Portrait de personnage: Alexander Anderson

Je commence ma série de portraits de personnages avec Alexander Anderson, aussi connu sous le nom d’Anders.

Ne le dites pas à mes autres personnages pour ne pas les rendre jaloux, mais Anders est un de mes personnages préférés. Il est né muet, et à cause de ce handicap, les gens ont tendance à le sous-estimer et à croire qu’il est dépourvu d’intelligence… alors que ce n’est pas du tout le cas!

Rejeté par son père qui avait honte de lui, et aussi par ses frères qui avaient peur que son mutisme soit contagieux, il a quitté son foyer très tôt pour partir à l’aventure. Il est devenu marin sur un grand voilier, est tombé amoureux de la mer, et a voulu passer le reste de sa vie à naviguer.

C’est lors de son tout premier voyage en mer qu’il a décidé de changer son nom, parce qu’il n’avait plus envie de porter le même nom que son père. Comme il y a deux fois «ander» dans son nom complet, il a décidé de mettre un «s» à la fin et de s’appeler Anders, ce qui était aussi plus simple pour lui, qui n’a jamais vraiment eu la chance d’apprendre à lire ou à écrire.

Anders est rusé et débrouillard. Il a beaucoup de compassion envers les gens démunis, ou qui ont besoin d’être guidés et soutenus. Il est courageux, mais n’éprouverait absolument aucune honte à fuir, à se cacher, ou à frapper un ennemi dans le dos plutôt que de se battre de manière loyale. Après tout, même une fois devenu adulte, il est petit et maigre, et il n’a jamais appris à manier une épée ou un pistolet…

On ne peut pas dire de lui qu’il a un sens de l’éthique irréprochable. C’est un homme bon et il a de bonnes intentions. Mais si la meilleure manière pour lui d’atteindre un de ses buts est une manière illégale ou peu recommendable, il ne se posera pas de question et ne regrettera pas son choix par la suite.

La seule chose qui fait vraiment peur à Anders, ce sont les orages, surtout ceux qu’il subit pendant qu’il est sur un navire. Et ce n’est pas exactement parce qu’il a peur de faire naufrage… Pour lui, les orages représentent le chaos total, et c’est ça qui le terrifie. Il préfère être en contrôle, et que tout soit calme, prévisible, organisé, et propre.

Laver le plancher (ou le pont d’un navire) est même une de ses plus grandes passions…

Livres dans lesquels Anders apparaît:

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Une rencontre avec Anders

Ce mois-ci, sur ma page Facebook, je fais redécouvrir à mes fans le premier livre de ma Mini Collection: Alexander.

Il aime bien jouer de la flûte. Le personnage, pas le livre. Quoi que…

J’ai donc eu l’idée de vous partager un petit extrait, pas du livre Alexander, mais de cette fameuse histoire que je suis en train d’écrire. Comme vous le savez peut-être, les 6 premiers livres de ma Mini Collection nous permettent de découvrir des personnages qui vont tous se retrouver dans le roman que je suis en train d’écrire, et qui n’a pas encore de titre officiel.

Voici donc un extrait exclusif: la première apparition d’Alexander (ou Anders, tel qu’il a décidé de se renommer) dans mon histoire en cours:

« Suite à un bref silence, le cliquetis d’un trousseau de clefs se fit entendre. La jeune femme serra les dents et les poings, et garda son regard braqué sur la porte. Celle-ci s’ouvrit pour révéler un homme qui n’était pas l’un de ceux qui l’avaient assaillie sur la plage. Son geôlier était petit et maigre. Il avait une courte barbe, et une crinière de cheveux noirs bouclés foisonnait sur sa tête. Ses pieds étaient nus, les pantalons noirs qu’il portait lui arrivaient aux genoux, et sa chemise ample était jaunie, délavée, et parsemée de pâles taches ocre ou brunâtres. Une veste sans manches complétait son habillement, et celle-ci était ornée de motifs tissés qui devaient avoir perdu leurs couleurs éclatantes depuis déjà un bon moment.

L’homme s’avança de quelques pas, et fit voir à Marianne le plateau chargé de nourriture qu’il transportait. Il ne s’offusqua pas de ne pas voir la jeune femme lui rendre le sourire un peu timide et hésitant qu’il lui offrait. Elle le dévisageait avec dédain et mépris, et il restait immobile, patient et attentif. Ses yeux d’un vert clair et vif étaient posés sur elle, et il semblait attendre qu’elle dise quelque chose ou qu’elle fasse un geste.

– Qu’est-ce que vous voulez? dit sèchement Marianne.

L’homme fit encore un pas et lui tendit le plateau de nourriture. Elle refusa de le prendre.

– Qu’est-ce que vous me voulez? reprit-elle. Pourquoi est-ce que vous m’avez emmenée ici? Qu’est-ce qui se passe?

Elle aurait peut-être dû avoir peur et se méfier de son geôlier, même s’il ne paraissait pas bien dangereux. Mais les seuls sentiments qui l’habitaient, en cet instant, étaient la colère et la haine. L’homme ne parut pas offensé par son ton abrupt. Il lui sourit d’un air compatissant, sans cesser de lui tendre son plateau.

– J’ai le droit de savoir ce qui se passe, au moins! s’emporta Marianne. Dites-moi qui vous êtes, et pourquoi vous m’avez enlevée!

L’homme ne dit rien. Il attendait qu’elle prenne le plateau, et son mince sourire compatissant ne quittait pas ses lèvres. Agacée, Marianne repoussa la couverture qui la couvrait, elle s’assit sur le rebord du lit, et croisa les bras sur sa poitrine.

– Arrêtez de sourire comme ça! Répondez-moi… Pourquoi vous m’avez emmenée ici? Qu’est-ce que vous allez faire de moi?

Cette fois, le sourire de son geôlier s’effaça, et il la contempla d’un air un peu triste.

– Dites quelque chose, s’exaspéra Marianne. Je vous en supplie! Je veux seulement comprendre.

L’homme entrouvrit la bouche, puis lui tendit le plateau de nourriture une fois de plus. Elle le lui arracha des mains pour le poser près d’elle sur le lit.

– Dites quelque chose, répéta-t-elle.

Il chercha son regard, et fit quelques gestes en lui montrant sa gorge, puis en hochant la tête à la négative. Elle fronça les sourcils.

– Vous ne pouvez pas parler? tenta-t-elle. Vous… vous êtes muet, c’est ça?

Il hocha la tête une nouvelle fois, en guise de confirmation. Elle poussa un soupir irrité, et une nouvelle vague de colère l’envahit. On lui avait envoyé quelqu’un qui ne pouvait pas parler, comme pour s’assurer qu’elle reste dans l’ignorance et qu’elle ne puisse rien comprendre de sa nouvelle situation. »

6 livres en 1 an

C’est au mois de Juin que je vais lancer le troisième livre de ma Mini Collection! Vous pouvez déjà précommander le livre «Flint et Cal» sur mon site, et en apprendre plus sur les autres petits livres à venir.

Quand j’ai eu l’idée fabuleuse de lancer 6 livres en 1 an, je n’avais pas exactement pensé au travail que ça représenterait. Bon, mes 6 livres sont déjà écrits, c’est une bonne partie de la job de faite!

Mais pour chacun des livres, qui sont publiés à chaque deux mois, il faut que je révise une dernière fois, que j’écrive une nouvelle introduction, que je crée la version finale de la page couverture avec le numéro ISBN, que j’envoie des copies aux archives du Québec et du Canada pour le dépôt légal, que je prenne des petites photos promotionnelles, que je planifie une séance de signature, et, bien sûr, que j’essaie de faire de la publicité et de convaincre des gens d’acheter mes livres.

J’ai sans doute oublié quelques petites choses, mais en gros, c’est ce qu’il faut que je fasse. Pour chaque livre.

En plus, il y a le fait que je doive parfois m’imposer des dates limites qui n’ont pas toujours de l’allure, pour sauver de l’argent. Je fais imprimer mes livres avec le site lulu.com, et de temps en temps, ils ont des promotions qui permettent d’économiser les frais de livraison. Et quand les frais de livraison montent à presque 100$ pour une boîte de livres, ça vaut la peine de faire des efforts pour ne pas avoir à les payer!

Il y a justement une promotion en cours, qui se termine le 28 Mai, et qui me donne envie de finaliser et commander le cinquième livre de ma Mini Collection, qui va sortir en Août… C’est loin, le mois d’Août, mais je ne sais pas s’il va y avoir une autre promotion d’ici là, donc je ne veux pas risquer de perdre ma chance de ne pas payer la livraison…

Alexander, Henry, et bientôt, Flint et Cal…

Bref, c’est beaucoup de travail, et il faut que je pense à beaucoup de choses, et tout ça pour ne vendre environ que 10 copies de chaque nouveau livre qui sort.

C’est du travail que j’aime faire malgré tout… mais c’est certain que je ne vais pas prendre l’habitude de publier 6 livres à chaque année!

Ce n’est pas si important…

Ça fait déjà environ un mois que mon nouveau livre, «Alexander» de ma Mini Collection, a été officiellement lancé.

J’en ai vendu 11 copies en tout. J’ai participé à 2 évènements: une séance de signature à la Librairie Serpent d’ébène de Victo, qui a été un beau succès selon mes critères, et la Pause Littéraire à Trois-Rivières, qui n’a pas du tout été un succès pour moi.

Décidée à essayer de faire connaître mon nouveau petit livre, j’ai contacté des blogues qui font des chroniques littéraires pour leur proposer mon oeuvre, mais je n’ai eu qu’une seule réponse, de la part d’une blogueuse qui voulait me dire qu’elle n’acceptait plus de services de presse parce qu’elle n’avait pas le temps de les lire.

Je pense pouvoir dire que j’ai fait ce que j’ai pu, mais comme c’est souvent le cas, je suis un peu déçue des résultats!

Quand je suis sur le point de lancer un nouveau livre, je me dis qu’il faut que j’essaie de me faire de la publicité, de rejoindre de nouveaux lecteurs potentiels, de me faire connaître… Pour ma Mini Collection, j’ai décidé d’essayer de faire ça de manière plus méthodique, d’essayer de nouvelles choses…

Maintenant que mon premier petit livre est lancé depuis un mois, je me rends compte que ça n’a pas donné grand-chose… Je suis heureuse de ma séance de signature à la librairie! Mais pour le reste, je me dis… bon, dans le fond… est-ce que c’est vraiment SI important que ça que tout le monde connaisse ce nouveau livre?

Ce n’est peut-être pas si important… Ce n’est pas exactement un vrai roman, c’est une histoire courte, qui va devenir plus intéressante quand mon «vrai» roman va sortir, plus tard, beaucoup plus tard. Ce n’est pas si grave si je n’en vend pas des dizaines de copies! Ce qui est le plus important, c’est que les gens qui l’ont lu l’apprécient.

Ça revient toujours un peu au même, chaque fois que je lance un nouveau livre. Je suis prise entre «Il faut que je travaille fort pour me faire de la publicité!!» et «Bof, c’est correct comme ça, c’est pas si important quand je prends le temps d’y penser…»

Mais cette semaine, j’ai suivi une mini formation en ligne offerte par Marie Forleo, qui est une «business coach» inspirante qui essaie d’aider les entrepreneurs à partager leur passion avec toutes sortes de conseils et de ressources. J’aime beaucoup sa façon de parler, entre autres, du marketing.

Dans cette formation, donc, Marie affirmait que si un entrepreneur ne faisait pas tout ce qu’il pouvait pour faire connaître ses produits ou ses services, il volait ceux et celles qui avaient le plus besoin de ces produits et services.

Suivant ce raisonnement, je vole mes livres aux lecteurs et lectrices qui pourraient les apprécier!

Cette boîte de livres m’appartient! Non, vous n’en aurez pas un seul!!

Bon, je ne veux pas voler mes propres livres et les garder chez nous dans des boîtes à tout jamais… Mais le problème, c’est surtout que je ne sais pas qui sont les lecteurs et lectrices qui pourraient vouloir les lire. Je me doute bien que mes livres n’ont pas ce qu’il faut pour être appréciés par absolument tout le monde (et ce n’est pas mon but non plus d’écrire des livres qui plaisent à tout le monde!), mais les gens qui pourraient les apprécier, et qui existent sans doute quelque part sur la terre, je ne sais pas comment les rejoindre.

Donc, je me dis que ce n’est pas important pour moi de chercher ces gens-là, et que si on est tous ben ben chanceux, ils vont finir par me trouver, et trouver mes livres, et vouloir tous les lire.

Mais… juste au cas où je n’ai pas de chance, je vais quand même continuer d’essayer de trouver les gens qui aiment mes livres, mais qui ne le savent juste pas encore. Parce que travailler, c’est dur, et voler, c’est pas beau, tsé.

Le deuxième livre de ma Mini Collection s’appelle «Henry», et il sera disponible dès le 1er Avril!

Voici Manouk, de chez Randonnée Mïcklà! Pendant que j’avais toute son attention, j’aurais peut-être dû lui parler de mes livres. Peut-être qu’il les aurait aimés!

Commentaires sur les livres de la Mini Collection

Si vous avez lu un, ou plusieurs des petits livres de ma Mini Collection, je vous invite à me partager vos commentaires sur cette page.

Il vous suffit de me laisser un commentaire ci-dessous pour parler du ou des livres de votre choix. Vos commentaires pourraient donner envie à d’autres personnes de lire mes livres, et surtout, c’est toujours agréable pour moi de savoir ce que mes lecteurs en pensent!

Merci beaucoup de prendre le temps de commenter votre lecture!

Extrait du mini livre Alexander

Aujourd’hui, mon nouveau livre est disponible! Youppi!

«Alexander» est le premier livre de ma Mini Collection, et il met en vedette Alexander Anderson, un jeune garçon muet qui va décider de quitter son père et ses frères pour chercher du travail sur un navire. Alexander va être un personnage important dans le nouveau roman que j’ai commencé à écrire l’autre jour!

Pour vous donner envie de mieux connaître ce personnage, voici un petit extrait du livre Alexander:

« Les navires étaient si proches, et pourtant, si inaccessibles… Combien d’entre eux partiraient dès le lendemain, avec la marée? Combien de nouveaux navires arriveraient au port dans les jours suivants? Alexander ne voulait pas attendre. Il ne voulait pas attendre l’arrivée du Capitaine Erm, même si l’homme édenté de la porte rouge lui avait assuré qu’il le prendrait dans son équipage. Il ne désirait pas connaître le Capitaine Erm, mais par-dessus tout, il refusait de rentrer chez lui. Il avait pris la décision de partir, et il voulait partir.

Il allait partir. Dès demain, avec la marée.

Il décida que puisqu’il n’avait pas réussi à trouver un capitaine qui voulait l’engager, il allait plutôt monter à bord d’un navire, sans se faire voir, et s’y cacher. Une fois le navire en haute mer, les membres de l’équipage n’auraient pas d’autre choix que de l’accepter parmi eux. Ils ne le jetteraient tout de même pas par-dessus bord! Sauf peut-être s’il s’agissait d’un équipage de pirates…

Le jeune garçon secoua la tête pour en chasser cette pensée désagréable. Il savait très bien que son idée de monter à bord d’un navire sans y être invité n’était pas excellente, mais puisque c’était sa seule idée, il déclara qu’il s’agissait d’un bon plan, et qu’il allait s’y tenir.

Il s’avança lentement jusqu’à l’extrémité du quai. Il n’entendait rien d’autre que le clapotis des vagues, et quelques grincements provenant des navires endormis et de leurs cordages. Le jeune garçon s’approcha furtivement d’une des passerelles qui n’avaient pas disparu. S’il pouvait y monter et l’escalader, il se retrouverait directement sur le pont d’un majestueux voilier.

Mais l’homme qui montait la garde sur le pont surgit tout à coup en haut de la passerelle, et éleva sa lanterne pour faire tomber sa lumière sur le jeune intrus. Il le dévisagea d’un air peu commode, et Alexander recula et revint vers la place pavée. Il se dit que la même chose se reproduirait sans doute chaque fois qu’il oserait s’approcher d’une passerelle. Les navires dormaient, mais les sentinelles étaient bien éveillées.

Il longea la place pavée, puis fit un lent aller-retour sur un autre quai en observant attentivement chacun des géants de bois qui y étaient amarrés. Il était déterminé à trouver une manière de monter à bord de l’un d’eux, sans se faire prendre.

Il parcourut un troisième quai, mais n’eut toujours pas de chance. Il décida ensuite de se rendre au dernier quai, celui qui était situé le plus près de la plage. Un seul navire y dormait paisiblement, tandis qu’un homme armé d’une lanterne veillait sur son sommeil.

Alexander remarqua alors un détail qui remplit son cœur d’espoir. Sur le flanc de ce navire s’élevaient plusieurs petites planches de bois : une échelle, qui permettrait à quelqu’un se trouvant au niveau de la mer de l’escalader pour rejoindre le pont. Le jeune garçon déduisit que si une échelle avait été construite de ce côté-ci du navire, il y en avait probablement une de l’autre côté également. Il se hâta d’aller inspecter l’autre côté du navire, en marchant sur le rebord de la place pavée.

Oui! Il y avait bien une autre échelle! S’il pouvait se glisser dans l’eau, il pourrait agripper les barreaux de l’échelle, et y grimper. Il lui suffisait de se glisser dans l’eau…»

Quel beau livre brun!

Si le livre vous intéresse, vous pouvez l’acheter à partir de mon site internet, l’acheter sur Lulu.com, ou encore venir me rencontrer à la Librairie Serpent d’ébène de Victoriaville le 9 Février, ou à la Pause Littéraire de la Mauricie à Trois-Rivières, le 16 Février.

Pourquoi une librairie de livres usagés?

Le premier livre de ma Mini Collection, «Alexander», va être disponible dès le 1er Février!

Il n’y a pas de lancement officiel de prévu, mais je vais célébrer ce petit livre pendant tout le mois! Dès le 1er Février, vous pourrez commander votre copie à partir de mon site internet, ou sur le site lulu.com.

Vous pourrez aussi l’acheter directement de moi, si vous avez la chance de me rencontrer! Justement, le 9 Février, je fais une petite séance de signature à la Librairie Serpent d’ébène, au centre-ville de Victoriaville, de 10h30 à 3h30.

Ça va être ma première séance de signature dans une librairie, donc je ne sais pas trop à quoi m’attendre… J’espère qu’au moins une ou deux personnes viendront me voir.

Les plus observateurs auront remarqué que la Librairie Serpent d’ébène est une librairie qui vend des livres usagés… Je ne sais pas si ça arrive souvent que des auteurs non usagés font des séances de signature dans des librairies de livres usagés, mais j’imagine que des gens pourraient trouver le concept un peu bizarre!

Ça fait plusieurs années que je passe à cette librairie de temps en temps (elle a changé de propriétaire et de nom récemment) et c’est un endroit que je trouve sympathique. Même si j’aime acheter mes livres directement des auteurs, ça m’arrive aussi d’acheter des livres usagés, et même, quand j’ai des exemplaires de mes propres livres qui ont été endommagés, ça m’arrive de les apporter à la Librairie Serpent d’ébène.

J’ai parlé avec le propriétaire cet été, et il m’a dit qu’il pensait à inviter des auteurs qu’il connaissait à venir faire des séances de signature dans sa librairie, pour faire un peu d’animation. Je lui ai donc parlé de ma Mini Collection à venir!

Mini Collection Alexander

J’ai décidé de faire les choses en grand en créant un petit dossier de presse!

Ça se pourrait que je fasse une séance de signature pour tous mes autres mini livres à venir cette année…

Mais une chose à la fois! Vous pouvez visiter la page de cet évènement extraordinaire sur Facebook.

Myriam Plante présente sa Mini Collection

Ce matin, le facteur est venu me donner une belle boîte de livres… Quelle journée idéale, donc, pour vous parler enfin de ma Mini Collection!

C’est toujours le fun d’ouvrir une boîte de livres!

Ma Mini Collection, c’est le fameux projet secret sur lequel j’ai travaillé pendant toute l’année 2018. Mon idée de départ, c’était d’écrire des petites histoires et d’en faire des livres pour donner à des membres de ma famille pour Noël. Je fabrique toujours mes cadeaux à la main, donc cette fois-là, j’avais décidé de faire quelque chose d’un peu différent.

Tant qu’à écrire des petites histoires, j’ai eu l’idée d’écrire sur quelques personnages qui existent déjà dans ma tête, mais pas encore dans un livre. (Mes blogues Le robinet est ouvert, Vagues et Voiles, Bientôt, je serai un matelot, et Un an après la Nouvelle-Écosse sont tous reliés à ces personnages, et à cette longue histoire qui n’a pas encore de titre mais que je veux commencer à écrire en 2019!)

Finalement, je me suis dit que tant qu’à être motivée à écrire des petites histoires, et à vouloir en profiter pour apprendre à mieux connaître certains de mes personnages, je pourrais, au lieu de juste offrir ces histoires en cadeau, les publier officiellement. En faire une sorte de petit prologue de ma longue histoire sans titre pour tous mes lecteurs passionnés et impatients, et pour moi-même, en faire une première occasion de me plonger dans cet univers qui est quand même bien différent de ce que j’ai écrit jusqu’à maintenant.

C’est comme ça que l’idée de ma Mini Collection s’est développée. Parce que pour l’instant, il n’y a que 6 livres qui seront publiés en 2019. Mais éventuellement, j’ai l’intention d’ajouter des livres! Je pourrais peut-être, un jour, passer un peu plus de temps avec mon ami Regor, pour découvrir ce qu’il est devenu après la fin de Le Goût de l’Eau

Ma Mini Collection, c’est une collection de petites histoires qui portent des noms de personnages. Des histoires qui expliquent une transformation vécue par ces personnages, ou un moment qui a changé leur vie. Des histoires qui permettent de mieux les connaître. Parce que les histoires, les livres, les romans, ils ont besoin de personnages, et que moi, j’aime inventer des personnages, et apprendre à les connaître et à les comprendre.

Alexander

Ils sont mignons mes minis livres… Non?

Je vais donc publier 6 livres en 2019! Quel exploit! Un nouveau petit livre sera publié tous les 2 mois, et le dernier sortira en Décembre.

Le premier livre de la collection sera disponible dès le 1er Février, et il s’appelle, vous l’aurez deviné, Alexander. Alexander, ou plutôt Anders, comme il se fera appeler plus tard, est un personnage qui existe dans ma tête depuis 2011, et qui va être assez important dans l’histoire à laquelle j’ai hâte de trouver un titre pour que ça soit plus facile de la mentionner. Dans ce premier petit livre, vous pouvez découvrir ce qui l’a amené à vouloir trouver du travail sur un navire, quand il n’avait que 10 ans…

Je vous laisse en découvrir plus sur ce livre, et sur ma Mini Collection, sur mon site internet: https://www.myriamplante.com/minicollection. Vous pouvez même précommander votre copie du premier livre si vous voulez!