Film d’écrivain en péril: The White Goddess

Le film que j’ai visionné hier soir n’est pas comme les autres films dont j’ai parlés dans mon blogue. Ce n’est pas un vieux film d’horreur enregistré à la télévision, mais bien un tout nouveau film indépendant appelé The White Goddess.

C’est un film que j’avais encouragé sur la plateforme Indiegogo, et j’ai récemment reçu un lien pour le visionner. Il est présentement disponible sur Amazon Prime, pour ceux et celles que ça pourrait intéresser!

Il est uniquement disponible dans sa version originale, en anglais, mais j’imagine que s’il était traduit en français, son titre serait La déesse blanche. Ce qui est intéressant à savoir, c’est que le film a été filmé au Québec, dans le coin de La Baie!

Voici ma traduction du résumé du film: «Une écrivaine solitaire recueille un homme blessé qu’elle trouve dans la forêt, loin dans le nord, et des choses étranges commencent à se produire.»

Ce que je ne savais pas avant de regarder le film, c’est que The White Goddess: a Historical Grammar of Poetic Myth est le titre d’un essai écrit par le poète anglais Robert Graves. Dans ce livre, il présente sa théorie d’une déesse de la vie, de la mort, de l’amour, de la destruction, etc., qui aurait été au coeur d’une religion matriarchale pendant la préhistoire…

Mais revenons au film! Rebecca est une écrivaine qui habite une maison isolée près d’un lac gelé. Elle est venu s’y installer pour être seule et pour écrire, mais son projet n’avance pas comme elle le voudrait. Elle semble être obsédée par la mythologie grecque, et plus précisément par l’histoire de Narcisse et de la nymphe Écho.

Un jour, elle recueille un homme blessé, inconscient et en hypothermie, qu’elle a trouvé dans la forêt près de sa maison. Elle le traîne jusque dans un lit et s’occupe de lui. Quand il se réveille, il ne se souvient plus de grand-chose, mais il cherche son portefeuille, son téléphone et ses clés. Rebecca insiste qu’il n’avait rien de tout ça avec lui quand elle l’a trouvé.

Lorsqu’il se sent mieux, Andrew décide de partir, mais il finit par décider de rester avec Rebecca après qu’elle ait tenté de se suicider. Il s’inquiète pour elle, mais elle refuse de le laisser appeler une ambulance.

Ils passent donc plusieurs jours ensemble, et les choses étranges mentionnées dans le résumé du film se passent en fait dans l’esprit de Rebecca, dans des rêves ou des visions. Elle partage avec Andrew ses idées sur le mythe de la déesse blanche, et sur sa religion matriarchale. Elle finit par déclarer avec passion que c’est injuste que les hommes aient fini par prendre le pouvoir sur les femmes, et que comme ce sont les femmes qui donnent la vie, les hommes devraient juste se taire et les écouter! Ce à quoi Andrew réplique qu’elle est folle… mais en gentleman qu’il est, il attend qu’elle soit partie pour émettre ce commentaire.

Mais Rebecca est-elle folle, ou est-elle plutôt l’incarnation de la déesse de la vie, de la mort, de l’amour, et de la destruction? À voir de quelle manière la relation entre Andrew et elle se développe et se termine, je dirais qu’elle est l’incarnation d’une déesse blanche… en plus d’être instable mentalement.

Beaucoup de liens avec la mythologie sont présents dans le film, mais il me faudrait faire plus de recherches pour tout comprendre. Par exemple, les pommes et les pommes grenades semblent jouer un rôle important, mais j’ai aussi remarqué la présence d’images d’ours et de vaches…

Voici le message qui apparaît à la fin du film! Mon nom est dans cette liste de remerciements, et sera à jamais associé à The White Goddess.

Film d’écrivain en péril: La maison de l’amour et la mort

Avec la finalisation et la publication de La quête de Marianne, j’ai pris une longue pause dans ma chronique de commentaires de films mettant en vedette des écrivains en péril. Chaque fois que je parcourais ma liste de films enregistrés, j’en voyais plein avec des auteurs et auteures, et je me disais que j’allais devoir m’y remettre un bon soir!

Me voici donc pour vous parler de La maison de l’amour et la mort, version française de Death at Love House, un film américain paru en 1976. Comme c’est souvent le cas, il s’agit d’un film d’horreur que j’ai enregistré sur Frissons TV.

Résumé: «Un jeune écrivain d’Hollywood est fasciné par une résidence hantée par le souvenir d’une vedette du cinéma muet.»

Il s’agit en fait de deux écrivains: Joel Gregory et sa femme Donna, qui veulent travailler ensemble à l’écriture d’un scénario pour un film sur Lorna Love, actrice mythique et mystérieuse renommée pour sa beauté. Ils décident donc de s’installer dans l’ancienne maison de Lorna, qui après sa mort, s’est fait embaumer et exposer dans une vitrine dans l’immense jardin de sa résidence.

Non, vraiment, ce n’est pas un tombeau, c’est une vitrine. Son corps est exposé dans une vitrine, et elle est très bien conservée, si on considère qu’elle est là depuis l’époque du cinéma muet…

Une fois dans la maison, Joel et Donna parlent avec Mme Joseph, la gouvernante, qui leur explique que le père de Joel, un peintre célèbre, a eu une relation amoureuse passionnée avec Lorna. Quelle coïncidence, quand même!

Le couple mène ensuite des entrevues avec différentes personnes qui ont connu Lorna, et qui la décrivent soit comme une femme charmante, soit comme une horrible vipère sans âme, menteuse et manipulatrice. On apprend aussi qu’elle fréquentait apparemment un «Père du feu éternel», qui devait être une sorte de prêtre d’un culte satanique, puisque Donna trouve un poignard rituel dans la maison, et qu’une silhouette vêtue d’une cape noire décorée d’une image de Baphomet rôde aux environs et s’en prend à quelques personnes.

Plus le film avance, plus Joel est obsédé par Lorna, au point où il finit par être hypnotisé par elle et par ne plus reconnaître sa femme… qui elle, tente de le convaincre de quitter la maison avant qu’il ne soit trop tard.

La supposée enquête des deux écrivains pour percer les mystères entourant la vie et la mort de Lorna ne donne pas grand-chose d’intéressant, en fin de compte… Ah, mais on finit quand même par comprendre pour quelle raison elle était aussi bien conservée dans sa vitrine!

Pour terminer, il faut que je mentionne le chat noir de la maison… Dans les films d’horreur qui se déroulent dans une grande maison un peu sinistre, il y a souvent un chat. Pourquoi? Parce qu’un chat qui bondit dans le noir en miaulant est une bonne façon d’effrayer les personnages, bien sûr!

Mais dans ce film-là, le chat, après avoir rempli son rôle de chat pendant un moment, se retrouve… empaillé dans une bibliothèque pour une raison inconnue? Bon, peut-être qu’il n’était pas empaillé. Mais pendant que Joel quitte la pièce, la caméra s’arrête sur le chat, debout sur une étagère avec la gueule ouverte et les yeux écarquillés, presque comme ça: 🙀.

Pourquoi? Aucune idée. Surtout que personne dans le film ne l’a remarqué, sauf le caméraman. Ensuite, le chat n’apparaît plus à l’écran… Repose en paix, petit chat!

Qu’est-ce qui s’en vient?

Comme vous le savez peut-être, mon roman La quête de Marianne est relié aux 6 premiers livres de ma Mini Collection.

Mais entre ces petits livres et mon gros roman, il y a une autre histoire… Une longue histoire. Une histoire que je n’ai pas encore écrite, qui n’a bien sûr pas encore de nom, et que je devrais commencer à écrire cette année.

Mais avant de commencer à l’écrire, il faut que je la planifie. Parce que ça ne sera pas une histoire simple à écrire: il va falloir qu’elle s’insère parfaitement entre ses deux parties déjà publiées (comme un morceau de casse-tête), il faut que j’invente le monde dans lequel elle va se dérouler, et elle va avoir plus qu’un tome.

Combien de tomes?

1… 2… 3… 4… 5…? Ayoye! Aurai-je le temps d’écrire toute cette histoire avant que la terre entière n’explose?

C’est donc un défi de taille pour moi! J’accumule des notes sur cette histoire depuis des années, mais je n’avais qu’une vague idée de ce à quoi ressemblerait le monde dans lequel mes personnages vivront leurs aventures. C’est un monde un peu semblable au nôtre, mais en même temps très différent, et l’histoire va se situer à l’époque de la voile.

Quand j’ai commencé à planifier cette histoire, j’ai tout naturellement voulu inventer le monde. Après tout, s’il n’y a pas de continents, de pays, de ports, de villes, et d’océans, un récit comme celui-là ne peut pas exister.

Puis, après des tentatives et des réflexions, j’ai constaté que ça serait mieux d’inverser mon processus de création: commencer par savoir ce qui va se passer, pour pouvoir plus facilement imaginer les endroits où ça va se passer!

Comme je serai le seul et unique dieu de cet univers inventé, autant profiter de cette occasion de pouvoir créer le monde dans le désordre.

Donc, j’ai commencé à classer mes notes, à les diviser en différents tomes, à créer des liens entre mes évènements, et à comprendre que toute cette bouette primordiale qui mijote dans ma tête depuis des années est capable d’avoir beaucoup de sens, finalement!

Le procédé a été plus intéressant, et surtout, plus simple et moins long que je m’imaginais. Maintenant que j’ai une assez bonne structure pour mon histoire, c’est le temps de me lancer de nouveau dans la conception du monde.

Donc, si vous attendez avec impatience la future histoire qui va raconter ce qui est arrivé à Henry et à son équipage entre les livres de ma Mini Collection et La quête de Marianne… j’y travaille. Mais ça va être un peu long! 🤷‍♀️

Ce n’est pas la ligne d’arrivée

Mon roman La quête de Marianne est disponible depuis le 7 Janvier 2022… Ça fait presque déjà un mois complet.

Publier un roman, c’est un évènement important! C’est la célébration d’innombrables heures de travail, et une grande source de fierté. Mais ce n’est pas la ligne d’arrivée…

Ce n’est pas la ligne d’arrivée, dans le sens où on ne peut pas dire, bon, mon livre est publié, les gens peuvent l’acheter et le lire, et moi, je peux maintenant passer à autre chose.

Parce que publier un livre, ça ne suffit pas. Pour que les gens l’achètent et le lisent, mon livre, il faut que je continue de travailler, et que je cherche des occasions de lui faire de la publicité, de le rendre visible.

En fait, je pense que dans ce genre de course ou de marathon, il n’y en a pas, de ligne d’arrivée. Il n’y aura aucun moment où je pourrai me dire que mon travail sur ce livre-là est terminé, et qu’il n’y a plus rien à faire!

Tant que mes livres existent, il va toujours rester quelque chose à faire, quelque chose à essayer, quelque chose à apprendre.

Voici un aperçu de ce que j’ai fait depuis la publication de La quête de Marianne:

  • J’ai contacté la journaliste Manon Toupin de La Nouvelle pour une entrevue
  • J’ai placé des livres en consignation au Buropro de Victoriaville
  • J’ai contacté la Bibliothèque de Victoriaville pour leur dire qu’ils pouvaient acheter mon nouveau roman au Buropro
  • J’ai fait le dépôt légal de mon roman auprès de Bibliothèques et Archives nationales du Québec, et de Bibliothèques et Archives Canada
  • J’ai vendu un livre en allant chez le dentiste
  • J’ai fait parvenir, gratuitement, un exemplaire de mon livre à des lectrices qui vont en parler dans leur blogue après leur lecture
  • J’ai lancé une petite promotion sur Amazon, permettant à des gens de télécharger gratuitement mon livre en échange d’un commentaire à la fin de leur lecture
  • J’ai parlé de mon roman dans différents groupes de lecteurs sur Facebook
  • J’ai ajouté mon roman sur la plateforme Goodreads et sur la librairie en ligne Libraria
  • Je me suis jointe à d’autres auteures pour participer au Salon Littéraire de l’Outaouais avec un kiosque virtuel

Je pense que c’est tout… pour le moment!

Youppi! Mon livre, mon rideau de douche et moi, on est dans le journal! Ah, la face d’Alice Cooper est là aussi…

Commentaires sur La quête de Marianne

Si tu as lu mon roman La quête de Marianne, j’aimerais vraiment ça savoir ce que tu en as pensé! Jusqu’à maintenant, c’est mon livre préféré dans tous ceux que j’ai publiés.

Qui est ton personnage préféré? Est-ce qu’il y a un passage de l’histoire qui a été marquant pour toi? Selon toi, est-ce que c’est un roman fantastique, un roman d’aventure, ou autre chose?

Merci de me laisser tes commentaires en utilisant l’encadré en bas de cette page!

Et si tu n’as pas encore lu La quête de Marianne, peut-être que les commentaires ci-dessous vont te convaincre de le lire.

En tout cas, je l’espère! (Est-ce que je t’ai mentionné que c’était mon bébé préféré?)

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La quête de Marianne est disponible!

J’espère que 2022 commence bien pour vous. Moi, j’ai survécu à la covid! C’est mon plus grand accomplissement de l’année, jusqu’à maintenant.

Après avoir travaillé fort en 2021, j’avais prévu de passer le temps des Fêtes à relaxer et à me ressourcer, pour ensuite être en pleine forme pour lancer La quête de Marianne.

Mais j’ai reçu la covid en cadeau pour Noël, alors les choses ne se sont pas passées comme prévu. Oh, j’ai relaxé, bien sûr. Je n’ai pas eu le choix : c’est un peu dur de faire quoi que ce soit quand on a mal à la tête, qu’on a le nez bouché, qu’on tousse comme un vieux fumeur fatigué, et qu’on se sent misérable.

J’ai relaxé, mais je ne me suis pas vraiment ressourcée, et je n’ai pas vraiment apprécié ce petit intervalle entre Noël et le Jour de l’an. Pas autant que j’aurais voulu. Il va falloir que je me reprenne la prochaine fois.

Mais c’est aujourd’hui le 7 janvier, le jour que j’avais choisi pour lancer mon roman. Alors je le lance!

Cette image est un montage : aucun roman n’a été maltraité pendant la séance de photos.

C’est maintenant possible d’acheter La quête de Marianne sur Amazon, et sur Lulu. Bientôt, ça va être aussi possible de commander un exemplaire dédicacé directement sur mon site internet, mais je préfère attendre encore un peu… juste pour être sûre à 1000% que je ne suis plus contagieuse, et que je n’enverrai pas de petits virus par la poste! 😛

Pour conclure ce lancement de livre grandiose et atypique, je demanderais bien humblement à ceux et celles qui avaient précommandé mon roman de laisser leurs commentaires dans mon blogue, en cliquant sur ce lien, à la fin de leur lecture. Merciiiiii!

Longue vie à Marianne! Et merci à mes lecteurs et lectrices d’être fidèles au rendez-vous!

Bonne année 2022!

Le Père Noël est passé tôt chez moi

La semaine dernière, le Père Noël est passé chez moi… sous les traits d’un livreur FedEx. Traits que je n’ai pas vus, en fait, parce qu’il a déposé 7 grosses boîtes devant ma porte avant de prendre la poudre d’escampette, comme on dit.

Donc, comme je ne l’ai pas vu… peut-être que c’était le vrai Père Noël! 🎅

Des cadeaux de Noël coûteux.

Dans les 7 grosses boîtes que j’ai reçues, il y avait une centaine d’exemplaires de La quête de Marianne! Même si la date officielle de parution de mon roman est le 7 Janvier 2022, j’ai commencé la distribution des cadeaux aux gens qui avaient précommandé leur livre. J’ai aussi vendu quelques exemplaires à des membres de ma famille et à des amis qui n’avaient pas précommandé, mais qui étaient très enthousiastes!

Disons que ça a bien fait que mon livre soit prêt dans le temps des Fêtes… J’ai envoyé quelques colis par la poste (ce qui coûte plus cher que ce à quoi je m’attendais!) et les autres vont voyager grâce à des gens de ma famille, qui me rendent un service très apprécié.

Mes bébés!!

J’aime mon livre. J’aime l’histoire que j’ai écrite. J’aime le fait que des gens l’ont précommandé, ce nouveau roman, et que d’autres se sont empressés de déclarer sur Facebook qu’ils voulaient en avoir un eux aussi.

Ça me touche beaucoup! Je suis toujours une auteure inconnue, mais ce n’est pas grave, parce qu’il y a des gens qui aiment mes livres et qui sont impatients de lire La quête de Marianne… et ça, c’est tellement beau et précieux! 😊

Joyeux Noël, et bonne année… on se reverra le 7 Janvier, c’est-à-dire, au moment où je vais officiellement lancer mon livre, tenter d’en faire la promotion, et essayer de convaincre ceux et celles qui le liront de me laisser leurs commentaires sur mon blogue (sur une page de commentaires que je n’ai pas encore créée!)

Soyez prêts!

Je suis particulièrement fière de ça… Les couleurs, wow! Dommage qu’elles soient partiellement cachées par des bandes de papier qui emballent mes bébés.

Des nouvelles de Marianne!

Aujourd’hui, c’était une journée très spéciale. J’ai lancé mon tout premier roman, Le Parfum du Vent, le 7 Décembre 2014. Ça fait donc 7 ans que je suis officiellement devenue auteure!

Pour célébrer comme il se doit… j’ai reçu le tout premier exemplaire de La quête de Marianne!!!

Mais je n’ai pas encore reçu ma grosse commande qui va me permettre de faire parvenir mon roman aux gens qui l’ont précommandé, et ensuite d’essayer de le vendre au reste du monde.

Ne vous inquiétez pas, sur le vôtre, ça ne sera pas écrit «Non destiné à la vente» dans une bande grise laide. À la place, ça va être écrit «Destiné à la vente». 😁 😜

Ce que j’ai reçu, c’est un exemplaire non destiné à la vente, pour me montrer ce que les gens qui vont acheter mon roman sur Amazon vont recevoir. Parce qu’il va exister 2 versions: la première sera en vente sur le site Lulu.com, et auprès de moi directement, et la deuxième sera en vente sur Amazon. Il va y avoir quelques différences entre les 2 versions, au niveau du format, et de la couverture.

La date officielle de parution du livre sera le 7 Janvier 2022… mais ceux et celles qui l’ont précommandé devraient le recevoir bien avant ça! Et pour l’instant, c’est possible de le précommander en version Kindle.

Bon, ceci étant dit… MON NOUVEAU BÉBÉ!!!! Mon nouveau livre!! 😍🎉

Je pense que même si je publie un million de livres dans ma vie, je vais toujours être aussi heureuse de tenir le tout premier exemplaire dans mes mains! C’est difficile à décrire, comme sentiment. C’est comme si mon inspiration et mon travail des dernières années prenaient subitement forme dans le monde réel, pour de vrai.

C’est une preuve que j’ai créé quelque chose. Une confirmation que les rêves se réalisent. L’atteinte d’un objectif. La concrétisation d’un projet. Un nouveau bébé!

Et il est beaaauuu!

Il me reste juste à espérer que les exemplaires commandés chez Lulu vont être aussi beaux. Tsé, parce que je vais en recevoir 106, et que ça m’a coûté une fortune, donc ça serait le fun que je ne sois pas déçue en les voyant! (J’ai sérieusement rêvé, la nuit passée, que je recevais mes livres et qu’ils étaient affreux…)

Regardez les belles couleurs! Le motif va être légèrement différent sur la version Lulu du livre.

Film d’écrivain en péril: La maison hantée

Me revoici enfin avec mes commentaires inutiles sur un film mettant en vedette un écrivain en péril!

Bon, j’appelais ça «Le film de la semaine», parce qu’au début de cette aventure, je commentais vraiment un film par semaine. Mais comme ça fait longtemps que ça a changé, il était temps que je change le titre de ma chronique, non?

Ces temps-ci, je travaille fort sur la révision de La quête de Marianne. Mais comme l’Halloween s’en vient, je me suis dit que je pourrais prendre le temps de regarder et commenter un charmant film appelé La maison hantée!

En fait, ce film n’était pas vraiment charmant, hélas…

La maison hantée, version française de The House that Screamed, est un film d’horreur américain sorti en 2000 que j’avais enregistré sur Frissons TV. Certains des personnages du film semblaient tout droit sortis des années 70, mais je ne sais pas si c’était voulu ou non.

Résumé: «Un écrivain veuf depuis peu loue une maison hantée pour y trouver l’inspiration nécessaire à l’écriture de son nouveau roman, mais les fantômes qui la hantent se révèlent beaucoup plus menaçants que prévu.»

Le film commence avec un narrateur, et un texte qui défile devant l’image d’un cimetière, pour nous avertir du fait que le seul mystère non résolu, au début des années 2000, est: y a-t-il une vie après la mort?

Ah, ben coudonc… C’est sûr que ça fait un bout de temps, l’an 2000, mais je ne me rappelle pas que c’était aussi peu mystérieux que ça.

Après cette introduction tragique qui nous met aussi en garde contre les maisons hantées, on voit une fille qui prend sa douche, puis une série d’images effrayantes, comme une tête décomposée, une main de zombie clouée à un mur, une petite fille avec une hache sanglante dans la main, et… euh… une femme en lingerie rouge qui se trémousse? Ah, ok.

On rencontre ensuite Marty Beck, écrivain, que j’ai tout de suite trouvé très antipathique… Disons que ça ne m’a pas aidée à m’intéresser à ses mésaventures tout au long du film. J’étais plutôt portée à dire «Ah, man, come on, pourquoi tu fais ça? T’es ben cave…». Mais à bien y réfléchir, juger Marty était pas mal l’aspect le plus intéressant/amusant du film.

Donc, comme le résumé le dit, Marty se rend dans une ville où il loue une maison hantée auprès d’une agence immobilière, et en chemin, il nous montre à quel point il se fout de ses lecteurs en disant à un monsieur, qui lui avoue avoir lu et aimé tous ses livres, qu’il doit sûrement être masochiste… pour ensuite refuser de lui signer une dédicace, et se sauver en lui promettant de lui envoyer son prochain roman décidacé, alors qu’il n’a ni son nom ni son adresse. Wow!

Une fois qu’il a emménagé dans la maison, plein de choses effrayantes (ou juste vraiment gossantes) lui arrivent, comme par exemple, quelqu’un qui frappe à la porte de la maison quand il prend son bain, pour ensuite disparaître. C’est vrai que ça fait peur, l’idée de devoir sortir de son bain pour aller répondre à la porte avec une serviette autour de la taille. 😱

Bon, il lui arrive aussi des choses plus troublantes. Mais plutôt que de simplement partir, notre cher ami Marty décide de rester, car la maison l’inspire pour son prochain livre. L’inspiration, on ne peut pas contrôler ça, quand on est auteur. Elle vient, ou elle ne vient pas. Ça ne lui dérange pas qu’un auteur puisse être en danger, ou que des fantômes malveillants puissent vouloir le tuer.

Je suis quand même heureuse que mon inspiration à moi ne m’ait jamais mise en péril de cette manière-là!

Ah, et selon Marty, oui, les auteurs sont bizarres… mais c’est pire dans le monde du cinéma. (Cette pensée résume assez bien le film!)

En mode révision

La période de précommande de La quête de Marianne se termine ce soir. En tout, et en comptant la pré-précommande exclusive aux membres du C.L.L.E.M.P., 16 personnes ont précommandé mon prochain livre jusqu’à maintenant!

Je suis très contente! Toutes ces personnes vont retrouver leur nom au début du livre, dans la section des remerciements. Les précommandes vont m’aider un peu à payer les frais d’impression de mon oeuvre, mais surtout, ça me fait chaud au coeur, en tant qu’auteure inconnue, de voir que ces gens ont vraiment très hâte de découvrir l’histoire de Marianne. 🥰

J’ai déjà commencé à commander les articles qui sont offerts dans mes options de précommande… et bientôt, je vais commencer à fabriquer quelques objets, comme par exemple, un joli petit pendentif de bateau dans une bouteille. Une très petite bouteille. (Je ne sais pas encore tout à fait de quelle manière je vais m’y prendre… Heureusement que je n’en ai pas une centaine à faire!)

Depuis quelques jours, je travaille très sérieusement sur la révision finale de mon roman. Ça me permet de relire mon histoire depuis le début… et honnêtement, je l’aime, mon histoire. Le fait de la relire, comme ça, en sachant comment ça se termine, et en sachant que tout mon travail des dernières années va bientôt être récompensé par la venue au monde d’un livre…

C’est difficile à décrire, comme sentiment. Je me sens fière. Je suis fière de moi, et je suis contente!

Mon procédé de révision, c’est simple: je relis les chapitres un après l’autre, très attentivement. Je vérifie une fois de plus s’il y a des fautes, ou des petites choses que j’aimerais changer. Je prends quelques notes pour m’aider à vérifier la cohérence des différents éléments de l’histoire tout en avançant…

Et quand j’ai fini de réviser un chapitre, je le lis à voix haute! C’est un peu comme une révision ultime: en lisant le texte à voix haute, je m’assure qu’il n’y a pas de faute de frappe, et ça m’aide aussi à vérifier si tout se lit bien.

J’ai créé deux documents pour m’aider dans mon travail de révision. Le premier, c’est juste un fichier texte dans lequel je recopie les dialogues de plusieurs des personnages de l’histoire. Car dans l’histoire, Marianne rencontre des marins qui viennent d’un peu partout, et ils n’ont pas tous exactement la même manière de parler. Je veux donc m’assurer que leur langage reste cohérent du début à la fin de l’histoire.

Quelques-uns de mes outils de révision: un plan du Noble Coursier, la feuille «Je Vous Tu Il?», et celle qui montre le progrès de mon travail.

J’ai aussi commencé, sur une feuille, un petit diagramme que j’appelle avec affection la feuille «Je Vous Tu Il?»

Ça aussi, c’est pour m’assurer que les personnages restent cohérents quand ils s’expriment. L’histoire se passe sur un grand voilier, et il y a tout naturellement une sorte de hiérarchie en place. Il y a des marins qui sont amis, ou qui ne s’apprécient pas. Tout le monde sait qu’ils doivent respecter leurs supérieurs, mais certains se permettent d’être plus familiers.

Le diagramme me sert donc à prendre en note la manière dont les marins s’adressent les uns aux autres. Pour m’assurer, par exemple, qu’un personnage qui en vouvoie un autre de manière respectueuse depuis le début de l’histoire ne va pas subitement se mettre à le tutoyer et à l’appeler par son prénom.

Pour l’instant, il n’y a pas beaucoup de flèches et d’informations sur le diagramme… mais ça va éventuellement devenir le chaos! 🤨

Tout ça pour dire que je travaille fort, parce que j’aime mon histoire, et que je pense qu’elle mérite tous les efforts que je peux fournir pour la perfectionner avant de la partager avec vous tous!

Bientôt…