William et la lune, partie 2

Voici la deuxième partie de l’histoire William et la lune:

La voiture survolait une forêt immense, avec des grands arbres de toutes les couleurs: des oranges, des mauves, des roses et des jaunes. Ils ressemblaient presque à des fleurs. Le ciel était d’un beau bleu brillant, et rempli de gros nuages blancs qui ressemblaient à des boules de ouate.

William tendit une main pour toucher un des nuages. Comme il était doux! C’était comme un gros coussin moelleux et confortable… Mais William n’avait pas le temps de s’installer sur un nuage pour faire une sieste! Il avait une mission à remplir. Il devait retrouver la lune.

Selon Monsieur Boum, le méchant qui avait volé la lune l’avait amenée dans ce monde magique… Où l’avait-il cachée? Comment un petit garçon comme lui, qui voyageait avec son ours en peluche dans une voiture volante, pourrait-il la retrouver?

– Je crois que j’ai une idée, dit Monsieur Boum.

L’ours regarda William et lui sourit, sans lâcher le volant de la voiture.

– Regarde là-bas! continua-t-il. Cette vilaine montagne toute noire! Je crois que c’est le seul endroit qui soit assez gros pour cacher la lune.

Monsieur Boum avait raison. Au loin, il y avait une immense montagne, toute noire, entourée de gros nuages gris.

Mais tout à coup, de grosses chauves-souris noires se précipitèrent sur la voiture en poussant d’étranges cris. Les vilaines créatures essayaient de crever les pneus de la voiture volante. William eut très peur, mais heureusement, Monsieur Boum avait tout prévu.

– William! cria l’ours. Il faut que tu chasses ces créatures! Ouvre le coffre secret!

William ouvrit le coffre à gants de la voiture, qui se trouvait devant lui. Il y trouva plusieurs blocs colorés sur lesquels il y avait des dessins d’animaux et des lettres de l’alphabet.

– Prends ces blocs et lance-les sur les chauves-souris! lui demande Monsieur Boum. Ce sont des blocs magiques!

William prit un premier bloc, et le lança sur le nez d’une vilaine chauve-souris. Le bloc explosa en plusieurs étincelles rouges, et la vilaine chauve-souris s’enfuit en poussant des cris terrifiés. William lança un deuxième bloc, puis un troisième. Effrayées par les étincelles rouges, bleues et vertes, les créatures retournèrent d’où elles étaient venues.

Mais alors que William et Monsieur Boum croyaient qu’ils étaient sauvés, un bruit bizarre se fit entendre.

– Je crois que Zip a un problème! dit Monsieur Boum.

La belle voiture rouge se mit à tomber, et l’ours ne pouvait plus la contrôler. William cria, mais remarqua bien vite que la voiture se dirigeait vers un gros nuage blanc, qui amortit leur chute. Ils avaient de la chance!

Les deux amis sortirent de la voiture. William marchait sur un nuage! Même s’il était inquiet pour Zip, il était heureux de pouvoir marcher sur un nuage douillet pour la première fois de sa vie.

– Une des chauves-souris a crevé un des pneus de Zip, annonça Monsieur Boum d’un air rassuré. Ce n’est rien! Je vais réparer tout ça.

William regarda le pneu dégonflé, qui était tout mou. Monsieur Boum ouvrit le coffre arrière de la voiture, et en sortit quelques objets que William n’avait jamais vus. Le petit garçon regarda attentivement son ours pendant qu’il inséra, à l’aide d’un outil long et pointu, une sorte de bandelette collante à l’intérieur du trou percé par une des vilaines chauves-souris. Monsieur Boum retira l’outil pointu, puis coupa les extrémités de la bandelette. Le pneu n’était maintenant plus percé, mais il était encore tout mou. Monsieur Boum prit alors une pompe, et regonfla lentement le pneu jusqu’à ce qu’il retrouve son aspect normal. William était fasciné.

– Voilà! dit Monsieur Boum. C’est réparé! Nous pouvons repartir.

William et son ours remontèrent à bord de la voiture, qui s’envola de nouveau. Ils approchèrent bientôt de la haute montagne sombre. William remarqua qu’il y avait une sorte de grosse porte au pied de la montagne, et qu’une lueur blanche sortait par cette porte. C’était sûrement la lune qui essayait d’appeler au secours!

Monsieur Boum arrêta la voiture devant la porte de la montagne, puis se tourna vers William.

– Nous y sommes… Il est temps d’aller voir ce qui se passe dans cette montagne! Tu es prêt?

William hocha la tête. Les deux amis sortirent de la voiture, et s’avancèrent vers la mystérieuse porte. Ils entrèrent à l’intérieur d’une immense grotte. William leva les yeux, et vit que la lune était enfermée dans une grande cage qui était accrochée au plafond. Pauvre lune, seule dans une cage trop petite pour elle, comme les chats et les chiens au magasin d’animaux où William allait parfois avec ses parents! Il montra la cage à son ours.

– La lune! s’exclama Monsieur Boum. Nous l’avons trouvée! Il faut la sortir d’ici!

– C’est à vous de sortir d’ici! dit tout à coup une voix menaçante.

William et Monsieur Boum sursautèrent. Dans un coin tout sombre de la grotte, ils virent une silhouette qui les observait.

– Partez d’ici! dit la voix. Je ne veux voir personne!

– Qui êtes-vous? répliqua courageusement Monsieur Boum. Pourquoi avez-vous volé la lune?

– Partez d’ici! répéta la voix.

William avait peur, mais il ne pouvait pas abandonner la lune. Il s’approcha doucement de la silhouette qui se cachait dans l’ombre. Il découvrit bien vite que le méchant qui avait volé la lune était un crocodile en peluche, un très grand crocodile en peluche qui n’avait plus qu’un seul oeil. William remarqua que sa peau de tissu vert était déchirée à plusieurs endroits. Il se demanda ce qui lui était arrivé.

Le crocodile regarda William avec l’oeil qu’il lui restait. Même si sa voix était menaçante, le petit garçon trouvait que ce crocodile blessé avait l’air triste. Monsieur Boum s’approcha à son tour, et découvrit lui aussi qui était le voleur de lune.

– Oh! Mais qu’est-ce qui vous est arrivé? demanda l’ours. Et pourquoi avez-vous volé la lune? Ce n’est vraiment pas gentil!

– J’ai pris la lune pour qu’il n’y ait plus de monstres, dit le crocodile.

– Comment? Je ne comprends pas! dit Monsieur Boum.

Le crocodile regarda William d’un air tout triste, puis, il décida de raconter son histoire.

– Avant, j’étais le meilleur ami d’une petite fille appelée Nancy. Je veillais sur elle pendant la nuit, parce qu’elle avait peur qu’il y ait des monstres dans sa chambre. Un jour, la maman de Nancy a décidé qu’il était temps pour moi de prendre un bain… Mais au lieu de me laisser aller dans la baignoire, elle m’a déposé dans une grosse machine effrayante qui tournait en faisant beaucoup de bruit.

– Une machine à laver! commenta Monsieur Boum. C’est vrai que ces machines sont effrayantes.

– Quand je suis sorti, continua le crocodile, j’étais tout propre, mais j’avais perdu un oeil, et j’étais tout déchiré. Nancy ne m’aimait plus… Elle avait peur de moi, car elle croyait que j’étais devenu un vilain monstre! J’étais triste, et je me suis enfui de la maison. J’ai pris la lune pour pouvoir continuer à protéger Nancy contre les monstres… S’il n’y a plus de nuit, il n’y aura plus de monstres non plus!

William trouvait l’histoire du crocodile très triste, et il avait envie de faire quelque chose pour l’aider.

– Il ne fallait pas vous enfuir, dit Monsieur Boum. Je crois que j’ai une solution à votre problème! Je reviens tout de suite!

L’ingénieux Monsieur Boum se rendit jusqu’à la voiture, et revint avec une bobine de fil et une aiguille. L’ours raccommoda les déchirures du crocodile avec soin.

Quand il eut terminé, le crocodile était comme neuf! Mais il lui manquait toujours un oeil… William eut alors une idée. Il tira sur un des boutons de sa chemise, et le tendit à Monsieur Boum. L’ours le prit, et le cousit en place. Le crocodile avait maintenant deux yeux, et un grand sourire.

– Merci, oh merci! dit-il à William. Je n’ai plus l’air d’un monstre! Je peux maintenant retourner chez moi et aller jouer avec Nancy!

– Et vous pouvez libérer la lune, dit Monsieur Boum.

– Oui, bien sûr, dit le crocodile. Merci de votre aide!

William était heureux d’avoir pu aider le crocodile. Celui-ci décida de libérer la lune, et en échange, Monsieur Boum proposa de le reconduire chez lui grâce à la voiture volante.

William ouvrit tout à coup les yeux, et se retourna dans son lit douillet. Il était dans son lit! Avait-il rêvé toute cette aventure? Tout avait semblé si réel! Il se frotta les yeux, et regarda par la fenêtre. Le ciel était noir, et la lune ronde brillait. Le petit garçon avait hâte que le matin vienne pour pouvoir se lever, et jouer avec ses jouets.

William comprit alors que la nuit était aussi importante que le jour. Pendant la nuit, on peut faire des rêves fabuleux, mais surtout, on peut se reposer pour être prêt pour la journée suivante, et pour bien profiter de chaque instant.

Il salua la lune brillante d’un signe de la main, puis il referma les yeux et se rendormit.

Fin

Pour découvrir plusieurs autres histoires courtes, vous pouvez acheter mon recueil Ourse Ardente et 15 autres histoires, en version livre imprimé ou en version numérique!

William et la lune, partie 1

Une des histoires que beaucoup des lecteurs et lectrices de mon recueil Ourse Ardente et 15 autres histoires semblent apprécier particulièrement, c’est l’histoire appelée William et la lune.

Je n’ai pas l’habitude d’écrire des histoires pour enfants, mais c’est ce qui m’a été demandé pour cette histoire… Je crois que c’est bien réussi!

J’ai décidé de la partager avec vous, en 2 parties.

William et la lune

William est un petit garçon souriant et plein de vie, il aime beaucoup… Il aime beaucoup de choses. Il aime les belles voitures rouges, il aime confier des secrets à son ours en peluche, il aime jouer avec ses blocs, et il aime manger des bonbons. Mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est sa maman et son papa.

Par contre, William n’aime pas aller au lit. Ce n’est pas parce que son lit n’est pas confortable, au contraire. C’est un lit bien douillet, avec de belles couvertures douces qui le gardent bien au chaud. Ce n’est pas non plus parce qu’il n’aime pas dormir. Non, si William n’aime pas aller au lit, c’est parce que pendant la nuit, il ne peut pas s’amuser avec ses jouets, ni jouer avec ses amis, et il ne peut pas non plus faire des câlins à ses parents. Il a l’impression que la nuit, c’est une perte de temps!

Un beau jour, alors que William cherchait sa voiture rouge préférée dans son coffre à jouets, il entendit quelqu’un l’appeler:

– William! Hé, William!

William regarda tout autour de lui. Qui l’avait appelé? Ça ne ressemblait pas du tout à la voix de sa maman, ni à celle de son papa.

– William, hé! Regarde par ici… Ici, sous ton lit!

William se pencha pour regarder sous son lit, et il vit son ours en peluche qui lui faisait signe d’approcher.

– C’est moi, Monsieur Boum! Viens ici, William! J’ai besoin de ton aide!

William se demanda ce qui se passait. Monsieur Boum n’avait pas l’habitude de se cacher sous le lit! Il préférait s’asseoir sur la commode, ou encore, rester bien en vue au centre du tapis coloré, entouré par d’autres jouets. William, curieux, se faufila sous le lit pour aller rejoindre son ami.

Monsieur Boum avait l’air agité et inquiet. William remarqua bien vite que d’autres jouets se trouvaient là, sous son lit. Contrairement à l’ours en peluche, les autres étaient assis en cercle, comme s’ils venaient d’avoir une discussion sérieuse.

– William, une chose terrible s’est produite, dit Monsieur Boum. C’est terrible! Quelqu’un a volé la lune!

La lune? Monsieur Boum parlait-il de cette grosse boule ronde brillante qui habite dans le ciel, et qui a parfois la forme d’un demi-cercle ou d’une banane? William ne comprenait pas ce qu’il y avait de si terrible.

– La lune a disparu, William! continua Monsieur Boom. Ça veut dire que ce ne sera plus jamais la nuit!

William tapa dans ses mains, et son visage afficha un grand sourire. Si la nuit ne venait plus jamais, cela voulait dire qu’il n’aurait plus besoin d’aller se coucher. Il pourrait toujours continuer à s’amuser et à passer du temps avec ses parents!

– Tu ne comprends pas, William! dit Monsieur Boom d’un air ahuri. Si la nuit ne vient plus jamais, ça veut dire que le soleil ne pourra plus se reposer! Il devra rester dans le ciel pour remplacer la lune… Plus personne ne pourra se reposer!

Et alors? se dit William. Il partageait souvent l’opinion de son ours en peluche, mais cette fois, il ne comprenait pas ce qui dérangeait tant son vieil ami. La disparition de la lune, ce n’était pas une catastrophe!

– Mais oui, c’est exactement ce que c’est, une catastrophe! répliqua l’ours. Les gens ont besoin de se reposer, William, ils ont besoin de dormir chaque nuit… Il faut retrouver la lune!

Tous les autres jouets qui étaient rassemblés sous le lit hochèrent la tête. William ne comprenait pas comment ses jouets avaient l’intention de partir à la recherche de la lune. C’était sûrement beaucoup trop compliqué, et beaucoup trop dangereux.

– Oh non, ce n’est pas une mission pour nous, dit Éclair Bleu, la figurine de superhéros qui avait perdu un bras la semaine précédente.

Monsieur Boom regarda William d’un air suppliant.

– Nous avons besoin de ton aide, William! Il faut que tu partes avec moi à la recherche de la lune! Nous comptons tous sur toi.

William regarda ses jouets un après l’autre. Ils avaient tous l’air très sérieux. C’était ridicule! Comment pourrait-il partir à la recherche de la lune? Il n’était qu’un petit garçon… Et puis, ses parents ne le laisseraient jamais sortir de la maison tout seul!

– Ne t’inquiète pas, j’ai tout arrangé, dit Monsieur Boum en hochant la tête. Tout est prêt. Si tu acceptes de m’aider à retrouver la lune, Zip nous y conduira!

L’ours étendit son bras pour montrer quelque chose à William. Zip! Sa voiture rouge adorée sortit de l’ombre et s’avança vers lui. Voilà pourquoi il ne l’avait pas trouvée dans son coffre à jouets. Elle était cachée sous le lit!

– Je peux conduire la voiture, mais je ne peux pas y aller seul, dit Monsieur Boum. Il faut que tu m’accompagnes, William!

William n’avait pas vraiment envie de partir à la recherche de la lune, mais il ne voulait pas non plus décevoir Monsieur Boum et tous ses jouets qui comptaient sur lui. Il hocha la tête pour leur signifier qu’il acceptait cette mission.

– Merci! dit Monsieur Boum d’un air soulagé. Viens, nous devons partir maintenant, nous devons nous dépêcher!

– Tu seras un héros, William! ajouta Éclair Bleu.

Les autres jouets sautèrent de joie et applaudirent.

Monsieur Boum sauta derrière le volant de la belle voiture rouge, et invita William à s’asseoir à sa droite. William s’approcha de la voiture, mais s’arrêta, et regarda en direction de la porte de sa chambre. Sa maman était dans la cuisine… Il ne pouvait pas partir sans lui dire au revoir! Si elle découvrait qu’il n’était plus dans sa chambre, elle serait très inquiète.

– Ne t’inquiète pas, William, lui dit Monsieur Boum. Le méchant qui a pris la lune l’a amenée dans un autre monde, un monde magique! C’est là que nous allons. Dans ce monde secret, le temps passe plus vite qu’ici, alors nous serons de retour avant que ta mère s’aperçoive de ton absence. Je te le promets.

William décida de faire confiance à son ours. Il monta dans la voiture, et boucla sa ceinture de sécurité.

– Tu es prêt? demanda Monsieur Boum.

William lui fit signe qu’il était prêt. Aussitôt, le moteur de Zip se mit à gronder, et la belle voiture rouge sortit de sous le lit pendant que tous les jouets applaudissaient en criant de joie.

Sans prévenir, Zip quitta tout à coup le sol, et s’envola par la fenêtre de la chambre. William n’en croyait pas ses yeux! Sa belle voiture rouge pouvait voler! Le jeune garçon poussa un cri joyeux.

Il fut encore plus surpris quand il vit que le paysage que la voiture survolait n’était pas celui qu’il avait l’habitude de voir quand il sortait de chez lui. Les maisons des voisins, la rue et le parc n’étaient plus là. En regardant derrière lui, William remarqua que même sa propre maison avait disparu!

– Ne t’inquiète pas, William! dit Monsieur Boum. Nous sommes dans le monde magique… Ici, tout est différent!

…à suivre!

Sondage!

Le vendredi 8 juillet dernier, j’ai passé la journée à l’Expo de Trois-Rivières en compagnie de l’auteure de romans fantastiques Karine Dorion et de Sandrine Plante, créatrice de bijoux et d’accessoires vraiment originaux.

J’ai passé une belle journée, j’ai rencontré plein de gens sympathiques pour leur parler un peu de mes livres, et j’ai même vendu 3 copies d’Ourse Ardente.

Je ne participe pas souvent à des événements pour présenter mes livres, mais quand je le fais, j’apporte toujours avec moi une bonne quantité de signets, de cartes d’affaires et d’aimants pour le frigo, que j’offre gratuitement aux gens qui viennent me voir. Les enfants semblent particulièrement les apprécier!

Après ma journée à Trois-Rivières, je me suis demandé ce que je pourrais faire de plus pour attirer l’attention des passants, pour leur donner des informations sur mes livres, pour qu’ils se souviennent de moi, pour que leur visite de ma table d’auteure soit plus agréable et intéressante que de simplement passer devant une table sur laquelle il y a des livres d’exposés, et pour, peut-être, qu’ils aient envie de m’acheter un livre.

Les gens que je rencontre lors d’événements d’auteurs me demandent souvent si mes livres sont disponibles dans les librairies… Quand je leur répond non, ils ont l’air déçu, et ça s’arrête là.

En tant qu’artiste et auteure indépendante, je travaille fort pour essayer de vendre mes oeuvres moi-même, lors d’événements, ou sur mon site internet.

J’ai donc essayé de penser à quelques idées pour rendre mes futures tables d’auteure plus attrayantes et plus originales. J’aimerais que vous, chers lecteurs et chères lectrices, preniez quelques secondes pour lire mes idées, et que vous votiez pour vos idées préférées. Si vous avez des suggestions, je vous invite à me les partager dans un commentaire!

 

Merci d’avoir pris le temps de participer à ce fabuleux sondage, et n’hésitez pas à me donner vos suggestions, même si elles semblent bizarres ou pas très réalistes… Ça pourrait être amusant, et on ne sait jamais ce que ça pourrait inspirer!

Savoir à quoi s’attendre

Avez-vous déjà écouté un film sans savoir si c’était un drame, un film d’horreur, ou une comédie?

Ça m’est arrivé, il y a quelques mois. J’avais enregistré un film parce que la description dans le guide horaire m’intriguait… Ça parlait d’une femme, mariée avec un psychologue, qui revoit son amie imaginaire d’enfance. Quelque chose comme ça. Ça avait sûrement l’air plus intriguant et plus intéressant dans la description, sinon, je ne l’aurais pas enregistré.

C’était un film dont je n’avais jamais entendu parler (je ne me souviens d’ailleurs pas du titre) et quand le film a commencé, je me demandais sérieusement si c’était un drame ou une comédie… Finalement, c’était un genre de film d’horreur, mais pas exactement. C’était plutôt un genre de drame/suspense étrange, avec quelques scènes un peu creepy.

En fin de compte, ce n’était pas vraiment important pour moi de savoir quel genre de film c’était… C’est juste que je me demandais si je devais me préparer à avoir peur ou à faire le saut! Ce n’était pas le meilleur film au monde, mais je l’ai quand même apprécié.

Depuis que je fréquente, de temps à autres, des salons du livre pour auteurs peu ou pas connus, je me suis mise à acheter des livres écrits par des auteurs qui, comme moi, essaient de se faire connaître. Plusieurs d’entre eux ont publié à compte d’auteur.

Quel est le lien avec mon film étrange? Eh bien, récemment, j’ai lu quelques livres, sans savoir à quoi m’attendre… Et de plus en plus, je trouve que c’est le fun de commencer à lire une histoire, sans savoir si c’est une histoire de meurtrier, ou une histoire de fantômes, de magie, ou d’extra-terrestres.

Tant que l’histoire m’intéresse, je n’ai pas besoin de savoir à l’avance où elle va m’emmener. C’est aussi le fun de lire un livre dans un genre particulier, mais je trouve qu’il y a quelque chose de spécial dans le fait de ne pas savoir. C’est comme recevoir et déballer un cadeau, en prenant son temps pour ne pas déchirer le papier…

En plus, je n’aime pas ça quand un film ou un livre est trop prévisible, et que j’arrive à deviner ce qui va se passer, pour le meilleur ou pour le pire! Donc, ne pas savoir à quoi s’attendre, c’est un bon début.

Je suppose, par exemple, que la majorité des gens aiment savoir à quoi s’attendre quand ils choisissent un film ou un livre.

Dommage…

J’ai de la misère à faire de bons résumés de mes livres ou à dire dans quels genres ils sont.

Peut-être que plus de gens achèteraient mes livres s’il leur suffisait de regarder la page couverture et de lire quelques mots du résumé pour se dire, «Ah ben, j’vais lire ça, c’est sûrement ben bon!»

lol Amazon!

Saviez-vous que 2 de mes 3 livres publiés étaient disponibles sur Amazon? Non? Moi non plus.

C’est une joke, bien sûr que je le savais! En publiant mes livres grâce au site lulu.com, je pouvais choisir l’option d’offrir mes livres à la distribution sur Amazon, et quelques autres sites de vente en ligne.

J’aime magasiner sur Amazon, et je trouve ça le fun que mes livres soient offerts là… Ce que je trouve drôle, c’est qu’en ce moment, mon recueil Ourse Ardente et 15 autres histoires se vend pour 6,75$ sur Amazon.ca… Moi, je le vends pour 12$ sur mon site.

Quand à ma bande dessinée Gontrand le Chevalier, Amazon.ca la vend pour la modique somme de 34,32$… Moi, je la vends 25$ sur mon site.

Je ne sais pas trop sur quoi Amazon se base pour définir ses prix… Et je ne sais pas trop non plus combien d’argent ils vont me verser si quelqu’un achète un de mes livres sur leur site. Je serais curieuse de le savoir…

Ah oui, je parle de Amazon.ca, mais on peut aussi trouver mes livres sur Amazon.com, Amazon.fr, et sans doute toutes les versions d’Amazon, dans tous les pays. Mes oeuvres sont internationales! En théorie seulement, car en pratique, je ne m’attends pas à ce que personne en achète, même si elles sont disponibles sur un site populaire.

Gontrand sur Amazon.fr! Je ne sais pas pourquoi ça dit «Broché», le livre n’est pas supposé être relié par des broches…

Si vous voulez vous procurer un de mes livres sur Amazon, allez-y! Et laissez-moi savoir si la transaction se déroule bien, si vous recevez votre commande rapidement, si le livre est beau… Laissez vos commentaires sur Amazon après votre lecture, aussi. Ça peut vraiment m’aider à rejoindre d’autres lecteurs.

Si vous préférez m’encourager directement (ou simplement ne pas payer 34$ pour une bande dessinée!) vous pouvez commander mes oeuvres sur mon site, ou sur lulu.com.

Les gens de Victoriaville et des environs peuvent aussi les trouver chez Buropro Citation de Victoriaville!

Tant pis pour la gloire

La dernière fois que j’ai écrit dans mon blogue, je terminais mes préparatifs pour La Foire du Livre Buropro Citation du Salon de l’Éducation Centre-du-Québec. J’espérais que mes parents ne seraient pas les seules personnes dans la salle à m’écouter parler de ma bande dessinée.

J’avais un peu peur que ça soit le cas, mais en même temps, je me disais que ça serait l’heure de gloire de Gontrand le Chevalier! J’ai passé tellement de temps à tout préparer, et je voulais absolument que mon album soit prêt à temps pour cette journée-là… J’étais sûre que tout se passerait bien, et que mes efforts en vaudraient la peine.

Il n’y avait pas beaucoup de monde au Salon de l’Éducation, et je pense que les gens qui étaient là étaient surtout intéressés par les conférences, et pas par les présentations des auteurs. L’événement était bien organisé et c’était sympathique, mais ouais, vraiment pas beaucoup de monde.

J’ai souvent des attentes quand je participe à des événements pour promouvoir mes oeuvres. Pas des attentes irréalistes, genre, je ne m’attends pas à ce que 1000 personnes fassent la file pour venir acheter mes livres, et s’évanouissent tellement elles sont contentes de m’avoir rencontrée… Je voudrais juste attirer l’attention de quelques personnes, pour qu’elles soient intriguées, et aient envie de découvrir ce que je fais.

Mais ce n’est jamais vraiment ça qui se passe. Encore une fois, j’ai été déçue. Avoir su, je ne me serais pas imposé d’esclavage pour finir de préparer ma bande dessinée le plus vite possible… J’aurais pris mon temps, et le résultat aurait été tout aussi hot, mais je ne serais pas virée folle en le faisant.

Mais bon, tant pis. Tant pis pour la gloire de Gontrand le Chevalier, qui ne semble vraiment pas dû pour se faire de nouveaux amis. Il devra se contenter de ceux qu’il a déjà.

Mais tant qu’à avoir préparé un texte pour parler de l’histoire de Gontrand le Chevalier, et à avoir préparé des dessins et un Power Point pour agrémenter ma présentation, je vais vous partager ici une version abrégée  (ou peut-être pas tant abrégée, dans le fond) de ce que j’ai dit devant le nombre très restreint de gens qui sont venus m’écouter, et qui ont au moins été contents d’avoir des signets gratuits.

Je vais donc faire semblant que vous ne me connaissez pas, et que vous n’avez jamais entendu parler de Gontrand le Chevalier.

Présentation de Gontrand le Chevalier

Bonjour! Je m’appelle Myriam Plante, et je suis la créatrice de Gontrand le Chevalier, qui est un personnage de bande dessinée. J’ai déjà publié 2 autres livres, mais Gontrand le Chevalier c’est mon premier projet de bande dessinée. Aujourd’hui, je vais vous présenter l’histoire de Gontrand, mais avant, je vais vous parler un peu de l’histoire de sa création.

J’ai toujours aimé lire, écrire et dessiner. Ça fait longtemps que je sais que ce que je veux faire dans la vie, c’est écrire des livres et faire de l’art. Quand j’étais plus jeune, ma mère m’a fait découvrir les bandes dessinées d’Astérix et Obélix, Tintin, Lucky Luke, et plusieurs autres… Je me disais que j’aimerais peut-être faire ma propre bande dessinée un jour, et j’avais quelques idées d’histoires, mais rien de super développé.

J’ai inventé Gontrand le Chevalier pendant que j’étais en secondaire 5… En 2002 et 2003. Mon amie Marilyn et moi, on passait souvent du temps à la bibliothèque sur l’heure du midi. On faisait des travaux, et on s’amusait aussi à dessiner dans nos agendas.

Mon agenda de secondaire 5, un artéfact important.

Mon agenda de secondaire 5, un artéfact important.

Un jour, j’ai dessiné un petit chevalier en armure, et je l’ai appelé Gontrand.

La première apparition de Gontrand le Chevalier, en 2002.

La première apparition de Gontrand le Chevalier, en 2002.

Dans les prochains jours, j’ai ajouté des personnages: le cheval du chevalier, un dragon, un roi, une reine, une princesse, une méchante sorcière…

La première apparition de la Princesse Gisèle.

La première apparition de la Princesse Gisèle.

Finalement, je me suis dit, tant qu’à avoir inventé des personnages, je vais leur inventer une histoire! Alors j’ai créé la première version de l’histoire de Gontrand dans mon agenda, dans de toutes petites cases…

Une partie de l'histoire dans mon agenda.

Une partie de l’histoire dans mon agenda.

Une fois l’histoire finie, je me suis dit que ça serait le fun d’en faire une vraie bande dessinée un jour, avec une histoire plus développée et des beaux dessins en couleur, et de la partager avec plein de monde… Mais je ne savais pas trop comment ça se faisait, une «vraie» BD.

Après mon secondaire, je suis partie étudier au Cégep, où j’ai appris plusieurs choses qui ne m’ont pas servi par la suite, et d’autres choses qui m’ont été très utiles. J’ai appris à travailler avec des crayons feutre noirs avec des largeurs de pointes différentes, et j’ai appris comment utiliser le logiciel Photoshop, qui ne sert pas seulement à faire des retouches de photos.

Après mon Cégep, j’ai décidé que c’était le temps d’essayer… Je me disais que ça ne serait peut-être pas une «vraie» bande dessinée, mais que ça serait la mienne! J’ai donc commencé à travailler sur la version officielle de mon histoire, en dessinant au crayon de plomb, avant de retracer mes dessins avec mes crayons feutres que j’aime tant. Après, je scanne chaque page et je fais les couleurs avec Photoshop. Au début, je ne savais pas trop où je m’en allais, mais j’ai développé ma technique en la faisant.

J’ai même créé un site internet, et une page Facebook (une page Myspace, au début!) et j’ai organisé des concours pour permettre aux lecteurs de devenir un personnage figurant dans l’histoire.

4 gagnants d'un concours. Ce sont les organisateurs du mariage de la Princesse.

4 gagnants d’un concours. Ce sont les organisateurs du mariage de la Princesse.

Ça m’a pris beaucoup trop de temps à compléter mon histoire, qui est en fait la première partie d’une histoire qui va avoir je ne sais pas combien de parties. Après des heures et des heures de travail, j’ai réussi, j’ai fait mon premier album de bande dessinée, et j’en suis vraiment fière!

Maintenant, l’histoire de Gontrand… Gontrand le Chevalier, c’est un chevalier, ou plutôt, c’est une armure de chevalier… C’est une armure qui bouge et qui parle, on ne sait pas trop pourquoi, et même moi je ne suis pas certaine. Peut-être que ça va être expliqué un jour, dans une autre histoire. Donc, Gontrand voyage partout avec son cheval Eugène, et son but est d’aider les gens qui ont besoin d’aide.

Gontrand et Eugène

L’histoire commence dans un Royaume lointain, où le Roi Joséphin et la Reine Gertrude cherchent un mari pour leur fille Gisèle. La Reine voudrait laisser sa fille choisir, mais le Roi décide d’offrir du divertissement à son peuple, alors il organise une compétition avec différentes épreuves. Il y a 6 candidats qui vont essayer de gagner le coeur de la Princesse Gisèle. Mais il y en a un qui a été envoyé en mission par Raymonde, la méchante sorcière…

Les 6 candidats au mariage.

Les 6 candidats au mariage.

La Princesse va tomber amoureuse du Prince Gilbert de la Garnotte, même si c’est un bonhomme fait en roches, et qu’il ne parle même pas!

Elle va vouloir l’épouser, mais ils vont se faire enlever mystérieusement, et le Roi Joséphin va compter sur Gontrand le Chevalier pour aller sauver sa fille. Gontrand va donc partir à sa recherche, avec Glorian le ménestrel et Lisette la paysanne, et ils vont vivre toutes sortes d’aventures ensemble.

Bonne question...

Bonne question…

Pour lire l’histoire et découvrir tous les personnages que j’ai créés, vous pouvez acheter l’album, ou visiter le site internet de Gontrand pour la lire gratuitement!

Voilà qui termine ma présentation… Je voulais vous montrer que chaque livre peut raconter plus qu’une histoire: l’histoire de ses personnages, mais aussi, une partie de l’histoire de la personne qui a créé le livre. Parce que les livres, même s’ils sont des objets magiques qui peuvent nous divertir, nous faire voyager et nous apprendre plein de choses, ils n’apparaissent pas par magie! Il y a des gens qui travaillent fort pour les faire exister, et je pense que de prendre le temps de penser à ça, ça permet d’apprécier la lecture encore plus.

Merci de m’avoir lue jusqu’au bout!

 

Je lance un lancement

Mon premier roman, Le Parfum du Vent, a été publié à compte d’auteure avec la maison d’édition Les carnets de Dame Plume. Il a été lancé à la Bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot de Victoriaville.

Mon deuxième roman, le recueil Ourse Ardente et 15 autres histoires, a d’abord commencé son existence en tant que livre numérique. Après réflexion, j’ai décidé de le faire publier par moi-même grâce au site lulu.com.

J’ai aussi eu l’idée de faire un essai: célébrer cet accomplissement grâce à un lancement virtuel! Qu’est-ce qu’un lancement virtuel, vous demandez-vous peut-être? Ça fait un moment que j’y réfléchis, et je continue à noter et développer des idées…

J’ai créé un événement sur Facebook, et c’est là que le lancement virtuel va avoir lieu. Pour ceux qui ne sont pas sur Facebook mais qui aimeraient y participer, certaines des activités du lancement auront aussi lieu ici, sur mon blogue. Il y aura des informations sur le concept de mon recueil, des extraits d’histoires, la possibilité d’acheter des copies du recueil pour un prix réduit, un concours, et peut-être quelques jeux… plein de belles affaires!

Mon lancement aura lieu du 8 avril au 16 avril. La terre entière y sera invitée. Ou, en tout cas… n’hésitez pas à y participer et à inviter les gens que vous connaissez, ça me donnerait un coup de main!

Le but est d’augmenter la visibilité de mon recueil, qui en ce moment est à peu près nulle, mais aussi de rejoindre des lecteurs potentiels et, je l’espère, d’organiser un concours et quelques activités amusantes auxquelles je ne serai pas la seule à participer.

J'ai reçu cette boîte aujourd'hui... À l'intérieur, il y a 30 copies de mon livre qui espèrent trouver des propriétaires bientôt.

J’ai reçu cette boîte aujourd’hui… À l’intérieur, il y a 30 copies de mon livre qui espèrent trouver des propriétaires bientôt.

Les avantages de ne pas être lue

Aujourd’hui, j’ai reçu un courriel que je m’étais écrit le 12 mars 2014.

Oui oui! C’est grâce au site Futureme.org, qui permet d’écrire et d’envoyer une lettre à son soi-même du futur, à la date de son choix. Ça ne sert pas à grand-chose, mais ça peut être une manière amusante de voir comment sa vie a changé avec les années.

Le 12 mars 2014, donc, je disais que j’étais en train de réviser le texte de Le Parfum du Vent en vue de le faire publier. Je trouvais ça stressant, et je n’étais pas certaine si j’allais réussir à rejoindre des gens avec mon histoire, ou si mon livre allait passer complètement inaperçu.

Ouins… 2 ans plus tard, oui, je suis officiellement devenue une auteure, mais on ne peut pas dire que j’ai un fan club. J’ai vendu des livres, oui, mais j’ai la très forte impression que la majorité des gens qui les ont achetés ne les ont pas (encore?) lus, et ne les liront peut-être jamais.

Dans mon courriel écrit en 2014, je demandais à ma moi du futur si elle allait avoir publié d’autres livres rendue en 2016. Eh bien, oui… J’ai récemment publié un recueil d’histoires courtes, en version numérique (et bientôt en version imprimée!!). Même si je le vends pour 1$, une seule personne l’a acheté. 3 personnes que je ne connais pas l’ont téléchargé, mais uniquement parce qu’il était gratuit dans le cadre d’une promotion sur Smashwords.

Passer inaperçue, c’est ma spécialité.

Pour ne pas me décourager pendant ma lente ascension vers les nébuleux sommets de la popularité littéraire, je me suis demandé s’il existait des avantages, pour une auteure, de ne pas être lue. Et j’en ai trouvé! Voici donc:

Les avantages de ne pas être lue

  • Puisque le nombre de gens qui ont lu mon roman et qui ont été inspirés à laisser leurs commentaires sur leur appréciation de leur lecture peut se compter sur les doigts d’une main, je sais qu’il n’existe aucune critique cruelle et non-constructive de mon oeuvre nulle part sur internet.
  • Il n’y a pas grand monde pour me supplier d’écrire plus vite parce qu’ils sont impatients de lire mon prochain livre, ce qui fait que je peux avancer à mon rythme sans me sentir trop coupable de laisser mes admirateurs en détresse.
  • C’est plus facile pour moi d’écrire ce que j’ai envie d’écrire, sans me demander si mes lecteurs vont aimer ou ne pas aimer ce que je fais.
  • Je ne pourrai jamais m’enfler la tête avec mon succès fulgurant, au point de ne pas être capable de sortir de chez nous.
  • Je ne reçois pas de milliers de lettres d’admirateurs en délire ou d’invitations à des galas ou autres événements littéraires, ce qui me laisse plus de temps pour écrire et me concentrer sur mes différents projets.
  • Je n’ai pas le choix de continuer à penser à des manières créatives d’attirer l’attention sur mes oeuvres… à répétition, parce que ça ne marche jamais.

Justement! Il sera bientôt possible d’acheter le recueil Ourse Ardente et 15 autres histoires en version vrai livre imprimé, avec de belles petites illustrations, une pour chaque histoire.

J’ai envie de faire un petit concours, et d’offrir une copie dédicacée du recueil à une des personnes qui sont inscrites à ma liste de diffusion. Si vous êtes déjà sur la liste, vous saurez bientôt comment participer à ce concours. Si vous n’êtes pas sur la liste, vous pouvez vous inscrire ici: http://www.myriamplante.com/fr/nouvelles.htm

Voici l'illustration qui accompagnera l'histoire Ourse Ardente, dans la version imprimée de mon recueil d'histoires courtes!

Voici l’illustration qui accompagnera l’histoire Ourse Ardente, dans la version imprimée de mon recueil d’histoires courtes!

Ourse Ardente et les livres numériques

Que vous les appeliez livres numériques, livres électroniques, ou ebooks, je pense que ça n’a pas vraiment d’importance. J’ai déjà lu des articles qui prédisaient que les livres numériques allaient éventuellement remplacer les livres en papier, un peu comme la musique en ligne est supposée prendre la place des CDs.

Dans les deux cas, j’ai des gros doutes. Je n’ai jamais rencontré personne qui aimait vraiment les livres numériques.

En fin de semaine, j’étais à Trois-Rivières pour La Pause Littéraire. En plus de présenter mon roman Le Parfum du Vent, j’offrais aux gens de recevoir gratuitement, par courriel, mon nouveau recueil d’histoires courtes. Une seule personne était intéressée par mon offre.

La plupart des gens disaient qu’ils n’aimaient pas les livres numériques, et qu’ils préféraient les livres en papier. Je suis tout à fait d’accord! Par contre, je crois que les livres numériques ont certains avantages…

Premièrement, pour moi, ils ne coûtent rien à produire… à part du temps. Si j’ai des choses à changer ou des fautes à corriger, il me suffit de mettre une nouvelle version de mon document sur internet. Les corrections ne se font pas aussi facilement sur un livre imprimé!

Comme ça ne me coûte rien à produire, je peux les offrir pour pas cher. Dans le cas de mon nouveau recueil, Ourse Ardente et 15 autres histoires, je l’offre pour environ 1$. C’est certain que je ne me rendrai pas riche avec ça, et ce n’est pas mon but. Mon but, c’est que mes histoires soient lues et, je l’espère, appréciées.

Pensez-y: je suis peut-être votre prochaine auteure préférée! Mais vous ne le savez pas, parce que vous ne me connaissez pas, et vous n’avez jamais lu aucun de mes livres. Donc, vous n’avez pas vraiment de bonne raison de payer 20$ ou 25$ pour acheter mon roman, celui imprimé sur du papier. (Sauf peut-être si vous ne savez plus quoi faire de votre argent, ou que vous êtes attiré par l’image de couverture et par le résumé de mon livre, ou encore, qu’une personne que vous connaissez vous l’a recommandé, ce qui est peu probable.)

Mon roman n’est pas disponible en librairies, mais même s’il l’était, je ne sais pas si j’en vendrais beaucoup. Si vous ne me connaissez pas, vous n’allez probablement pas vous jeter sur mon livre dans une librairie. Et ce n’est certainement pas le fait de me rencontrer et de m’écouter parler de mon livre pendant une minute ou deux qui va vous convaincre de l’acheter… Je n’ai vendu qu’un seul roman à La Pause Littéraire.

Quelle est donc la solution pour que vous puissiez découvrir si je suis votre future auteure préférée, ou pas? C’est simple: les livres numériques!

Ourse Ardente peut être à vous pour environ 1$… Ce n’est pas cher, c’est parfait pour essayer, pour goûter, pour savoir si vous aimez ma façon d’écrire et mon imagination, ou si mes histoires ne sont pas faites pour vous. C’est aussi un bon prix pour simplement encourager une fille qui rêve d’écrire des livres depuis longtemps. Acheter mon recueil, c’est une façon de me donner une petite tape dans le dos et de me dire, «Continue comme ça, c’est bon c’que tu fais, pis c’est important de réaliser ses rêves!»

Un livre numérique à 1$, c’est tellement pas cher, et ça me fait tellement plaisir de pouvoir le partager avec vous, qu’il n’existe presque pas de bonnes raisons de ne pas l’acheter! Et si vous ne l’aimez pas… Donnez-le à quelqu’un d’autre, ou supprimez-le de votre ordinateur ou de votre tablette. «Clic! Le recueil numérique pas bon est disparu!»

Si vous l’aimez, peut-être que ça vous donnera envie d’acheter aussi Le Parfum du Vent en version numérique, pour environ 4$. Si vous aimez vivre dangereusement, vous pourriez même avoir envie d’acheter une version imprimée de mon roman, un vrai livre en papier, livré chez vous pour 30$, ce qui inclut le 10$ de livraison que Postes Canada me charge quand j’envoie mon livre par la poste.

Tout ça pour dire que je pense que les livres numériques peuvent être une belle manière de découvrir de nouveaux auteurs, à qui vous n’auriez pas nécessairement donné de chance si vous aviez aperçu leur livre à 20 ou 30$ dans une librairie.

Oh et… Ourse Ardente et 15 autres histoires sera sûrement disponible en version papier éventuellement… Mais ça coûtera plus cher que 1$!

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