C’est le temps de visiter La cantine

Bonne année!! 🎉

Eh oui, je peux encore le dire même si on est maintenant le 17 janvier, parce que c’est la toute première fois que j’écris quelque chose dans mon blogue en 2024.

Cette nouvelle année promet d’être assez chargée pour moi. J’ai déjà quatre évènements de prévus, et je veux absolument réussir à enfin publier mon fameux roman dont vous êtes le héros, Sechora

En plus, il y a de très fortes chances pour que je finisse d’écrire le premier tome de l’histoire d’Henry cette année!

J’aime ça, avoir plein de projets sur ma liste. Mais c’est certain que souvent, je manque de temps pour faire tout ce que j’aimerais faire.

Quand même, 2024 commence en force avec la publication d’un premier livre!

La cantine…

La cantine, c’est un recueil de nouvelles horrifiques que j’ai écrit en collaboration avec quatre auteures dynamiques qui sont devenues des amies et des alliées précieuses pour moi, en 2023.

Il y a maintenant des gens qui nous connaissent en tant que «la gang des auteures inconnues», ce qui est légèrement paradoxal, quand on y pense!

Donc, notre beau recueil, La cantine, va être disponible sur Amazon dès le 24 janvier. Mais vous pouvez dès maintenant précommander votre copie grâce à ce formulaire de précommande.

Mais attention, ce recueil n’est pas pour tout le monde! Nos histoires ont toutes un côté sombre: horreur, sang, folie, violence, sexe, et nourriture peu appétissante sont au rendez-vous, entre autres choses. C’est donc pour un public averti.

Mais… pourquoi est-ce que nous avons écrit des histoires d’horreur sur un thème comme celui-là, vous demandez-vous peut-être? 🤔

Après tout, les cantines, c’est sympathique… On peut y manger de la poutine, des frites, des hot dogs, et plein d’autres mets délicieux et pas chers.

Laissez-moi vous raconter l’histoire derrière le recueil La cantine… Je vous la raconte ici à ma manière, parce que je me suis rendue compte que nous, les cinq auteures, n’avions pas toutes exactement la même version de l’histoire en mémoire. Je trouve ça assez fascinant, même si ça veut dire que nous n’avons probablement pas toutes raison!

(L’important, c’est le résultat de tout ça… et le résultat, c’est un recueil de nouvelles dont nous sommes fières!)

Donc, voici l’histoire telle que je me la rappelle…

Le 1er avril 2023, je me suis rendue dans le charmant village de Saint-Isidore pour y participer à un salon du livre. J’y suis allée avec Josée et Nicole, et en chemin, nous avons remarqué, sur le bord de la route, une petite bâtisse qui semblait vaguement être abandonnée, et sur laquelle c’était écrit «Cantine», et «Salle à manger complète»…

Nous avons évidemment trouvé ça très drôle, puisque ça n’avait pas du tout l’air d’une cantine, et encore moins d’une cantine avec une salle à manger. Nous avons donc poursuivi notre chemin, et le salon du livre à été un beau succès! (J’ai d’ailleurs passé la journée avec un poisson en papier collé dans le dos… Je me l’étais collé là moi-même, c’est ça la joke, tsé. C’est ma tradition du Poisson d’avril!)

Au moment de retourner à Victoriaville, Mélissa, que nous avions déjà rencontrée à un autre évènement, nous a demandé si elle pouvait monter avec nous. Nous avons bien sûr accepté, et nous lui avons parlé de la fameuse cantine.

Nous avons eu beaucoup de fun sur le chemin du retour de St-Isidore, comme en témoigne cette photo!

C’est surtout là que les souvenirs diffèrent. Certaines disent que nous avons revu la cantine sur le chemin du retour. Moi, je ne me souviens pas de l’avoir revue. Je me souviens, par contre, que nous en avons beaucoup parlé, et nous avons élaboré plusieurs théories farfelues sur le possible emplacement de la salle à manger, et sur ce qui pouvait bien s’y passer.

Quatre auteures ensemble dans une auto, ça part facilement dans toutes les directions! On n’a pas le choix d’avoir beaucoup d’imagination pour écrire des livres, après tout.

Nous sommes retournées à Saint-Isidore le 26 août, mais cette fois-ci, c’est Marilyne qui a fait la route avec Nicole, Josée et moi. Nous avons bien sûr encore parlé de la mythique cantine, et nous avions l’intention de la prendre en photo… mais nous ne l’avons jamais revue.

Entretemps, Mélissa nous avait proposé d’écrire un recueil de nouvelles sur le thème de la cantine louche, et nous avons joyeusement embarqué dans ce projet. C’est à cause de cette histoire qu’il se passe des choses louches et inquiétantes dans les cantines de nos nouvelles… Parce que oui, dans chaque nouvelle, on retrouve une cantine différente.

Les deux histoires que j’ai écrites s’appellent Le grand projet du père de Sophie, et Une bonne poutine.

Je vous en offre ici, en exclusivité, de petits résumés:

  • Le grand projet du père Sophie: Sophie va passer l’été avec son père dans le village d’enfance de celui-ci. Il veut écrire un livre auquel il pense depuis longtemps, et elle, elle essaie d’oublier son petit ami qui l’a trahie. La maison qu’ils ont louée pour l’été se trouve juste à côté d’une cantine abandonnée. Et en fait, Sophie découvrira que le village entier semble presque abandonné, et qu’il s’y passe des choses étranges à la tombée de la nuit…
  • Une bonne poutine: Louis a reçu la mission d’aller chercher une commande dans une cantine douteuse située très loin de l’appartement qu’il partage avec Clara. Manger un bon repas en regardant un film une fois par semaine amène du positif dans leur couple, selon Clara. Mais est-ce vraiment le cas? Et surtout… quelle est cette chose à texture bizarre que Louis trouvera dans sa poutine?
La cantine, c’est un projet amusant… mais c’est du sérieux!

Si ça vous intéresse de visiter de mystérieuses et douteuses cantines, vous pouvez précommander votre exemplaire du recueil dès maintenant!

Pour finir, je vous invite à aller découvrir ce que font mes collègues auteures inconnues, si vous ne les connaissez pas encore:

Mon roman préféré a 1 an!

Mon roman La quête de Marianne a été lancé le 7 janvier 2022. Ça a été un lancement très simple : pas de trompettes, pas de discours devant une foule en délire, pas de buffet gratuit, pas de feux d’artifice. Le genre de lancement qui passe facilement inaperçu.

Des gens l’ont commandé quand il est sorti, et un peu par après… Mais maintenant, c’est pas mal fini. Disons que mon bébé n’a pas eu le succès auquel, en toute naïveté, je m’attendais. (Quand on est auteur, on s’imagine toujours que notre nouveau livre va révolutionner le monde, ou quelque chose comme ça… Mais ça n’arrive pas.🤷‍♀️)

J’ai reçu quelques commentaires. Positifs, oui, et ça fait du bien! Mais seulement quelques-uns. Peut-être que les autres gens qui l’ont acheté ne l’ont pas encore lu, ou qu’à la fin de leur lecture ils l’ont refermé et se sont dit «Ah, ben coudonc.» Fin de l’histoire.

Pourtant, je sais qu’il est bon, mon livre. Il y a des gens qui l’ont vraiment aimé! Et moi, je l’aime. C’est le roman dont je suis le plus fière jusqu’à maintenant. Alors pourquoi est-ce qu’il ne se vend pas? Pourquoi est-ce qu’il ne suscite plus l’intérêt de personne?

Je pense que c’est à cause de moi. À cause de qui je suis. Je ne suis pas le genre de personne qui entre dans une pièce et réclame aussitôt l’attention de tous. Je ne suis pas du genre à crier. «Regardez-moi! Écoutez-moi!»

📢 «Lisez-moi!!»

Non. Je suis introvertie, et que ce soit en personne ou sur internet, je n’aime pas avoir l’impression de harceler les gens avec des choses qui ne les intéressent pas. Et donc, évidemment, je ne suis pas douée pour vendre mes livres. Même quand je suis dans un évènement littéraire, et que les gens qui passent devant ma table ont quand même une chance raisonnable d’être là parce qu’ils aiment lire, et qu’ils ont envie de découvrir des nouveaux auteurs et des nouveaux livres.

Si je ne détecte pas sur le visage ou dans l’attitude des gens qu’ils ont envie d’en apprendre plus sur mes œuvres, je ne suis tout simplement pas capable d’être intéressante. Et il faut que je me sente à l’aise avant de commencer à faire la conversation à quelqu’un. Alors, je reste figée, avec un petit sourire poche, et je me dis bon, tant pis. Ça ne sert à rien de commencer à leur parler de mes livres, parce qu’ils ne sont pas intéressés. C’est du gaspillage d’énergie. C’est une perte de temps, pour moi comme pour eux.

Alors les gens s’en vont, et je ne vends aucun livre. C’est arrivé souvent. Pourtant, il y a toujours des auteurs, dans les mêmes évènements, qui en vendent plein, des livres. Il y en a qui sont sociables, sympathiques, charismatiques, et intéressants, de manière tout à fait naturelle.

Passer des heures seule dans mon coin à réfléchir, à écrire, à réviser, à vraiment créer un livre, pour moi, c’est fascinant. C’est ce que j’aime faire. Mais une fois qu’un nouveau livre est né, il faudrait subitement que j’aie la personnalité de quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne reste pas seul dans son coin, et qui arrive facilement à donner envie aux gens de découvrir ses œuvres.

Mais les lecteurs potentiels qui passent devant ma table pendant les salons du livre ne me connaissent pas, et j’ai l’impression que ce qu’ils voient et entendent ne leur donne pas envie de me connaître, et donc, aucune envie de me lire. C’est comme ça.

J’aime écrire. J’aime développer des personnages et créer des histoires. Je le ferais même si je savais que jamais personne ne les lirait. J’écris avant tout pour moi-même, parce que j’en ai envie et que j’en ai besoin. Mais j’aimerais bien, quand même, que des gens me lisent, et qu’ils aiment ça. Et qu’ils m’écrivent au moins un petit commentaire pour me le dire, si possible.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas mon genre de crier pour attirer l’attention. J’aime mieux quand quelqu’un s’approche de moi, regarde un de mes livres, se montre intéressé, et me pose des questions.

C’est quel genre de livre? De quoi ça parle? C’est quoi l’histoire?

Alors c’est ce que j’ai envie de faire maintenant. Faire comme si je parlais de mon livre, qui a déjà un an, à quelqu’un qui est intéressé.

Bien sûr, écrire un texte ne garantit pas qu’il va être lu. Un texte publié sur internet, c’est facile à ignorer. Surtout un texte très long! Mais je crois vraiment qu’écrire, c’est ce que je sais faire de mieux. Alors je me lance.

Bonjour, je m’appelle Myriam, et le livre auquel je fais un câlin sur cette photo, c’est La quête de Marianne. C’est vraiment le roman dont je suis la plus fière! 🥰 Je l’ai préparé dans ma tête pendant des années, avant de l’écrire.

Oui, pour vrai! Avant de commencer à l’écrire, j’avais déjà travaillé dessus pendant plusieurs années! Et enfin commencer à l’écrire, ça a été un moment vraiment spécial pour moi.

Ah, et aussi, ce livre-là, il fait un peu partie d’un casse-tête. Oui oui! J’ai 6 petits livres qui ont été écrits et publiés avant La quête de Marianne, et qui permettent de découvrir des personnages… j’appelle ça ma Mini Collection.

Il y a aussi une série de livres que je suis en train d’écrire… L’histoire de ces livres-là va se passer avant La quête de Marianne, et après mes minis livres. Et je pense que ça va être vraiment important d’avoir lu La quête de Marianne avant de lire la future série… faire l’inverse, et lire l’histoire de Marianne après la série, ça ne serait pas aussi intéressant… ça gâcherait plusieurs punchs, mettons! C’est mieux de lire Marianne, d’être surpris, de se poser des questions, et après ça de trouver des réponses et des explications dans la série.

Ok, mais là je m’égare… Quel genre de roman c’est, La quête de Marianne? Je ne sais pas, et c’est toujours une question qui me rend mal à l’aise parce que je ne suis pas certaine de ce que je devrais répondre… C’est un peu un roman fantastique. Un peu un roman d’aventures. C’est un peu un livre de développement personnel…? Non, pas vraiment.

Il y a un peu d’action. Des moments plus axés sur la réflexion. Un genre de début d’histoire d’amour qui ne mènera absolument nulle part. Des personnages qui font pitié, et qui sont attachants. Des monstres qui ne sont pas vraiment dangereux. Une quête du bonheur et un cheminement personnel qui, au fond, sont plus importants que l’action.

Il y a l’immensité de l’océan. Des tempêtes. Une île avec des beaux palmiers. Des coups de feu et de canon. Des épées. Du sang. Des larmes. Des mystères. Des situations inexplicables…

Ce n’est pas un livre pour les jeunes enfants, même si certains des personnages principaux sont des jeunes enfants. Quel âge devraient avoir les lecteurs, donc, au minimum? Je ne sais pas. Peut-être que ça dépend des lecteurs.

Et de quoi ça parle, au juste?

Ça raconte l’histoire de Marianne, une jeune femme qui vit dans un village minuscule, sur le bord de la mer. Elle s’occupe de Marguerite, sa petite sœur qui est capable de parler, mais qui ne parle pas. Elle s’occupe aussi un peu de Jimmy, le meilleur ami de Marguerite. Son seul ami, en fait.

Un matin, un vieux navire qui semble sorti d’une autre époque s’échoue au pied de la falaise du village. Le soir, pendant que Marianne se promène sur la plage, elle se fait enlever par deux personnages étranges qui l’emmènent sur le voilier. Le lendemain matin, le voilier n’est plus là.

En comprenant que sa sœur a été enlevée, Marguerite entraîne Jimmy et son grand-père avec elle, et ils partent dans une chaloupe. Et ils réussissent à retrouver Marianne, mais pas à la ramener à leur village…

Ils traversent donc la mer en compagnie de marins qui, comme leur navire, semblent sortir d’une autre époque. Les choses ne se passent pas tout à fait bien, mais elles pourraient être pires!

Au début du voyage, le capitaine ne veut pas voir Marianne, et il interdit à ses hommes de lui expliquer ce qui se passe! La quête de Marianne, c’est donc d’essayer de comprendre qui sont ces hommes-là, pourquoi ils l’ont enlevée, et ce qu’ils ont l’intention de faire d’elle… Mais sa quête, c’est aussi de trouver en elle le courage de se poser quelques questions qu’elle n’a jamais osé se poser, et qui pourraient améliorer sa vie et celle de Marguerite.

Si je pouvais dire tout ça à chaque personne qui s’approche de ma table pendant un évènement littéraire, en étant dynamique et passionnée, je pense que ça serait merveilleux!

Pourquoi le deuxième exemplaire est plus petit que le premier? Cette version-là est en vente sur Amazon… et hélas pour moi, sa mise en page intérieure est bien meilleure que celle de l’autre version, dont j’avais commandé une centaine d’exemplaires. Donc, à mon avis, le livre est plus beau si vous le commandez sur Amazon.

La quête de Marianne est disponible en format imprimé et en format numérique. Il y a tous les liens utiles sur mon site internet.

Regor est de retour!

Regor est de retour pour une toute nouvelle aventure!

Mais… qui est Regor? Ceux et celles qui ont lu mes deux romans de dragon le savent. Regor est un des principaux personnages de Le Parfum du Vent et Le Goût de l’Eau, et il est impossible de l’oublier.

Il est donc de retour dans un mignon petit livre jaune qui porte son nom: le 7e livre de ma Mini Collection!

Regor se repose sur un lit de fougères… Aah! Souvenir de l’époque révolue où il y avait de la végétation sur le sol, et pas juste de la neige.

Voici le résumé de mon nouveau bébé:

« Regor est un magicien qui se destinait à devenir roi. Mais sa rencontre avec un dragon a tout changé, et après de nombreuses aventures en compagnie de cette impressionnante créature et de son amie humaine, il s’est retrouvé loin de chez lui.

Seul parmi des gens dont il ne partage pas les buts et les idéaux, et devenu étranger à lui-même, il entreprendra un voyage qui l’aidera à découvrir ce qu’il désire réellement faire de sa vie. »

Regor est perché dans un arbre? Il me semble pourtant qu’il ne fait pas ça dans l’histoire… Mais peut-être qu’un autre personnage le fait.

Pour l’instant, je n’ai qu’un seul exemplaire de Regor chez moi. C’est mon bébé, mon Précieux, et la star d’une petite séance de photos que j’ai effectuée, avec un timing impeccable, le jour juste avant l’arrivée de la neige!

Je vais bientôt passer une plus grosse commande pour avoir plein de petits Regor chez moi… Mais avant, j’ai besoin de savoir combien je dois en commander. Parce que je sais que ce n’est pas une bonne idée d’en commander une centaine: ils ne se vendront pas.

Mais alors… combien?

C’est le temps pour les gens intéressés de précommander leur exemplaire!

Pour obtenir Regor, vous avez trois options:

➡️ Si vous faites partie de ma famille, ou qu’on pourrait se voir bientôt, écrivez-moi un courriel au myriam.plante@yahoo.ca pour réserver votre exemplaire! Vous pourrez me le payer quand je vous le remettrai en mains propres, probablement dans le temps des Fêtes.

Avantages: Pas de frais de livraison, une dédicace et un service personnalisé!

Désavantage: Je ne sais pas quand je vais recevoir ma commande de livres.

➡️ Pour que je vous envoie votre livre par la poste, vous pouvez le précommander à partir de mon site internet ou de ma boutique Square.

Avantages: Livre dédicacé, pas besoin de se déplacer à part pour atteindre votre boîte à lettres.

Désavantages: Des frais (peu élevés) de livraison, des délais possibles dépendant de Postes Canada.

➡️ Vous pouvez aussi le commander sur Lulu, pour probablement le recevoir avant les gens qui précommanderont auprès de moi.

Avantages: Obtention sans doute plus rapide du livre, livraison n’importe où dans le monde.

Désavantages: Livre plus cher, et non dédicacé.

Ah oui, et si vous aimeriez acheter Regor, Le Parfum du Vent, et Le Goût de l’Eau, pour lire ou pour offrir, je crois que l’option la plus économique, au niveau des frais de livraison, serait de passer par ma boutique Square.

Merci de votre intérêt envers mon nouveau petit livre! C’est toujours un grand bonheur pour moi d’imaginer mes bébés dans vos mains pendant que vous passez un beau moment de lecture. 😊

Regor attire déjà les foules! Hum… les fait fuir, plutôt! Pendant que je prenais des photos de mon livre dans la nature, près du lac où se prélassent les oies blanches, un groupe d’oiseaux non identifiés, qui ne sont pas des oies blanches, s’est subitement enfui bruyamment! Je ne pense pas leur avoir fait peur, ce sont plutôt eux qui m’ont fait sursauter…

La quête de Marianne est disponible!

J’espère que 2022 commence bien pour vous. Moi, j’ai survécu à la covid! C’est mon plus grand accomplissement de l’année, jusqu’à maintenant.

Après avoir travaillé fort en 2021, j’avais prévu de passer le temps des Fêtes à relaxer et à me ressourcer, pour ensuite être en pleine forme pour lancer La quête de Marianne.

Mais j’ai reçu la covid en cadeau pour Noël, alors les choses ne se sont pas passées comme prévu. Oh, j’ai relaxé, bien sûr. Je n’ai pas eu le choix : c’est un peu dur de faire quoi que ce soit quand on a mal à la tête, qu’on a le nez bouché, qu’on tousse comme un vieux fumeur fatigué, et qu’on se sent misérable.

J’ai relaxé, mais je ne me suis pas vraiment ressourcée, et je n’ai pas vraiment apprécié ce petit intervalle entre Noël et le Jour de l’an. Pas autant que j’aurais voulu. Il va falloir que je me reprenne la prochaine fois.

Mais c’est aujourd’hui le 7 janvier, le jour que j’avais choisi pour lancer mon roman. Alors je le lance!

Cette image est un montage : aucun roman n’a été maltraité pendant la séance de photos.

C’est maintenant possible d’acheter La quête de Marianne sur Amazon, et sur Lulu. Bientôt, ça va être aussi possible de commander un exemplaire dédicacé directement sur mon site internet, mais je préfère attendre encore un peu… juste pour être sûre à 1000% que je ne suis plus contagieuse, et que je n’enverrai pas de petits virus par la poste! 😛

Pour conclure ce lancement de livre grandiose et atypique, je demanderais bien humblement à ceux et celles qui avaient précommandé mon roman de laisser leurs commentaires dans mon blogue, en cliquant sur ce lien, à la fin de leur lecture. Merciiiiii!

Longue vie à Marianne! Et merci à mes lecteurs et lectrices d’être fidèles au rendez-vous!

Bonne année 2022!

Pourquoi précommander La quête de Marianne?

Ça commence aujourd’hui! 🥳

D’ici au 16 Octobre 2021, vous pouvez précommander votre exemplaire décicadé de mon prochain roman, La quête de Marianne.

En précommandant, vous pouvez choisir de recevoir des articles qui ne seront pas disponibles ailleurs. Comme un casse-tête, par exemple, ou un sac… Vous pouvez choisir entre 3 options de précommande sur mon site, et j’aime penser qu’il y en a pour tous les goûts et tous les budgets!

Mon livre n’est pas encore tout à fait prêt à être publié, mais j’y travaille, et je sais que ça avance très bien. J’ai hâte de pouvoir vous donner une date de publication officielle… mais pour l’instant, je dis «bientôt».

Oui, le livre s’en vient… bientôt. Mais son voyage de création n’est pas encore terminé…

Quels sont les avantages de précommander maintenant?

Il y a les cadeaux exclusifs, bien sûr. Mais le fait de précommander maintenant va aussi vous permettre de voir vos noms imprimés sur la page des remerciements, au début du livre. C’est cool, voir son nom dans un livre, non? Et comme je fais des dédicaces sur les précommandes, vos noms vont être là deux fois!

En précommandant, vous aidez une auteure indépendante, c’est-à-dire, moi, à payer les frais d’impression de son livre. Vous m’aidez aussi à faire connaître mon livre à un plus grand nombre de personnes, et aussi simplement à constater qu’il y a des gens qui ont vraiment hâte de lire l’histoire de Marianne.

Et ça, c’est merveilleux, et ça fait tellement du bien! 😊 Je travaille sur cette histoire depuis le début de 2019, et depuis ce temps-là, elle m’appartient. Mais mon but, c’est de la partager avec le plus grand nombre de gens possible…

Donc, si vous voulez me montrer votre soutien et votre intérêt, tout en vous gâtant un peu, vous pouvez précommander maintenant!

Mais si vous découvrez mon blogue pour la première fois, vous pouvez tout d’abord en apprendre un peu plus sur La quête de Marianne sur mon site…

Comment écrire un livre selon Myriam Plante

Le 30 Mars dernier, j’ai publié un article appelé Qui a envie d’écrire un livre?

Aujourd’hui, plusieurs mois plus tard, je vous offre mon nouveau livre, un petit guide intitulé Comment écrire un livre selon Myriam Plante.

L’idée derrière ce guide, c’était de donner quelques conseils à ceux et celles qui s’ennuyaient en confinement, ou qui s’étaient dit que le moment était idéal pour réaliser leur rêve de commencer à écrire un livre.

Bon, même si l’apocalypse est toujours en cours, la vie est maintenant plus normale qu’elle ne l’était au mois de Mars… Ça m’a peut-être pris juuuste un petit peu trop de temps écrire et finaliser mon guide!

Mais maintenant, il est prêt!

Voici la page couverture de mon nouveau livre!

Si vous avez envie d’essayer d’écrire un livre. Si vous rêvez depuis toujours d’écrire un roman. Si vous vous demandez simplement de quelle manière ça se planifie, l’écriture d’une histoire. Ou si vous voulez voir de quoi ça a l’air, quand je fais semblant d’être une personne bien organisée…

Ce livre pourrait vous inspirer, et même changer votre vie!

Ou, en tout cas, pour un investissement d’environ 2$, je pense que vous pourriez y trouver quelques conseils utiles et quelques idées intéressantes, en plus d’une nouvelle histoire exclusive qui met en scène un personnage appelé Roger.

Pour l’instant, il n’est disponible qu’en format Kindle sur Amazon. Au mois de Décembre, il sera disponible, toujours en format numérique, sur d’autres plateformes.

Pourquoi un tel écart? Simplement parce que j’ai inscrit mon livre au programme KDP Select d’Amazon, pour voir si ça vaut la peine ou non. Et à cause de ce programme, mon livre ne doit pas être disponible sur un autre site pendant une période de 3 mois.

Je le lance donc aujourd’hui, et il aura droit à un autre petit lancement quelque part au mois de Décembre. Mais ne pensons pas à ça, parce que c’est déprimant.

Pour l’instant, c’est l’automne qui s’en vient, et c’est ma saison préférée!

Cliquez ici pour en apprendre plus sur mon nouveau livre, ou cliquez ici pour l’acheter directement sur Amazon.

Merci de votre attention pour ce petit lancement de livre virtuel!

Extrait du livre Jimmy et Marguerite

C’est ce mois-ci que je vous présente le 6e livre de ma Mini Collection! Ça a été une belle aventure, cette année, de publier ces petits livres tout en commençant à écrire la grande histoire qui va rassembler tous les personnages qui font partie de ces petites histoires…

Sans plus tarder, voici un petit extrait de l’histoire «Jimmy et Marguerite»:

« Jimmy et Marguerite ne se rencontrèrent pas tout de suite après l’arrivée au village du jeune garçon. Le troisième soir après son arrivée, il demanda à son grand-père la permission d’aller passer quelques heures sur la plage pour observer le ciel.

Jimmy était fasciné par les étoiles, et rêvait de devenir astronaute lorsqu’il serait plus grand. En découvrant la passion de son petit-fils pour l’espace, Elphéas lui avait offert une boîte qu’il gardait dans son grenier, qui contenait plusieurs albums de bande dessinée mettant en vedette son héros d’enfance : Julius, explorateur intergalactique. Les albums sentaient le papier humide et la poussière, et les images couchées sur leurs pages jaunies et légèrement craquantes présentaient des couleurs fades et sans vie, mais pour Jimmy, chacun de ces vieux livres était un véritable trésor.

Il plongea avec joie dans la lecture des aventures de Julius, aventures dans lesquelles se côtoyaient des extraterrestres armés de plusieurs bras, des météorites aux pouvoirs mystérieux, des explosions spectaculaires, des vaisseaux et des fusées dotés de technologies incroyables qui n’avaient sans doute pas encore été inventées à ce jour, et des trous noirs intrigants qui étaient en fait des passages menant vers d’autres mondes fabuleux.

Julius était un héros parfait, courageux et intrépide, et en suivant ses aventures, Jimmy se sentait plus près que jamais de son grand-père qu’il aimait tant. Grand-père Elphéas avait déjà été jeune, lui aussi. Il avait plus d’une fois tourné les pages de ces albums de bande dessinée avec ses mains d’enfant, en rêvant qu’il partait à la conquête de galaxies éloignées à bord de sa propre fusée.

Julius semblait vouloir confirmer à Jimmy que son destin était de devenir astronaute. Oh, le jeune garçon savait bien que les vrais astronautes ne combattaient pas d’extraterrestres hostiles avec des pistolets laser. Mais il était encore un enfant, et il pouvait se permettre de rêver, de jouer, et d’imaginer et de croire que son futur serait la plus grandiose des aventures.

Ce soir-là, donc, il avait décidé de se rendre sur la plage pour observer les étoiles. Il n’avait pas de télescope, bien qu’il aurait aimé en avoir un, mais il avait remarqué que Port-d’Attaches devenait bien sombre après le coucher du soleil, et il savait que cette noirceur mettrait en valeur les points lumineux qui le fascinaient tant. Il salua son grand-père, qui songea un instant à l’accompagner, mais qui préféra finalement se reposer et terminer sa lecture en cours, et il sortit de la maison.

Il avait apporté une petite lampe de poche et il marchait en la braquant devant lui pour défier la nuit, avec l’assurance de Julius brandissant son pistolet laser devant un ennemi malveillant. Lorsqu’il atteignit la plage, le premier point lumineux qui attira son attention n’était pas une étoile. »

Vous pouvez commander votre copie du livre à partir de mon site internet, ou vous pouvez venir me rencontrer à ma séance de signature à la Librairie serpent d’ébène le 14 Décembre prochain si vous êtes à Victoriaville!

Extrait du mini livre Henry

Le deuxième livre de ma Mini Collection, «Henry», est disponible dès aujourd’hui!

Le livre met en vedette un jeune homme appelé Henry de Courval, qui va se mettre à rêver de devenir capitaine d’un navire pendant son premier voyage en mer.

Henry va être un personnage assez important dans le nouveau livre que j’ai commencé à écrire à la fin du mois de Janvier. C’est le concept: tous les personnages des 6 premiers livres de ma Mini Collection vont se retrouver dans cette fameuse histoire…

Voici donc, pour vos yeux curieux, un petit extrait du livre Henry:

« Il resta assis pendant que les marins appareillaient pour quitter le port de La Royave. Il resta assis pendant un très long moment. Puis, il se leva, et quitta sa cabine.

Il monta sur le pont. Le ciel était gris, et la mer était plutôt calme, animée par des vents qui leur étaient sans doute favorables. L’île de La Royave était déjà loin derrière eux. Henry inspira longuement l’air salin qui s’offrait à lui, puis s’approcha du second du capitaine qui marchait lentement sur le pont, les mains jointes derrière son dos, et qui supervisait le travail de l’équipage.

– Monsieur Bernat? lui dit Henry pour attirer son attention.

Le second se tourna vers lui avec un sourire mince, mais honnête.

– Que puis-je faire pour vous, Monsieur de Courval?

Henry pinça les lèvres, puis se lança :

– Je me demandais, en fait, si moi, je pouvais faire quelque chose pour vous, Monsieur Bernat.

Le second du capitaine fronça légèrement les sourcils.

– Je vous demande pardon?

– Je suis le seul passager à bord, expliqua Henry, et j’ai l’impression… Enfin, j’aimerais bien, si vous le permettez, faire quelque chose pour me rendre utile.

Monsieur Bernat le considéra d’un air un peu incrédule.

– Nous pourrons bien vous trouver quelques tâches qui ne nécessitent aucune expérience, dit-il enfin. C’est bien ce que vous voulez?

– Oui, Monsieur, approuva Henry en hochant la tête. J’aimerais me rendre utile.

Son interlocuteur sembla étonné et déconcerté par sa demande, mais il faisait des efforts pour ne pas le laisser paraître, et Henry lui en était reconnaissant.

– Laissez-moi en parler avec le capitaine, dit-il avant de s’éloigner.

Henry le regarda se diriger vers l’arrière du navire, où le capitaine, avec toute la prestance qu’il pouvait se permettre, tenait le gouvernail d’un air peu avenant. Henry observa son visage tandis que Monsieur Bernat lui présentait sa demande. Il parut tout d’abord incrédule, il fronça ses sourcils noirs en grattant son crâne chauve, puis arma son visage d’un sourire qui semblait exagérément cruel. Il dit quelques mots à son second pendant qu’une lueur de mépris gonflait ses yeux sombres.

Monsieur Bernat s’inclina, puis revint vers le jeune homme.

– Le capitaine souhaite que vous aidiez Lon à la cuisine, l’informa-t-il, et il veut que vous lui disiez qu’à partir de maintenant, vous allez prendre vos repas avec le reste de l’équipage.

Le second faisait preuve de réserve, comme à son habitude, mais Henry crut lire dans son regard qu’il était sincèrement désolé pour lui. »

Henry avait soif.

Si vous voulez acheter le livre, vous pouvez le commander à partir de mon site internet, ou encore sur le site de Lulu.com.

Il n’est pas disponible en librairie, mais si vous êtes à Victoriaville, vous pouvez le trouver chez Les marchés délice et création au 212 Boulevard Bois-Francs Nord, ou vous pouvez venir me rencontrer à la Librairie Serpent d’ébène le 6 Avril, où je ferai une petite séance de signature de 12h à 16h.

Mon Mini Livre Gratuit est prêt!

Après plusieurs mois de travail, j’ai enfin terminé mon Mini Livre Gratuit! Hourra!

(Cette fois, c’est pour de vrai, pas comme le blogue que j’ai posté le 1er Avril…)

Vous pouvez enfin télécharger gratuitement ce petit recueil numérique qui contient les suites de mes histoires «La maison sanglante» et «Opération Corrida», en plus de quelques autres histoires et extraits d’histoires!

Voici la page couverture de mon livre:

Téléchargez-le au http://www.myriamplante.com/mlg.htm

N’hésitez pas à le partager avec d’autres gens! Le but de ce Mini Livre Gratuit est d’offrir quelques nouvelles histoires à mes fidèles lecteurs, mais aussi, d’essayer de rejoindre de nouveaux lecteurs en leur montrant des exemples de ce que je peux faire!

Quand vous aurez fini de le lire, vous pouvez commenter ce blogue pour me dire quelle histoire vous avez préféré, et ce que vous pensez de mon Mini Livre Gratuit!

La maison sanglante

Mon lancement virtuel est terminé. Merci à tous les participants!

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L’histoire qui a obtenu le plus de votes (2 votes!) sur la page Facebook de mon lancement virtuel est: La maison sanglante.

Voici donc cette histoire, tirée de mon recueil Ourse Ardente et 15 autres histoires

La maison sanglante

La maison sanglante venait de faire une nouvelle victime, mon pied bleu en témoignait. J’avais grandi à côté de cette maison, sans savoir que j’y entrerais un jour. En fait, j’ai toujours espéré ne jamais avoir à y entrer.

La maison ressemblait à celle de mes parents, et à toutes celles du quartier. Ce qui la distinguait des autres, en apparence, c’était la couleur de ses briques. Alors que ses voisines présentaient des façades d’un gris banal ou d’un brun terreux, les briques de la maison sanglante étaient rouges. Si la couleur de la maison ne nuisait pas à sa réputation, elle n’était pas la principale raison pour laquelle les enfants, et même les adultes du quartier l’appelaient par ce nom particulier depuis plusieurs années.

Lorsque j’étais jeune, les enfants du voisinage se réunissaient au parc, et se racontaient souvent des histoires de peur, comme on les appelait. Les histoires les plus populaires concernaient toujours la maison sanglante. On disait, entre autres choses, que la maison était maudite, et que tous les gens qui y entraient se mettaient à saigner sans aucune raison, et qu’ils saignaient, saignaient… Jusqu’à ce qu’ils sortent de la maison sanglante… ou jusqu’à ce qu’ils meurent.

Bon, d’accord, mon pied ne saignait pas. Il était marqué d’une grande tache bleue, traversée par la sangle de ma sandale. Un bleu… Oui, je saignais, mais de l’intérieur seulement.

Comme j’habitais dans la maison grise à gauche de la maison sanglante, les histoires qui la concernaient me faisaient particulièrement peur. Je n’avais jamais vu les gens qui y habitaient. Je savais seulement qu’ils n’avaient pas d’enfant.

Un jour, j’ai entendu mes parents dire que la maison sanglante avait fait une nouvelle victime. Je n’avais jamais entendu aucun adulte appeler la maison ainsi, mais quand j’ai questionné mes parents, ils ont refusé de m’en dire davantage. Ce n’est que plusieurs années plus tard, un ou deux ans avant que je ne parte dans mon premier appartement, je crois, qu’ils m’ont parlé de ce qu’ils savaient à propos de la maison. Ils m’ont dit qu’au cours des années, plusieurs jeunes couples y ont emménagé. La plupart sont partis après seulement quelques semaines. Ceux qui sont restés plus longtemps ont fini par sortir aussi, la femme étendue sur une civière, et l’homme, assis à l’arrière d’une voiture de police. Ou l’inverse. À partir de ce moment, j’ai commencé à voir la maison sanglante sous un autre angle. Elle projetait subitement une nouvelle image, plus digne d’un film d’horreur inspiré de faits réels que d’une série d’histoires racontées par des enfants.

J’ai déménagé, à l’autre bout de la ville. Chaque fois que je visitais mes parents, je ne pouvais pas m’empêcher de jeter un oeil à la maison sanglante, et d’imaginer tout ce qui avait pu se passer derrière ses murs rouges. Mais je n’avais jamais cru qu’un jour, je serais obligée d’y entrer.

En fait, j’aurais pu dire non. Mais je n’ai rien dit, parce que je me voyais mal en train d’expliquer à ma patronne que je ne voulais pas aller faire du ménage dans la maison sanglante, parce que j’avais peur d’y mourir. Je travaille pour une compagnie d’entretien ménager résidentiel, et nous sommes souvent engagés par des familles qui s’apprêtent à déménager, ou à s’installer dans une nouvelle demeure, et qui tiennent à ce que tout soit propre. Quand Andrée m’a donné l’adresse de la maison qu’un jeune couple très pointilleux venait d’acheter, et souhaitait voir briller de propreté, j’ai tout de suite compris qu’il s’agissait de la maison sanglante. Mais je n’ai rien dit.

Je suis partie avec Marie-Sophie, une de mes collègues. Elle a stationné sa voiture dans l’allée de la maison sanglante, devant laquelle le panneau «À vendre» était maintenant bel et bien surmonté d’une affiche sur laquelle «Vendue» était écrit, en lettres blanches sur fond rouge.

Nous sommes entrées à l’intérieur. Marie-Sophie est entrée la première, et je marchais derrière elle, en tentant de camoufler ma nervosité. Mon imagination m’avertissait que l’intérieur de la maison serait sinistre, que les planchers seraient incrustés de taches de sang séché, et que des bruits inquiétants se feraient entendre, semblant provenir de l’intérieur des murs.

Tout en étant rassurée, j’étais, je dois l’admettre, un peu déçue. L’intérieur de la maison sanglante n’avait rien de sinistre. Des pièces vides où flottait une légère odeur d’humidité. Des murs blancs, à la peinture un peu défraichie. Quelques toiles d’araignées qui pendaient du plafond. Ce qui me troublait le plus, en fait, c’était le fait que la disposition du salon, de la cuisine, de la salle de bain et des chambres était exactement la même que celle de la maison de mes parents. Cela n’avait, en fait, rien de surprenant; toutes les maisons du quartier étaient, je crois, construites selon le même modèle. Mais j’avais l’impression d’être dans la maison de mes parents, si celle-ci se retrouvait subitement vide, inhabitée, sans vie, et je me sentais un peu mal à l’aise, sans trop savoir pourquoi.

Comme à son habitude, Marie-Sophie avait apporté sa petite radio. Elle disait souvent, en plaisantant, que si un jour elle devait travailler sans musique, elle en mourrait d’ennui. Elle a donc allumé la radio, et nous avons commencé à nettoyer les armoires de la cuisine.

Au bout d’une heure, peut-être deux, la radio a produit une sorte de crépitement, et elle s’est arrêtée. Après avoir inspecté sa fidèle amie, Marie-Sophie a déclaré que les piles avaient coulé, et qu’elle n’en avait pas d’autres dans sa voiture. Déçue, elle s’est remise au travail.

Un peu plus tard, elle s’est mise à se plaindre de maux de ventre, qu’elle disait atroces. Nous avons terminé notre grand ménage de la cuisine, et nous avons commencé à épousseter le salon, puis le corridor qui menait à la salle de bain. Marie-Sophie n’a pas arrêté de se plaindre. De plus en plus agacée, j’ai fini par lui dire que si elle avait trop mal au ventre pour travailler, elle n’avait qu’à partir. Elle m’a écoutée… Elle m’a dit qu’elle allait se reposer chez elle, et qu’elle reviendrait m’aider plus tard. Ma gorge s’est serrée lorsque j’ai entendu la porte se refermer derrière elle. J’étais maintenant seule. Seule, dans la maison sanglante.

J’ai continué à travailler, mais sans vraiment m’appliquer. Mes parents m’ont toujours répété que tout ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait. Cependant, je n’avais pas l’intention d’appliquer ces sages paroles dans ma situation actuelle. J’étais seule dans la maison sanglante, et je n’avais qu’une envie, et qu’un but: en sortir le plus rapidement possible. Et puis, de toute façon, les chambres de la maison n’étaient pas vraiment sales. Je les ai époussetées rapidement, avant de m’attaquer à la salle de bain.

J’étais assise sur le rebord du bain, à me demander pourquoi j’avais un aussi gros bleu sur le pied alors que je ne me souvenais pas de m’être cognée nulle part, quand tout à coup, mon téléphone cellulaire a sonné.

J’ai sursauté, puis j’ai couru jusqu’à la cuisine, là où j’avais laissé mon téléphone, sur le comptoir. J’ai répondu, pour entendre la voix paniquée d’Élisabeth, la soeur de Marie-Sophie, me dire que ma collègue avait été amenée à l’hôpital, et qu’elle souffrait d’une hémorragie interne au niveau de l’estomac. Sans écouter les détails, et sans laisser ma voix dénoncer mes émotions, je l’ai remerciée de m’avoir donné des nouvelles, et j’ai raccroché.

Une hémorragie interne. Marie-Sophie était elle aussi victime de la malédiction de la maison sanglante. Je me suis dit que ce n’était qu’une coïncidence, et que tout irait bien. Malgré tout, la nervosité que j’avais ressentie en entrant dans la maison ne faisait qu’augmenter.

J’ai eu une soudaine envie de sortir de la maison en courant, d’entrer chez mes parents, et de leur dire que j’avais la preuve qu’il se passait des choses anormales dans la maison sanglante, et que je ne voulais pas y retourner. J’aurais pu partir, prétendre que la maison était maintenant propre, et fuir le danger, ou, du moins, mes responsabilités…

Je sais ce qui se serait passé: mes parents se seraient moqués de moi, et le couple qui a acheté la maison se serait plaint de mon travail mal fait. Je n’allais quand même pas laisser la maison sanglante faire une tache sur ma réputation au travail!

J’ai fermé les yeux et j’ai pris quelques longues et lentes respirations. Lorsque j’ai ouvert les yeux, je me trouvais toujours dans la maison, mais je me sentais beaucoup plus calme. Un peu plus calme.

J’ai repris mon téléphone, et j’ai appelé Andrée. Je lui ai dit que Marie-Sophie était à l’hôpital, et que j’aimerais avoir du renfort. Elle m’a répondu que personne ne pouvait venir pour le moment, mais qu’elle m’enverrait quelqu’un dès que possible. Je suis retournée dans la salle de bain, et j’ai continué mon travail.

Lorsqu’un bruit s’est fait entendre un moment plus tard, j’ai cru que quelqu’un frappait à la porte. J’ai couru jusqu’à la porte… Il n’y avait personne. Je suis retournée dans la salle de bain une fois de plus, et j’ai terminé de tout nettoyer.

Je m’étais occupée de la cuisine, du salon, des corridors et des chambres, et la salle de bain était maintenant propre. Il ne restait plus que le sous-sol.

Le sous-sol… Combien existe-t-il de films d’horreur dans lesquels le danger se trouve dans le sous-sol? Qu’il s’agisse d’une maison hantée ou non, la cave est toujours un endroit lugubre, sombre, inquiétant, où se cachent des fantômes, des tueurs, des psychopathes, des cadavres, ou de terribles secrets… Qu’allais-je trouver dans le sous-sol de la maison sanglante?

En m’approchant de l’emplacement des escaliers menant au sous-sol dans la maison de mes parents, je me suis trouvée face à une porte. Dans la maison de mes parents, il n’y a pas de porte à cet endroit. J’ai ouvert la porte en question. Il s’agissait bien des escaliers du sous-sol, et non d’un garde-robe.

J’ai reculé d’un pas, comme si j’avais peur que la poignée de la porte ne me morde. Une porte! Les caves fermées par des portes sont les pires! C’est là qu’en plus de se trouver nez à nez avec des fantômes, des tueurs, des psychopathes ou des cadavres, on se fait enfermer avec eux. Et il fallait que moi, maintenant, je descende les escaliers menant au sous-sol de la maison sanglante!

J’ai à nouveau fermé les yeux, et respiré calmement. J’étais seule, armée de chiffons et de produits nettoyants, et il fallait que je descende. Je n’avais pas le choix… Mais je pouvais au moins faire en sorte d’être certaine que la porte de la cave ne se refermerait pas derrière moi. J’ai regardé tout autour de moi, et j’ai aperçu la radio de Marie-Sophie, dans un coin de la cuisine. Je m’en suis emparée et, après quelques tentatives, j’ai réussi à m’en servir pour bloquer la porte. Armée de mes produits d’entretien, j’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai posé mon pied bleu sur la première marche des escaliers.

Rien ne s’est passé. J’ai repéré l’interrupteur et j’ai appuyé dessus, en m’attendant à ce que la lumière du sous-sol refuse de s’allumer. La lumière s’est allumée. Jusqu’ici, tout allait bien. J’ai descendu une deuxième marche, puis une troisième, lentement, avec précaution. J’ai atteint le sol de ciment glacé, puis je me suis retournée pour faire face à ce qui m’attendait. Dans la pièce principale du sous-sol, des boîtes étaient empilées. La porte du fond, qui chez mes parents menait à une chambre froide, était fermée.

Je me suis interrogée sur la présence de toutes ces boîtes. Avaient-elles été apportées ici par les nouveaux propriétaires… ou oubliées par les anciens propriétaires? Étrangement, le sous-sol paraissait normal. Il n’était ni inquiétant ni lugubre, et je n’y ai pas vu la moindre toile d’araignée. Mais une odeur écoeurante flottait dans l’air, comme pour me prouver que malgré l’apparente propreté des lieux, mes services étaient bel et bien requis.

C’est alors que je l’ai remarquée… Sur une grosse boîte de carton qui avait été placée un peu à l’écart des autres, le mot «Cadavres» avait été écrit au feutre noir. Mon coeur s’est mis à se débattre comme s’il voulait s’enfuir, sans la coopération de mes jambes et du reste de mon corps.

Voyons… Un meurtrier n’aurait pas caché les corps de ses victimes dans une boîte de carton placée au milieu de son sous-sol. Et il n’aurait certainement pas pris le temps d’écrire «Cadavres» sur le côté de cette boîte, en grosses lettres noires bien visibles!

Mon coeur s’est calmé un peu, mais il n’était pas tout à fait rassuré. Je me suis approchée de la boîte, d’un pas prudent. N’osant pas l’ouvrir pour regarder à l’intérieur, je l’ai poussée légèrement du bout de mon pied. La boîte m’a semblé vide. J’ai osé l’ouvrir. Il n’y avait rien à l’intérieur.

J’ai jeté un coup d’oeil rapide aux autres boîtes. Une seule autre portait une inscription en lettres noires: «Père Noël». Je me suis dit que la boîte vide contenait probablement des décorations d’Halloween, des zombies, ou quelque chose comme ça.

Alors que je m’interrogeais sur le contenu possible des autres boîtes, un son strident m’a fait sursauter. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait de la sonnerie de mon cellulaire, que j’avais laissé sur le comptoir de la cuisine.

Plutôt que de me précipiter jusqu’à l’escalier pour aller chercher mon téléphone, je suis restée immobile, incertaine. Ce n’était pas mon téléphone… C’était de la musique. La radio de Marie-Sophie! S’était-elle mise à jouer toute seule? Et les piles… elles avaient coulé!

De plus en plus terrifiée, j’ai entendu la porte se fermer subitement avec un claquement sec. La porte! J’ai couru jusqu’au bas de l’escalier, que j’ai escaladé d’un trait. Mes mains ont tourné et tiré la poignée de la porte, mes poings se sont fracassés contre elle, et j’ai crié…

Puis, je me suis tue. Le silence n’était brisé que par la musique, qui continuait à jouer comme pour témoigner d’une présence. J’étais enfermée dans le sous-sol de la maison sanglante.

Je suis redescendue, abattue et horrifiée. Si j’avais été capable de réfléchir, j’aurais peut-être réussi à trouver une explication rationnelle à ce qui venait de se passer. Mais j’étais incapable de réfléchir. J’étais enfermée dans le sous-sol de la maison sanglante, j’avais peur, et je voulais que quelqu’un vienne me chercher, me dise que tout allait bien, et m’emmène à l’extérieur. Le sous-sol n’avait pas changé, mais je le percevais maintenant d’une manière différente. L’endroit dégageait toujours une odeur terrible, mais l’air semblait maintenant transporter une sorte de menace invisible. Je suis remontée, j’ai frappé à la porte, j’ai crié, puis je suis redescendue. Je l’ai fait plusieurs fois. Puis, je me suis résignée.

Je me suis assise sur la dernière marche de l’escalier. J’ai posé les yeux sur mon pied, et il m’a semblé que la tache bleue qui le couvrait était maintenant plus large, et plus sombre. J’ai fermé les yeux pour essayer de me calmer. Quelqu’un allait bien finir par se demander où j’étais passée! Quelqu’un allait venir me chercher… Il était tout simplement impossible que je reste enfermée dans le sous-sol de la maison sanglante jusqu’à la fin de mes jours.

J’ai attendu. Puis, je me suis relevée. Je ne voulais pas rester assise là. Il fallait que j’essaie de faire quelque chose. J’ai contourné les piles de boîtes pour explorer les lieux. Les rares fenêtres du sous-sol étaient verrouillées, et il n’y avait pas de porte qui pouvait mener à l’extérieur.

Immédiatement après avoir remarqué que le silence était revenu et que la radio avait cessé de jouer, j’ai sursauté en entendant quelqu’un dire mon nom. J’ai retenu mon souffle, comme pour mieux écouter. La voix, qui ne me semblait ni féminine ni masculine, a répété mon nom. Il ne s’agissait pas d’un appel, mais plutôt d’une sorte d’affirmation, calme et posée. Je savais que j’étais seule dans le sous-sol, et j’étais presque certaine qu’il n’y avait personne à l’étage. La voix immatérielle continuait de répéter mon nom, doucement.

J’ai voulu parler, crier, la supplier de se taire, mais j’en étais incapable. Ma gorge était sèche, et ma bouche refusait de s’ouvrir. Sans savoir pourquoi, je me suis approchée de la porte de la chambre froide. Il y avait peut-être quelqu’un, ou quelque chose, de l’autre côté. Je ne voulais pas savoir ce qui pouvait se cacher dans la chambre froide, mais j’avais l’impression de ne pas avoir d’autre choix que de regarder. Mon coeur se débattait avec frénésie et mes mains tremblaient tandis que je tournais la poignée, et que j’ouvrais la porte.

Ma bouche s’est ouverte dans un long cri d’effroi. La lumière du sous-sol s’est éteinte subitement, et mon cri aussi.