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À propos de Myriam Plante

Je m'appelle Myriam Plante, et je suis une artiste et une auteure inconnue qui a beaucoup d'histoires à raconter.

Film d’écrivain en péril: Winifred Meeks

Film d'écrivain en péril

Après une longue absence, je fais un retour en force avec une nouvelle chronique de Film d’écrivain en péril!

Hum… Bon, ok, je ne peux vraiment pas appeler ça un retour en force. Désolée.

Hier soir, j’ai regardé le film Winifred Meeks, un film d’horreur britannique paru en 2021.

Voici la traduction du résumé qu’en donnait Tubi:

«Une auteure de romans policiers pour adolescents loue une maison pour y finir un roman, mais un esprit inquiétant ayant déjà vécu dans cette maison a sa propre histoire à raconter.»

Le film semblait prometteur. Pendant sa première nuit dans sa maison louée, Anna James, l’auteure, regarde la version originale de Nosferatu, pour ensuite s’endormir sur House on Haunted Hill avec Vincent Price, mon héros.

Et c’est à peu près ce qui s’est passé de plus intéressant dans le film… Ah, oui, il y a aussi un gros plan sur un beau geai bleu venu se nourrir dans une mangeoire!

Sinon, on voit Anna regarder la télé… Boire une coupe de vin en écoutant des émissions qui n’ont aucun rapport à la radio. Dormir. Se réveiller. Écrire un peu. Faire du yoga. Parler au téléphone. Prendre une marche. Vivre sa vie.

On voit très souvent des corbeaux voler dans le ciel. Des nuages. La mer. Une falaise. Des couchers de soleil… Oui oui, c’est très beau, tout ça, mais je me demande quand même si c’était nécessaire de voir ces images aussi longtemps, et aussi souvent.

Comme le résumé nous le fait savoir, bien sûr, la maison est hantée. Il se passe des choses un peu étranges. Anna se sent de plus en plus mal à l’aise, et pourtant, elle ne songe pas une seule seconde à simplement ramasser ses affaires, et partir. La location a dû lui coûter vraiment cher, et elle ne devait pas pouvoir demander de remboursement, j’imagine!

Il y a bien quelques petites scènes effrayantes et stressantes, mais elles ne sont pas toujours très efficaces, soit parce qu’elles se déroulent surtout dans le noir (tsé, si tu es un fantôme et que tu veux faire peur à quelqu’un, commence par allumer la lumière, ça va être plus facile si la personne te voit au moins un peu), ou parce que la caméra ne montre tout simplement pas ce qui se passe, et que moi, dans ces moments-là, je ne suis pas très bonne pour deviner.

Quand même, ça prouve une fois de plus qu’écrire des livres, ça peut être dangereux, ou en tout cas, plus ou moins épeurant si on le fait dans une vieille maison louée!

Je vais continuer à écrire chez moi. C’est plus sécuritaire.

La bonne nouvelle c’est qu’il me reste plein de films d’écrivain dans ma liste… Je devrais essayer de les regarder plus régulièrement.

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Où est-ce que j’en suis avec Sechora?

En 2025, ma priorité, c’est Sechora.

Il me semble que je l’ai dit plusieurs fois, dans mon blogue, sur Facebook, à mes amies auteures pendant des salons du livre… Je veux publier mon gros livre. J’ai hâte de le publier, mais malgré tout, je tiens absolument à prendre mon temps pour m’assurer que tout ce que je fais soit bien fait.

Comme je sais que quelques personnes attendent mon roman «dont vous êtes le héros» avec impatience, me voici, dans mon blogue, avec quelques nouvelles de mon projet!

Ces jours-ci, je suis en train de faire une grosse révision de la partie d’Ève. Il y a quatre personnages principaux dans mon roman, et il est donc divisé en quatre parties. Oui, on peut dire que j’ai écrit la même histoire quatre fois, sous quatre points de vue très différents, et avec, en plus, des choix à faire qui peuvent influencer ce qui se passe.

J’ai donc terminé de réviser les parties de Leïya, Damien, et Nycolah, et là, je révise celle d’Ève. Je suis rendue au chapitre 11 sur 24! Ça avance…

À quoi me sert cette grosse révision-là? Surtout à revisiter mon histoire du début, pour prendre des notes en vue d’écrire la conclusion de chaque personnage. Mais j’en profite aussi pour modifier des dialogues que je trouve un peu embarrassants, pour enlever des phrases qui n’ont pas rapport, ou pour changer des mots.

Ça fait quand même plus que 25 ans que j’ai commencé à écrire Sechora, alors c’est normal que ma plume ait évolué et que je relise certaines phrases en me disant ouf, je peux faire mieux que ça!

Les premiers chapitres sont ceux qui demandent le plus de modifications. À partir du chapitre 14, environ, ma révision avance plus vite: c’est plus récent, donc c’est mieux écrit. Et surtout, j’ai tapé le manuscrit de ces chapitres en 2024 et en 2025, donc j’en avais déjà profité pour améliorer ce qui avait besoin de l’être.

Est-ce que je suis minutieuse et perfectionniste? Oui. C’est un projet important pour moi, alors je veux qu’il soit aussi parfait que possible.

Quand je vais avoir fini de réviser la partie d’Ève, je vais écrire sa courte conclusion. Après ça… Je vais me lancer dans une deuxième grosse révision.

Pourquoi? Pour m’assurer que tout ce que j’ai écrit au cours des années est cohérent et pertinent. J’ai un fichier plein de notes de choses que je dois vérifier. Par exemple: dans tel chapitre, Nycolah a dit telle chose, mais est-ce qu’il en avait déjà parlé avant, et si oui, est-ce qu’il en avait parlé de la même manière?

Ça risque d’être long, mais selon moi c’est nécessaire.

Un cahier cache en partie le dessin d'Ève, personnage de Sechora qui a des oreilles pointues.
Derrière mon cahier de révision, un petit aperçu du portrait d’Ève… C’est un test, mais à date je l’aime bien.

En plus de toutes mes révisions, je tiens aussi à dessiner et peindre toutes sortes de choses: les couvertures de mes livres (ben oui, car mon histoire n’entrera pas dans un seul livre, alors il va falloir qu’elle soit publiée en trois parties, mautadit!), mes signets, une carte améliorée de l’île de Sechora, et des portraits de mes personnages, qui vont se retrouver sur des chandails et autres articles offerts dans ma boutique.

J’ai d’ailleurs déjà commencé à travailler sur les portraits en question. Pour le reste, j’ai une petite idée de ce que je veux créer. Il faut juste que je prenne le temps de le faire, n’est-ce pas?

Tout ça pour dire que, même s’il me reste encore beaucoup de choses à faire, j’avance.

Est-ce que je sais si je vais être prête à publier tout ça avant la fin de l’année? Non, je ne le sais pas. Je l’espère, mais je n’en suis pas certaine.

J’espère surtout réussir à terminer d’accomplir cette quête importante pour moi avant que ce soit l’apocalypse. Parce qu’on dirait qu’on s’enligne un peu vers ça, ces temps-ci…

Bon, sur ce, je retourne travailler sur ma révision!

Commentaires sur Romance à Victoriaville

Couverture du livre Romance à Victoriaville, par Myriam Plante

Si tu as lu mon petit livre Romance à Victoriaville (c’est-à-dire: ma meilleure blague du poisson d’avril), tu peux partager tes commentaires ci-dessous. Essaie juste, s’il te plaît, de ne pas dévoiler le punch de la fin, au cas où quelqu’un visite cette page avant d’avoir lu le livre! 😉

Qu’est-ce que tu as pensé de l’histoire de Dan et d’Érica? Est-ce qu’il y a des passages qui t’ont fait rire?

Tu n’as pas encore lu Romance à Victoriaville? J’ai des exemplaires en quantité limitée, et il est bien sûr disponible en numérique sur plusieurs plateformes.

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Ma meilleure blague du poisson d’avril

J’ai toujours aimé le jour du poisson d’avril.

C’est comme une fête non-officielle, qui dans le fond sert juste à dire ou faire quelques niaiseries pour faire rire ou sourire les gens.

Ou en tout cas, c’est comme ça que moi, je vois ça. Je serais très heureuse que quelqu’un me colle un poisson en papier dans le dos (je m’en suis même déjà collé un moi-même!) mais comme je passe souvent le poisson d’avril seule chez moi, j’aime bien les blagues qui se font sur internet.

Du genre, une compagnie annonce sur Facebook qu’elle offre des nouveaux smoothies à saveur de cornichons, la plupart des gens rient, il y a quelques personnes perdues qui sont fâchées et trouvent ça dégueulasse… et au moins deux ou trois personnes qui disent hé, mais j’aimerais ça pour vrai, moi!

Chaque année, j’essaie de faire une petite blague, soit sur mes réseaux sociaux ou dans le C.L.L.E.M.P., juste parce que ça m’amuse.

La première fausse version de la couverture.

Le premier avril 2024, je m’étais surpassée! J’avais prétendu avoir écrit un livre appelé Romance à Victoriaville. J’avais écrit un résumé, créé une page couverture, et préparé une page de précommande sur mon site internet.

C’était drôle pour moi, et pour quelques personnes qui me connaissent bien, parce que j’ai souvent dit que je ne me verrais pas écrire une romance. Ce n’est pas un genre littéraire qui m’attire particulièrement.

Donc, le bouton de précommande ne menait nulle part, le livre n’existait pas. Mais il y a quelques personnes qui ont dit hé, mais j’aimerais ça lire ça, moi!

Et moi, je me suis laissée prendre à ma propre blague, parce qu’un peu après le poisson d’avril, j’ai commencé à me demander de quoi ça aurait l’air, si j’écrivais Romance à Victoriaville pour vrai.

J’ai décidé que ce serait ça, ma blague pour 2025: j’ai repris le même résumé, j’ai créé une page couverture plus détaillée et plus jolie, et j’ai écrit le livre pour vrai.

Et maintenant, il est en vente, pour vrai.

Quand je l’ai annoncé sur internet, il y a des gens qui n’étaient pas sûrs… Et d’autres qui ont assumé que c’était une blague du poisson d’avril, et qui ne se sont pas donnés la peine de cliquer sur le lien.

Il y a même quelques personnes qui ont dit Myriam, pourquoi tu nous fais la même joke que l’année passée?

Couverture du livre Romance à Victoriaville, par Myriam Plante
La vraie version de la couverture.

Hum, non, ce n’est pas exactement la même joke. En 2024, la joke c’était que le livre n’existait pas. Cette année, la joke, c’est que le livre existe!

Romance à Victoriaville, c’est une romance qui n’est peut-être pas tout à fait romantique. C’est un peu une parodie de romance, avec ma touche personnelle. C’est une histoire qui rend hommage à ma ville, et à certains endroits que j’aime visiter, comme le réservoir Beaudet, le Mont Arthabaska, et la Fromagerie Victoria.

Par-dessus tout, Romance à Victoriaville, c’est la preuve de mon dévouement au poisson d’avril. J’avoue que par moments, ça ne me tentait pas pantoute d’écrire des scènes « cutes » entre Dan et Érica qui mangent ensemble au restaurant. J’ai essayé de rendre ça amusant et intéressant, mais je trouvais ça plate à écrire. Ce n’est pas mon style du tout!

Mais je l’ai fait quand même, pour la gloire du poisson d’avril! 🐟👑

Pour que des gens sourient, et disent «Tu l’as déjà fait cette joke-là, je m’en souviens!» ou encore «Ben oui, Myriam qui écrit de la romance, c’est clairement un poisson d’avril.»

Oui, c’en est un. Mais il est plus complexe qu’il en a l’air…

Finir et commencer à écrire

Écrire un livre, ce n’est pas toujours excitant.

Ça demande beaucoup de discipline, en fait. Pour réussir à écrire régulièrement, je pense qu’il faut en faire une habitude. Une routine. Et une routine… ce n’est pas toujours excitant.

Mais il y a deux moments qui se démarquent: finir d’écrire un livre, et commencer à écrire un livre.

Finir d’écrire un livre, c’est un exploit! C’est une réussite. C’est atteindre la ligne d’arrivée dans un long marathon. C’est constater que tout le temps, le travail, les efforts, et la discipline ont donné un résultat: le livre est terminé!

Ça, c’était moi le 13 mai 2022, quand j’ai commencé à écrire le tome 1 de l’histoire d’Henry. C’est ma tradition de prendre une photo de moi quand je commence, et quand je finis d’écrire un livre. Je garde ça précieusement dans mes archives.

Commencer à écrire un livre, c’est un peu comme commencer une randonnée qui va nous mener à escalader une montagne. C’est le début d’une belle et longue aventure. On a plein d’énergie et de motivation. On a plein d’idées… et c’est un moment où tout peut arriver.

Donc, je peux dire que je termine présentement une semaine très excitante!

Le dimanche, 23 mars, j’ai fini d’écrire le tome 1 de ce que j’appelle pour l’instant «l’histoire d’Henry». J’avais commencé ce livre en 2022, et il est maintenant fini, et je suis vraiment satisfaite de ce que j’ai créé. Écrire cette histoire a été une belle aventure, du début à la fin!

Ça, c’était moi le 23 mars 2025, quand j’ai fini d’écrire mon tome 1. On voit dans ma face que ma joie n’est pas pareille que celle que j’avais quand j’ai commencé mon projet!

La fin qui n’était pas vraiment une fin, dans le fond… Parce qu’hier, 27 mars, j’ai commencé l’écriture du tome 2!

J’avais laissé Henry, Benedict, Anders, et les autres dans une situation critique à la fin du tome 1. Je me disais que ça me prendrait un bon bout de temps avant de rassembler et organiser mes idées pour pouvoir aller les retrouver dans le tome 2…

Mais j’avais trop hâte. Il fallait que j’aille les aider à se sortir du trouble!

Alors j’ai fait un petit ménage dans mes notes, et j’ai écrit un très long « résumé » de ce qui allait se passer dans le tome 2. Et après, j’ai commencé à écrire. Et j’ai déjà presque fini mon premier chapitre!

Ça coule. Mes idées coulent, un peu comme de l’eau.

C’est quelque chose que j’avais déjà remarqué depuis longtemps. J’en ai même parlé dans mon blogue en 2014, dans un article appelé «Le robinet est ouvert».

C’était vrai dans ce temps-là, et c’est encore vrai maintenant: quand on commence à écrire une histoire, c’est un peu comme ouvrir un robinet. Nos idées peuvent se mettre à couler comme de l’eau, jusqu’à former une flaque, une rivière, un lac… un océan.

Je pense que c’est important quand même de connaître nos personnages, et le monde dans lequel ils évoluent. Je ne suis pas certaine que mes idées couleraient aussi facilement si j’essayais d’écrire l’histoire de personnages que je ne connais pas du tout. Peut-être, mais peut-être pas.

J’ai écrit un guide appelé Comment écrire un livre, et il y a des gens qui l’ont lu et qui l’aiment bien. Mais je ne pense pas que j’ai parlé de ma métaphore du robinet à l’intérieur…

Maintenant, après ma semaine excitante d’auteure, ça serait ça le conseil que je donnerais à quelqu’un qui a envie d’écrire un livre, et qui ne sait pas trop comment commencer: commence à écrire. Fais juste commencer.

Apprends à connaître tes personnages, apprends à les aimer (et/ou à les détester), et ensuite, commence à écrire leur histoire. Ouvre le robinet. Note les idées qui te viennent, et continue d’avancer, à ton rythme, jusqu’à ce que tu atteignes la fin de ton marathon.

Pour finir, ça, c’est moi hier, le 27 mars, quand j’ai commencé à écrire mon tome 2. En même temps, c’est une publicité pour mon gros cahier «J’écris mon livre», disponible sur Amazon et dans ma boutique en ligne.

Film d’écrivain en péril: Minuit à Paris

Film d'écrivain en péril

En l’honneur de la Saint-Valentin, j’ai fait l’effort de regarder une comédie romantique, alors que ce n’est vraiment pas mon genre de film préféré.

Minuit à Paris est un film paru en 2011, dont voici le résumé:

«Lorsqu’il découvre un chemin vers le passé, un écrivain passe ses soirées à Paris en compagnie de ses figures littéraires favorites des années 20.»

Le film commence avec une annonce touristique pour nous inciter à visiter Paris. Bon, pas exactement… Mais il y a quand même au moins 5 minutes de vidéos qui montrent différents monuments de Paris, dont certains que j’ai déjà eu la chance de voir et de visiter!

Je trouvais ça un peu comique parce que juste avant le film, Tubi m’avait montré une publicité pour Ottawa. (De Oh!… à Ah!) Ottawa… et ensuite, Paris!

Une fois le montage de vidéos touristiques terminé, on rencontre Gil Pender, aspirant écrivain, et sa fiancée, Inez. Dès le début, on se rend compte qu’ils n’ont pas grand-chose en commun, et qu’ils feraient aussi bien de ne pas se marier.

Inez pense que Gil perd son temps en essayant d’écrire son premier roman, et elle trouve ridicule son rêve de déménager à Paris alors que elle, elle a choisi qu’ils s’installeraient ensemble à Malibu. Pourquoi tu t’es fiancé avec cette fille, Gil?

En plus, les parents d’Inez, avec qui les deux fiancés sont en voyage à Paris, sont des riches snobs qui n’approuvent clairement pas le choix de leur fille.

Un soir, après une dégustation de vin, Gil décide d’aller prendre une marche pour avoir un peu la paix de son entourage. Il se perd dans les rues de Paris… jusqu’à ce qu’une vieille voiture s’arrête près de lui, et que les gens à l’intérieur l’invitent à monter avec eux. Gil proteste, mais les fêtards insistent: viens avec nous, on va faire la fête!

Si Minuit à Paris avait été un film d’horreur, la petite balade en voiture de Gil se serait certainement mal terminée. Il me semble que monter dans une voiture avec des inconnus au milieu de la nuit, c’est une bonne manière de se réveiller dans une ruelle le lendemain, avec des organes en moins… Ou quelque chose du genre.

Mais non, ce n’était pas ce genre de film: Gil s’est bel et bien retrouvé dans un party. Dans les années 20. Il a rencontré Scott et Zelda Fitzgerald, Ernest Hemingway, et bien d’autres écrivains que je ne connais que de nom, mais que Gil admirait. J’étais plus familière avec les peintres qu’il a rencontrés dans ses aventures nocturnes, grâce à mes cours d’histoire de l’art.

Évidemment, Gil décide de retourner au même endroit dans le passé nuit après nuit, parce qu’il a toujours été fasciné par cette époque, et que des nouveaux amis artistes, eux au moins, l’estiment et croient en lui.

J’avoue que je ne m’attendais pas à grand-chose, mais que j’ai beaucoup aimé le film, finalement! Surtout parce que, oui, il y avait de la romance, mais ce n’était pas ce qui prenait le plus de place dans le film.

L’histoire était plutôt une réflexion sur le «syndrôme de l’âge d’or», qui consisterait à vivre dans le déni et la nostalgie, en étant convaincu qu’une autre époque était bien meilleure que le présent, et que si on vivait dans le passé, on serait beaucoup plus heureux.

Ouf… ça me parle beaucoup, ça! Beaucoup.

Surtout ces temps-ci, il me semble qu’à peu près n’importe quelle époque serait meilleure que la nôtre. À peu près.

Mais comme Gil va le découvrir dans le film, cette nostalgie d’une époque plus belle et plus simple peut être trompeuse…

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Film d’écrivain en péril: Sinistre

Film d'écrivain en péril

Hier soir, j’ai regardé mon premier film d’écrivain en péril de l’année! Il s’agit de Sinistre, un film d’horreur paru en 2012, disponible sur Tubi.

Je viens d’apprendre que ça a l’air que, selon la science, Sinistre serait le film d’horreur le plus effrayant de tous les temps… Ah? Ben coudonc! Si j’ai survécu à ce film, et sans faire de cauchemar, peut-être bien que je pourrais survivre à n’importe quoi.

«Auteur de romans policiers, Ellison Oswalt s’inspire de faits réels pour ses histoires. En panne sèche, pour trouver l’inspiration, il décide de s’installer avec sa famille dans une maison dont les anciens résidents et propriétaires ont été retrouvés pendus.»

Donc, voilà, notre ami Ellison Oswalt décide d’aller s’installer, avec sa femme et leurs deux enfants, dans une maison dont les anciens propriétaires ont été mystérieusement assassinés. Et bien sûr, il n’a pas mentionné ce petit détail à sa femme…

Les écrivains, dans les films d’horreur, ont toujours de si bonnes idées!

Tout en s’installant dans sa nouvelle demeure, Ellison découvre, dans le grenier, une boîte dans laquelle il y a des bobines de film Super 8, avec le projecteur qui permet de les visionner. Il s’installe donc dans son bureau d’écrivain pour découvrir ce que cachent ces mystérieuses bobines.

Oups! La première qu’il regarde montre le meurtre des anciens propriétaires de la maison… Et les autres sont toutes dans le même style. Plutôt que d’avertir la police, ce qui serait une bonne idée pour de vrai, il décide de garder ça pour lui et de mener sa propre enquête.

Après tout, c’est pour ça qu’il est venu s’installer dans cette maison! Pour essayer de découvrir ce qui est vraiment arrivé à la famille qui y vivait avant lui. Pour pouvoir écrire un livre sur le sujet. Pour devenir riche et célèbre. Oui oui.

Son plan est simple. Mais malheureusement pour lui, ça ne va pas vraiment se dérouler comme prévu…

J’ai trouvé le film vraiment captivant, du début à la fin. Selon moi, son défaut, c’est qu’il se passe en majorité dans le noir total, ce qui fait que c’est comme un peu dur de comprendre ce qui est en train de se passer dans certaines scènes.

Imagine la famille à table, en train de souper… Une petite lumière éclaire la table et leurs visages, mais le reste de la pièce est plongé dans le noir. Ok, je veux bien croire que vous êtes dans un film d’horreur, mais allumez la lumière, mautadit!

Bon. J’imagine que si ces personnages pouvaient me voir, quand je marche jusqu’à ma salle de bain dans le noir après avoir regardé un film d’horreur, ils me jugeraient peut-être aussi.

Mais moi, au moins, je n’ai jamais volontairement emménagé dans une maison dans laquelle des meurtres ont eu lieu.

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L’objectif que je n’ai pas atteint en 2024

Déjà 2025? Maudit que 2024 a passée vite… même si, dans le fond, elle m’a donnée 12 mois pour me préparer mentalement à changer d’année. Tsé. Je n’étais quand même pas prête.

J’ai vu plein de gens, surtout des amies auteures, faire un bilan de ce qu’ils ont accompli en 2024, sur Facebook. Et je trouve ça cool, et je suis fière de voir ce que les gens ont accompli, et aussi qu’ils aient pris la peine d’en faire une liste. C’est important de se féliciter, dans la vie.

Moi, en 2024, j’avais une priorité. Un but ultime. Un objectif que je voulais absolument atteindre…

Et que je n’ai pas réussi à atteindre.

Je voulais publier mon gros roman de Sechora, et je croyais vraiment que j’allais le faire. J’y ai travaillé, j’ai progressé. Mais mon roman n’existe pas encore.

Et dans un sens, je m’y attendais. Même si je voulais le publier, je me doutais bien que ce ne serait pas aussi simple que ça. Parce que j’avais peur. Et que j’ai encore peur.

Concrétiser un projet gros comme celui-là, publier un livre sur lequel je travaille depuis plus que 20 ans… ça fait peur. Ou plutôt, j’ai peur de le publier et de constater que tout le monde s’en fout, ou que personne ne l’aime.

J’ai peur de l’échec.

Mais ma peur ne va pas m’empêcher d’accomplir cette quête super importante pour moi. Elle fait juste me ralentir. Je m’y attendais, et j’avais raison. Mais c’est correct… Le fait de ne pas l’avoir publié en 2024, ce n’est pas un échec, ni un abandon. Juste un petit contretemps!

Et là, Sechora, c’est devenu ma priorité pour 2025.

Allo 2025! Chaque année, je fais un petit graffiti sur le miroir dans ma chambre, pour ne pas oublier que le dernier chiffre a changé.

À part progresser avec Sechora, qu’est-ce que j’ai accompli d’autre, en 2024?

  • J’ai publié 2 nouvelles dans le recueil La Cantine, en collaboration avec mes copines auteures inconnues.
  • J’ai participé à 13 évènements littéraires. J’ai surmonté la fatigue intense générée par ces évènements, j’ai passé de beaux moments et fait de belles rencontres.
  • J’ai sauté en parachute même si j’avais peur d’avoir peur pendant le temps passé en chute libre. Et j’ai eu peur! Mais j’ai aussi vraiment aimé mon expérience.
  • J’ai enfin suivi la formation de copywriting The Copy Cure de Marie Forleo, qui m’intéressait depuis déjà quelques années. J’hésitais à me lancer à cause du prix, mais aussi parce que j’avais peur de n’obtenir aucun résultat. Et je n’ai en effet obtenu aucun résultat… pour le moment.
  • J’ai mené des combats (non terminés) contre les bogues de WiFi, et j’ai changé mon ordinateur, ce qui est toujours un évènement légèrement traumatisant pour moi.
  • J’ai transféré mon site internet sur la plateforme WordPress, parce que le prix que je payais sur Wix à chaque année était de plus en plus exagéré, et que je suis pauvre, tsé.
  • J’ai survécu à ma 2e extraction de dent en 2 ans. Si je continue à perdre mes dents à ce rythme-là, je serai complètement édentée dans 30 ans. Quand même pas trop pire, mais je préférerais éviter de me rendre là.
  • J’ai célébré le 10e anniversaire de la publication de mon premier roman Le Parfum du Vent avec une toile, et une édition intégrale qui rassemble mes deux livres de dragon.
  • J’ai bien avancé dans l’écriture de mon roman encore sans titre officiel qui se passe avant La quête de Marianne.
  • Je me suis fait tatouer une abeille, après quelques années à y réfléchir et à en avoir envie.
  • J’ai sûrement fait plein d’autres petites choses dont je suis fière, mais qui ne me viennent pas en tête.

Pour 2025, je VEUX finir Sechora. Et j’aimerais aussi garder la motivation de prendre le temps de faire les choses que je veux faire, au lieu de me désoler de ne pas avoir le temps.

Ah, et continuer à faire des choses même si j’ai peur de les faire, aussi. On dirait que ça fonctionne quand même bien.

Ça fait 10 ans que je suis une auteure!

Aujourd’hui, c’est le 10e anniversaire de lancement de mon premier roman, Le Parfum du Vent.

À chaque année, je me laisse une petite note sur mon calendrier pour me rappeler que le 7 décembre, c’est une journée spéciale. Mais cette année, c’est encore plus spécial, parce que ça fait 10 ans que j’ai publié mon premier livre, et 10 ans que je suis officiellement une auteure inconnue.

Pour célébrer cet anniversaire, j’ai préparé quelques surprises. J’ai décidé de publier une nouvelle version de mon roman: dans Le parfum du vent et le goût de l’eau, il est réuni avec son tome 2. Ça donne un beau gros livre de 573 pages!

Je ne vais pas revenir sur tout mon cheminement et mes réflexions, parce que j’ai réfléchi longtemps avant de me décider. Mon but principal, c’était d’essayer de rendre les aventures de mon ami Dragon plus accessibles. La duologie intégrale est maintenant disponible sur Amazon.

Pour l’instant, l’ultime version de mes deux romans de dragon est seulement disponible sur Amazon!

Un 10e anniversaire, c’est un bon moment pour réfléchir à ce que j’ai accompli, dans ma carrière d’auteure inconnue, depuis mon tout premier lancement.

Est-ce que ça se fait, résumer 10 ans en quelques mots dans un blogue? Non. Mais je vais quand même essayer.

Premièrement, ben oui, 10 ans plus tard, je suis toujours une auteure inconnue. Il y a plus de monde qui me connaît qu’au moment où j’essayais de vendre mon premier roman, bien sûr. Mais est-ce que mes livres sont connus? Est-ce qu’ils sont lus? Est-ce qu’ils sont aimés, et considérés comme des livres qui doivent absolument être lus?

Est-ce que j’ai du succès en tant qu’auteure?

Parce que j’ai relu les messages que les gens avaient laissés dans mon livre d’or, le jour de mon premier lancement. C’est pas mal ça qui ressort: on me félicitait, et on me souhaitait du succès avec ce premier livre, et avec les suivants.

Donc, est-ce que j’en ai eu, du succès, en 10 ans?

Bien honnêtement, je considère que je n’en ai pas vraiment eu. Pas vraiment. Pas beaucoup.

Oui, il y a des gens qui ont lu mes livres. Et il y a même des gens qui m’ont dit les avoir aimés! Je suis toujours extrêmement heureuse et reconnaissante de ça.

Malgré tout, je n’ai pas l’impression d’être rendue à un point de ma carrière d’auteure où je peux dire que j’ai du succès. J’ai toujours beaucoup de difficulté à vendre mes livres, à me faire connaître, à connecter avec les gens. À ne pas me sentir invisible dans un immense océan de gens qui essaient tous de vendre leurs livres.

Mais cette constatation-là n’est pas nécessairement négative. Parce que l’important, dans tout ça, c’est que je suis encore là. J’essaie encore. Je continue mon chemin. Une décennie après le lancement de mon premier roman, j’ai publié plusieurs autres livres, et je continue à écrire avec la même passion, la même discipline, la même folie étrange qui me souffle parfois à l’oreille qu’un jour, un jour, peut-être, ça va fonctionner.

Un jour, peut-être, je vais constater que j’ai écrit des livres qui ont de la valeur pour plusieurs personnes, des livres qui sont aimés, remarqués, attendus, célébrés… et qu’à ce moment-là, je vais me dire en toute humilité que oui, j’ai du succès.

Peut-être que je ne vivrai jamais de ma plume. Mais peut-être que ce n’est pas ça qui est important, dans le fond.

En 10 ans, j’ai vécu bien des aventures que je n’aurais jamais vécues si je n’avais jamais réalisé mon rêve de publier mon roman et de devenir auteure. J’ai appris beaucoup de choses. J’ai rencontré plein de gens inspirants, de gens créatifs et tenaces qui, comme moi, travaillent fort pour concrétiser leurs rêves.

J’ai la chance d’avoir des amies auteures extraordinaires, et de sentir que je fais partie d’une belle communauté d’auteurs québécois indépendants. Bon, à cause de ma nature de fille introvertie, j’ai l’impression de surtout être dans les marges de cette communauté, et de probablement être la fille bizarre qui prend des photos comiques pour les réseaux sociaux avec ses amies auteures inconnues, mais que personne ne connaît vraiment, justement.

Mais j’en fais quand même partie. Je ne suis plus toute seule dans mon coin, à ne pas trop savoir où je m’en vais, comme je l’étais suite à mon premier lancement en décembre 2014.

Je sais très bien où je m’en vais: en 2025, je vais tout faire pour enfin réussir à publier Sechora, l’immense roman que j’ai commencé à écrire longtemps avant d’écrire mon histoire de dragon…

Et après ça, je vais continuer. Continuer à écrire, à créer, à publier, à essayer.

Parce que je suis une auteure, et que c’est ça que j’ai toujours voulu faire de ma vie.

Cette photo où j’étais un bébé n’a pas été prise le jour de mon lancement, mais probablement le jour où j’ai reçu mes caisses de livres chez moi. Ce qui me frappe en la voyant, c’est à quel point l’entrée de mon appartement a changé, depuis 2014!

Film d’écrivain en péril: Widow’s Point

Film d'écrivain en péril

J’ai trouvé un autre film d’écrivain en péril sur Tubi! Hier soir, j’ai regardé Widow’s Point, un film d’horreur paru en 2019.

Voici ma traduction de son résumé: «Afin de faire un coup de publicité pour son prochain livre, un auteur de romans d’horreur passe la fin de semaine enfermé dans un phare du 19e siècle réputé comme étant hanté.»

Ça a l’air d’une très bonne idée… n’est-ce pas?

Le film nous montre les prouesses de Thomas Livingston, un auteur déterminé à écrire un livre sur ce qu’il considère comme étant la légende du phare hanté de Widow’s Point. Il a loué la maison connectée au phare dans le but d’y passer la fin de semaine, mais à son arrivée sur les lieux, Parker, le vieux gardien, l’informe qu’il ne le laissera pas entrer dans la tour.

Thomas lui dit quelque chose du genre «Vous ne croyez quand même pas à ces histoires de fantômes?» Et Parker lui répond «Les histoires sont pour les enfants… et pour les adultes avec un caractère enfantin.»

Bien sûr, il lui dit ça en le regardant d’un air légèrement dédaigneux, comme pour bien lui faire comprendre ce qu’il pense de son métier d’écrivain.😅 Tout en affirmant subtilement que les histoires de fantômes entourant le phare ne sont pas des histoires, mais la vérité.

Thomas, grâce à son argent, réussit quand même à le convaincre de déverrouiller la porte menant au phare. Son plan est simple: Parker va verrouiller la porte derrière lui, et il va passer la fin de semaine enfermé dans le phare.

Pendant ce temps-là, sa publiciste va rester dans la maison, et surveiller un écran qui montre en direct ce que Thomas va filmer avec sa caméra.

Entretemps, on en apprend plus sur le passé du phare, grâce aux recherches effectuées par Thomas. Au cours des années, il y a eu des meurtres, des suicides, et plein d’évènements étranges entourant le fameux phare…

D’ailleurs, Thomas est rapidement témoin de choses étranges. Mais sa publiciste, elle, ne voit rien. Parce que la caméra, puis le micro, cessent mystérieusement de fonctionner!

Elle commence par s’inquiéter un peu… pour finir par se dire qu’il a sûrement fait exprès de fermer l’image et le son, pour ensuite pouvoir prétexter qu’il a vu des fantômes et vécu des choses effrayantes. Elle trouve ça ingénieux. C’est certain que le livre va bien se vendre!

Sauf que, oups! Thomas vit réellement des choses effrayantes. La pire chose qui lui arrive, selon moi, c’est que toutes les bouteilles d’eau qu’il a apportées dans sa glacière sont soudainement remplies d’eau salée, et que ses sandwiches et ses fruits moisissent rapidement et se retrouvent pleins de petits vers grouillants… Ark. Ark!!

Dès le début du film, j’ai trouvé que l’acteur principal avait des airs de Johnny Depp. C’est un peu comme si le directeur avait essayé de commander un Johnny Depp pas cher, sur un site internet douteux, et que ce gars-là était arrivé chez eux. «Ah… c’est pas exactement ça que j’ai commandé, mais… Ah oui, ça va faire la job! Parfait, j’ai ma star!»

Mon impression s’est renforcée dans les scènes où Thomas sombre dans la folie, qu’il se parle tout seul, rit de manière inquiétante, et ne comprend plus rien de ce qui se passe. J’aurais bien vu Johnny jouer ce rôle-là!

J’ai trouvé qu’il y avait quelques moments vraiment effrayants dans le film. Quant aux scènes où ce pauvre écrivain en péril devient fou, je ne suis pas certaine si c’était supposé être comique ou sérieux et dramatique… Moi, en tout cas, j’ai beaucoup ri! Et je ne dis pas ça d’une manière négative: j’ai trouvé le film dans son ensemble vraiment cool et amusant.

Il y avait des effets spéciaux d’une qualité douteuse, mais pas en quantité industrielle, heureusement. Et j’ai trouvé le punch final très efficace.

Et puis… Je dois avouer que si je devais passer une fin de semaine enfermée avec rien à boire ni à manger, moi aussi, je deviendrais folle! Alors, vraiment, je te comprends, Thomas.

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