais selon moi, si on réfléchit un peu à ce qui s’est passé dans la vie de Regor avant sa rencontre avec le dragon, et à ce qui lui arrive après cette rencontre, on peut comprendre qu’il a en fait de bonnes raisons d’être un peu grognon!

Dans le petit livre qui porte son nom, et qui raconte d’un point de vue plus neutre ce qu’il devient une fois que le dragon n’est plus dans sa vie, on apprend à connaître une autre facette de son caractère.

Même si au départ, il ne semble pas très sympathique, ce cher Regor, c’est un personnage que j’aime beaucoup. (Et son nom est le nom Roger à l’envers!! C’est important que tout le monde le sache!)

Livres dans lesquels Regor apparaît:

-> Retour au Répertoire des personnages

Portrait de personnage: Nycolah

Nycolah est un Montagnard, c’est-à-dire qu’il vient d’un petit village perdu, quelque part au sommet d’une chaîne de montagnes.

Tous les habitants de ce village, et surtout les hommes, se doivent de se montrer forts, courageux, adroits, et travaillants. Et Nycolah… oui, il est fort et courageux, mais ses connaissances ont un peu tendance à le considérer comme un imbécile. Et je pense qu’il ne s’en rend pas tout à fait compte.

Il est généralement d’humeur joyeuse et insouciante, ce qui pourrait faire de lui un bon compagnon de voyage. Mais il aime un peu trop se plaindre et critiquer les autres, et il ne réfléchit pas toujours suffisamment avant de parler.

Même s’il m’a bien fait rire à quelques reprises pendant l’écriture de mon roman, je dirais qu’il n’est pas tout à fait un imbécile, et qu’il est plus logique que ce que les gens peuvent croire!

Il n’aura d’ailleurs pas le choix de perdre un peu de son insouciance pendant son aventure, car il fait partie des quatre personnages principaux de mon roman dont vous êtes le héros, qui auront pour périlleuse mission de trouver et de vaincre les Disciples de Nacci, un démon.

Il se montrera ravi de devoir participer à cette quête importante en compagnie de deux femmes… mais il sera beaucoup moins heureux de la présence d’un Mage, qu’il va se mettre à détester avec passion dès leur première rencontre.

À cause de son aversion pour Damien, il va même, sans le vouloir, compliquer un peu leur mission à quelques reprises…

Mais souvenez-vous qu’il n’est pas un imbécile! Pas tout à fait.

Livre dans lequel Nycolah apparaît:

-> Retour au Répertoire des personnages

Portrait de personnage: Nacci

Nacci est probablement le plus diabolique de tous les personnages que j’ai créés. Il s’agit d’un démon puissant, qui a décidé de s’en prendre au minuscule pays de Sechora.

C’est lui que les quatre personnages de mon futur roman dont vous êtes le héros, c’est-à-dire Leïya, Nycolah, Ève, et Damien, devront chasser et combattre.

Mais en fait, ils ne vont pas lui faire face directement, mais plutôt essayer de trouver et vaincre ses Disciples, des humains auxquels il a transmis de grands pouvoirs.

C’est parce que Nacci, comme tous les démons, est immortel et invincible. S’il avait simplement voulu tuer tous les habitants de Sechora, il l’aurait fait, et rien n’aurait pu l’en empêcher.

Ce qui amuse Nacci, c’est de tourmenter les humains, les faire souffrir, et leur donner de faux espoirs en les amenant à participer à son petit jeu, qu’ils ont peu de chances de remporter. Ce qu’il aime, c’est faire mal aux humains, les corrompre, et semer le chaos et la destruction dans leur univers.

Il n’a pas vraiment d’apparence… Il peut choisir d’apparaître sous la forme d’une ombre ou d’un menaçant nuage noir, ou encore, sous les traits d’une grande créature ailée à la peau noire, et aux yeux complètement noirs. Un bien charmant personnage!

Il y aura beaucoup de personnes possédées dans mon roman. Mais elles ne seront pas en jaquette, attachées dans leur lit, à se tordre et à hurler des choses obscènes pendant que des prêtres essaient de les exorciser. Non.

Dans mon roman, les possédés vont pour la plupart se promener librement dans les rues, complètement fous, et ils vont attaquer les passants et même se dévorer entre eux, comme des bêtes. Ils vont ressembler à des zombies, en quelque sorte, puis qu’ils vont pouvoir se relever après avoir été tués.

Et si jamais les trois Disciples de Nacci sont vaincus et que le démon libère Sechora de son emprise, les possédés vont pouvoir guérir et retrouver la raison.

Peut-être…

Livre dans lequel Nacci apparaît:

-> Retour au Répertoire des personnages

Portrait de personnage: Marguerite Delisle

Marguerite est la petite soeur de Marianne Delisle. Elles sont très proches l’une de l’autre, même si, d’une certaine manière, elles n’habitent pas dans le même monde.

Marguerite est capable de parler, mais elle ne parle pas. Elle ne dit quelques mots que lorsque c’est absolument nécessaire, et qu’elle n’a pas d’autre choix.

Les membres de sa famille soupçonnent qu’elle doit avoir un quelconque problème de développement, mais ils préfèrent essayer de se convaincre que tout va bien, ou que tout ira mieux éventuellement, plutôt que de chercher à obtenir un diagnostique et une manière de peut-être réussir à l’aider.

Moi-même, en tant qu’auteure, je ne sais pas exactement pourquoi Marguerite ne veut pas parler. Mon travail à moi, c’est de la faire vivre à travers mes mots, et de vous faire découvrir sa manière de voir le monde et d’observer tout ce qui l’entoure. Je ne suis pas là pour expliquer précisément pour quelle raison elle ne parle pas, et certainement pas pour essayer de la réparer!

Parce que je considère qu’elle n’est pas brisée, Marguerite. Ce n’est pas un défaut de préférer le silence… (Mais ce n’est pas toujours pratique, et surtout, ça lui cause des problèmes à l’école, évidemment.)

Elle a beaucoup d’imagination, et une grande sensibilité. Et puis, même si elle peut être inquiète et anxieuse pour différentes raisons, tant qu’elle a sa grande soeur près d’elle, qu’elle peut jouer avec son ami Jimmy et passer beaucoup de temps dehors, c’est une jeune fille heureuse.

C’est justement la puissance de son attachement pour sa soeur qui va lui permettre de la suivre, quand Marianne va se faire enlever par des marins étranges venus sur un grand voilier…

Malgré le danger potentiel, ce qui est le plus important pour Marguerite, c’est de suivre sa soeur. Peu importe où elle va.

Livres dans lesquels Marguerite apparaît:

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